This French paper is a prelimary report on the authors' work on the logics of common knowledge and common belief. See L. Lismont and P. Mongin, "On the logic of common belief and common knowledge", Theory and Decision 37 (1): 75-106. 1994 for a more complete report.

La communication politique peut être entendue comme action sémiologique collective qui se réalise dans le contexte de l’acte de gouverner une société et aussi bien comme acte d’exercice du pouvoir politique en ne faisant recours qu’aux signes. Actuellement la communication politique apparaît surtout sous la forme spécialisée du marketing politique et elle est centrée sur le but de gagner les élections. La “nouvelle” communication politique soulève quelques questions épineuses: (a) la carrière de l’homme politique dépend dans une trop grande mesure (...) de son équipe de consultants; (b) les médias exercent une influence déterminante sur la vie politique; (c) l’activité politique este devenue extrêmement coûteuse; (d) l’image politique est plus importante que l’homme politique réel; (e) les électeurs sont devenus versatiles et sujets à des goûts changeants; (f) presque tous les hommes politiques pratiquent la démagogie. Quelle que soit l’idéologie professé, les politiciens composent et transmettent des messages qui laissent voir une pensée partisane, collective, dissimulée, rationnelle et mise en service du pouvoir. Ces cinq traits dominants peuvent être reconnus aussi dans le cas des messages d’auto-présentation (nom, logo, statut et programme politique), que dans le cas des messages persuasifs (audience accordée à la population, discours prononcé aux réunions du parti, discours électoral, slogan, affiche politique, réclame politique, communiqué politique, interview, conférence de presse et débat télévisé). En faisant usage des messages politiques en tant qu’instruments pour gagner et gérer le pouvoir, les participants à la communication politique accomplissent, dans une mesure plus ou moins large, les actions suivantes: (a) la connaissance du contexte politique (qui contient les règles du jeu politique, les adversaires et les alliés actuels et potentiels, l’état de l’électorat ‒ surtout l’électorat-cible ‒ et les canaux de transmission virtuelle des propres messages politiques), (b) l’octroi d’une image politique convenable (qui réunisse au moins trois qualités majeures: la crédibilité, l’attractivité et la puissance), (c) la sélection des thèmes et des catégories de messages capables de les incarner), (d) la “modalisation” de la campagne de communication (“de notoriété” versus “persuasive”), (e) la transmission des messages politiques (visant le niveau le plus haut des standards d’adéquation et d’efficience) et (f) le monitorage des résultats de la communication politique. Dans la mesure où toutes ces actions sémiologiques sont accomplies à un niveau satisfaisant, la communication politique (qui les englobe) mène à une compétition au pouvoir bienfaisante pour la société toute entière. Une telle compétition ne divise pas la classe politique en vainqueurs et vaincus, mais en rivaux, chacun apportant sa pierre à la construction et la sauvegarde du bien commun. (shrink)

RÉSUMÉDans cet article, j'examine si la description spinozienne de la béatitude peut être identifiée à un idéal contemplatif dans la tradition aristotélicienne. Je présente d'abord les caractéristiques principales de la vie contemplative telle que définie par Aristote ainsi que sa différence avec la vie des vertus orientées vers la pratique — une différence fondée sur la distinction d'Aristote entrepraxisettheoria. En mettant en évidence les points communs entre les deux types de connaissance adéquate de Spinoza — c'est-à-dire la connaissance (...) intuitive et la raison —, je montre qu'il n'y a pas de place pour une distinction similaire chez Spinoza, ce qui permettra d'identifier la connaissance intuitive et la béatitude qui l'accompagne exclusivement avec l'activité théorique. (shrink)

Le concept de « beau » assume un rôle essentiel dans la philosophie platonicienne, puisqu’il exprime cette vision ou cette connaissance « supérieure » qu'on n’atteint qu’au terme de la démarche dialectique. Cette contribution examinera un aspect particulier de cette démarche, ce moment que l’on pourrait définir comme la « figure du milieu », puisqu’il se situe entre deux états de choses totalement différents, à l’apex du processus dialectique : l’exaiphnès. Exaiphnès représente pour Platon un « soudainement » très (...) particulier. À travers ce mot, en effet, s’exprime, selon nous, cet « instant » précis qui semble survenir « soudainement », mais qui, en réalité, a besoin d'une longue période d'incubation, au terme de laquelle, « soudainement », surgit un problème qui émergeait auparavant dans une optique totalement différente. En d’autres termes, Platon semble décrire un phénomène que le langage commun appelle habituellement « illumination », et qui, selon nous, a de nombreux points communs avec le phénomène que les psychologues nomment insight. (shrink)

