Ludwik Borkowski’s vast knowledge of philosophy allowed him to put his logical studies in a philosophical context. As a logician, he continued the tradition of the Lvov-Warsaw school. He dealt with the basic issues of the widely understood logic as well as with those having strong philosophical implications (e.g. non-classical logics, the theory of truth, natural deduction, the theory of consequence). He also worked on the theory of definition and the intuitive interpretation of logical results. For Borkowski, logic was an (...) autonomous science whose function is supposed to be ancillary towards the other sciences. Although he did not write any typical philosophical-logical works, investigating philosophical sources, inspirations and the implications of logical results was something he did throughout the whole period of his creative activity. (shrink)

In this paper the problem of an adequate system of the logic of change for the contemporary natural sciences is explored. Some general considerations concerning the construction and assessment of non-classical logics are made. Finally two systems of the logic of change for modern physics are constructed and examined.

Dans le présent article, on analyse l’assertion, avancée par Jan Łukasiewicz, que la véracité ou la fausseté des propositions portant sur les événements futurs contingents implique le déterminisme. Pour éviter le déterminisme, il faut, selon Łukasiewicz, rejeter la logique classique (binaire) et remplacer cette logique par la logique polyvalente (trivalente). La conception défendue par Łukasiewicz est examinée en rapport avec la thèse proposée par Susan Haack, selon laquelle la véracité des propositions portant sur les événements futurs n’implique aucun déterminisme. Dans (...) l’article, je démontre que le point de vue de Susan Haack est erroné, car elle ne prend pas en considération toutes les prémisses admises par Łukasiewicz. La prémisse la plus importante concerne la sémantique des verbes du futur. Or, j’essaie de prouver que Łukasiewicz s’appuie sur la sémantique dite peircienne et non ockhamienne. J’essaie de prouver que si on prend en considération la prémisse concernant les verbes du futur, le raisonnement qui a mené Jan Łukasiewicz à créer la logique trivalente s’avère correct.Dans la dernière partie de l’article, je signale que la logique trivalente proposée par Łukasiewicz pose certaines difficultés et je postule la nécessité de trouver, dans l’avenir, une autre solution du problème de la valeur logique des phrases sur le futur. (shrink)