This article offers a study of the early formation and development of the ideal of harmony in ancient Chinese philosophy and ancient Greek philosophy. It shows that, unlike the Pythagorean notion of harmony, which is primarily based on a linear progressive model with a pre-set order, the ancient Chinese concept of harmony is best understood as a comprehensive process of harmonization. It encompasses spatial as well as temporal dimensions, metaphysical as well as moral and aesthetical dimensions. It is a fundamentally (...) open notion in the sense that it does not aim to conform to any pre-set order. This broader, richer, and more liberal understanding of harmony has had a profound influence on Chinese culture as whole in its long history. (shrink)

Mettre le noos en relation avec les idées de « panaristos » et de « méga nèpios » permet d’étudier les spécificités du concept noétique chez Hésiode lequel est le plus souvent amalgamé, dans les recherches sur l’évolution historique du noos/noein, à Homère. La présente étude propose d’articuler davantage le noos/noein dans les objectifs poétiques propres aux Travaux et Jours d’où émerge une vision particulière de l’activité psychique de l’individu grec archaïque, depuis le sot ignorant (Persès et les mauvais rois) (...) jusqu’au poète sachant (Hésiode lui-même). Il convient également de montrer comment Hésiode établit une nouvelle hiérarchie des créatures sur la base du noos qui devient consubstantiel à la dikè. Ensemble, ces deux paramètres sont insérés dans un discours à la fois poétique et politique où s’illustre entre autre le mythe des races. Le noos sert tout particulièrement l’autorité poétique d’Hésiode contre celle des rois et révèle une vision à part de l’intelligence. (shrink)