En général, un agent peut dire ce qu’il est en train de faire sans l’observer au préalable, et il possède une certaine autorité sur ce qu’il en dit. Partant de ce fait, Elizabeth Anscombe a soutenu que la connaissance qu’un agent a de ses actions intentionnelles est un «savoir pratique» (practical knowledge) «sans observation». Cette thèse a été abondamment commentée, critiquée et reprise depuis la publication d’Intention il y a bientôt 70 ans. Ce qui a plus rarement été abordé (...) est l’étonnant parallèle entre ce que dit Anscombe à ce sujet, et certaines descriptions sartriennes de la conscience d’un agent intentionnel. Cet article tâchera de montrer que les pensées respectives de ce drôle de couple philosophique convergent sur l’idée que nous avons la capacité de dire ce que nous sommes en train de faire sans observation ni réflexion préalable. En critiquant une certaine image de l’intériorité de l'esprit, leur objectif commun est de rendre compte de cette conscience de soi toute particulière qui permet aux agents de savoir ce qu’ils font dans et par cette action même. Comment faut-il comprendre le rapport entre ces deux approches ? Sont-elles complémentaires ? Concurrentes ? Nous considérons qu’une réponse simple et tranchée à ces questions n’est pas possible d’avance, exige une étude comparative relativement poussée. Notre hypothèse est que le savoir pratique d’un agent est indissociable d’une certaine expérience de l’engagement pratique dans le monde que décrit Sartre. (shrink)

Le XI.ème Congrès International de Philosophie Médiévale de la Société Internationale pour l’Étude de la Philosophie Médiévale (S.I.E.P.M..) s’est déroulé à Porto (Portugal), du 26 au 30 août 2002, sous le thème général: Intellect et Imagination dans la Philosophie Médiévale. A partir des héritages platonicien, aristotélicien, stoïcien, ou néo-platonicien (dans leurs variantes grecques, latines, arabes, juives), la conceptualisation et la problématisation de l’imagination et de l’intellect, ou même des facultés de l’âme en général, apparaissaient comme une ouverture possible pour aborder (...) les principaux points de la pensée médiévale. Les Actes du congrès montrent que « imagination » et « intellect » sont porteurs d’une richesse philosophique extraordinaire dans l’économie de la philosophie médiévale et de la constitution de ses spécificités historiques. Dans sa signification la plus large, la théorisation de ces deux facultés de l’âme permet de dédoubler le débat en au moins six grands domaines: — la relation avec le sensible, où la fantaisie/l’imagination joue le rôle de médiation dans la perception du monde et dans la constitution de la connaissance ; — la réflexion sur l’acte de connaître et la découverte de soi en tant que sujet de pensée ; — la position dans la nature, dans le cosmos, et dans le temps de celui qui pense et qui connaît par les sens externes, internes et par l’intellect ; — la recherche d’un fondement pour la connaissance et l’action, par la possibilité du dépassement de la distante proximité du transcendant, de l’absolu, de la vérité et du bien ; — la réalisation de la félicité en tant qu’objectif ultime, de même que la découverte d’une tendance au dépassement actif ou mystique de toutes les limites naturelles et des facultés de l’âme ; — la constitution de théories de l’image, sensible ou intellectuelle, et de ses fonctions. Les 3 volumes d’Actes incluent les 16 leçons plénières et 112 communications, ainsi que les index correspondants (manuscrits ; noms anciens et médiévaux ; noms modernes ; auteurs). Le volume IV des Actes, contenant 39 communications et des index, est publié par la revue " Mediaevalia. Textos e Estudos ", du Gabinete de Filosofia Medieval de l’Universidade do Porto (volume 23, de 2004). Ouvrage publié avec l’appui de l’Universidade do Porto, de la Faculdade de Letras da U.P., du Departamento de Filosofia - F.L.U.P. et de la Fundação para a Ciência e a Tecnologia (Portugal). (shrink)

