Présuppositions linguistiques et enjeux philosophiques des paralogismes liés à la forme de l’expression dans les Réfutations sophistiques d’Aristote

In Béatrice Godart-Wendling & Layla Raïd (eds.), B. Godart-Wendling et L. Raïd (éd.), A la recherche de la présupposition, London, Iste Editions, 2016. London: Iste. pp. 33-52 (2016)
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Abstract

Pour des raisons essentiellement liées à la vocation des textes où la notion de présupposition a fait son apparition, c’est la présupposition d’existence qui s’est imposée la première à l’attention des philosophes du langage. Elle a également déterminé l’orientation des débats en les focalisant sur quelques problèmes traditionnels, au premier chef desquels le problème de l’absence de référence de certaines expressions et celui des imperfections du langage naturel. Contrairement aux noms propres et aux descriptions définies, les termes qui signifient des universaux ont joué un rôle très marginal dans la discussion de ce qui est présupposé par les énoncés que nous échangeons. Ce sont pourtant les noms d’espèces et de genres qui ont été associés les tout premiers à des phénomènes qui relèvent de la présupposition. Afin de montrer que cette association n’a rien perdu de son intérêt, nous avons étudié le traitement qu’Aristote réserve à la famille de paralogismes qui exploitent la similarité morphologique entre noms propres et noms communs pour rattacher la même présupposition d’existence aux uns et aux autres, alors même que cette présupposition est légitime dans un cas (celui des expressions qui désignent des choses particulières), abusive dans l’autre cas (celui des expressions qui signifient des universaux).

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Leone Gazziero
Université Charles-de-Gaulle - Lille 3

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2017-02-13

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