Horwich donne une belle analyse de Wittgenstein (W) et est un érudit W de premier plan, mais à mon avis, ils sont tous en deçà d’une pleine appréciation, comme je l’explique longuement dans cet examen et beaucoup d’autres. Si l’on ne comprend pas W (et de préférence Searle aussi) alors je ne vois pas comment on pourrait avoir plus qu’une compréhension superficielle de la philosophie et de la pensée de l’ordre supérieur et donc de tout comportement complexe (psychologie, sociologie, anthropologie, (...) histoire, littérature, société). En un mot, W a démontré que lorsque vous avez montré comment une phrase est utilisée dans le contexte d’intérêt, il n’y a rien de plus à dire. Je vais commencer par quelques citations notables, puis donner ce que je pense sont les considérations minimales nécessaires pour comprendre Wittgenstein, la philosophie et le comportement humain. Tout d’abord, on pourrait noter que mettre "meta" en face de n’importe quel mot devrait être suspect. W a fait remarquer par exemple, que la métamathématique est mathématiques comme les autres. L’idée que nous pouvons sortir de la philosophie (c’est-à-dire la psychologie descriptive de la pensée de haut ordre) est elle-même une profonde confusion. Une autre irritation ici (et tout au long de l’écriture académique pour les 4 dernières décennies) est le sexisme linguistique inverse constant de «elle» et «la sienne» et «elle» ou «il / elle», etc, où «ils» et «leur» et «eux» ferait bien. De même, l’utilisation du mot Français «répertoire» où le «répertoire» anglais se portera plutôt bien. La lacune majeure est l’échec complet (bien que très commun) d’employer ce que je considère comme la vue extrêmement puissante et intuitive de deux systèmes de HOT et Searle cadre que j’ai décrit ci-dessus. C’est particulièrement poignant dans le chapitre sur le sens p111 et seq. (en particulier dans les notes de bas de page 2-7), où nous nageons dans l’eau très boueuse sans le cadre de l’automatisé vrai seul S1, propositionnelle dispositionnelle S2, COS etc. On peut également avoir une meilleure vue de l’intérieur et de l’extérieur en lisant par exemple, Johnston ou Budd (voir mes commentaires). Horwich fait cependant beaucoup de commentaires incisifs. J’ai particulièrement aimé son résumé de l’importation de la position anti-théorique de W sur p65. Il doit mettre davantage l’accent sur 'On Certainty', récemment l’objet de beaucoup d’efforts de Daniele Moyal- Sharrock, Coliva et d’autres et résumé dans mes récents articles. Horwich est de premier ordre et son travail vaut bien l’effort. On espère qu’il (et tout le monde) étudiera Searle et une certaine psychologie moderne ainsi que Hutto, Read, Hutchinson, Stern, Moyal-Sharrock, Stroll, Hacker et Baker, etc. pour atteindre une large vision moderne du comportement. La plupart de leurs papiers sont sur academia dot edu et philpapers dot org, mais pour PMS Hacker voir http : info dot sjc dot ox dot ac dot uk/ scr / hacker / DownloadPapers dot html. Il donne l’un des plus beaux résumés de l’endroit où une compréhension de Wittgenstein nous laisse que j’ai jamais vu. « Il ne doit y avoir aucune tentative d’expliquer notre activité linguistique/conceptuelle (PI 126) comme dans la réduction de l’arithmétique à la logique de Frege ; aucune tentative de lui donner des fondations épistémologiques (PI 124) comme dans les comptes basés sur le sens d’une connaissance a priori; aucune tentative de caractériser des formes idéalisées de celui-ci (PI 130) comme dans le sens logique; aucune tentative de réforme (PI 124, 132) comme dans la théorie de l’erreur de Mackie ou l’intuitionnisme de Dummett; aucune tentative de rationaliser (PI 133) comme dans le récit de Quine de l’existence; aucune tentative pour le rendre plus cohérent (PI 132) comme dans la réponse de Tarski aux paradoxes menteurs; et aucune tentative pour le rendre plus complet (PI 133) comme dans le règlement des questions d’identité personnelle pour des scénarios hypothétiques bizarres de « téléportation ». Enfin, permettez-moi de suggérer qu’avec la perspective que j’ai encouragée ici, W est au centre de la philosophie et de la psychologie contemporaines et n’est pas obscure, difficile ou non pertinente, mais scintillante, profonde et limpide et que de lui manquer est de manquer l’une des plus grandes aventures intellectuelles possibles. Ceux qui souhaitent un cadre complet à jour pour le comportement humain de la vue moderne de deuxemssyst peuvent consulter mon livre 'The Logical Structure of Philosophy, Psychology, Mind and Language in Ludwig Wittgenstein and John Searle' 2nd ed (2019). Ceux qui s’intéressent à plus de mes écrits peuvent voir «Talking Monkeys --Philosophie, Psychologie, Science, Religion et Politique sur une planète condamnée --Articles et revues 2006-2019 3e ed (2019) et Suicidal Utopian Delusions in the 21st Century 4th ed (2019) et autres. (shrink)

L'isolement social (désocialisation) implique une absence totale ou presque totale de contact entre un individu et la société. Cela peut être un problème pour les personnes de tout âge, bien que les symptômes puissent différer selon le groupe d'âge. L'isolement social peut inclure le fait de rester à la maison pendant de longues périodes et le manque de communication face à face avec la famille, les connaissances, les amis ou les collègues. L'isolement social peut conduire à des sentiments de solitude, (...) de peur des autres ou de mauvaise estime de soi. Nous ne pouvons pas exister indépendamment de nos relations avec les autres. Notre propre humanité est réduite lorsque les autres sont traités sans dignité et sans respect. Dans le même temps, causer du tort à une autre personne peut également affecter la perception de soi-même. Il s'avère que l'humanité d'une personne dépend de l'humanité de ceux qui l'entourent. DOI: 10.13140/RG.2.2.14145.79203. (shrink)

Les formations politiques nées aux lendemains de la restauration du multipartisme ont participé aux différentes consultations électorales et ont connu des fortunes diverses. Si, les élections présidentielles et législatives donnent lieu directement à la connaissance des élus, les municipales, quant à elles, s’accompagnent d’un autre type d’élection destinée à élire les exécutifs municipaux (le maire et ses adjoints). Comment se déroule effectivement ce deuxième tour d’élection dans les communes gagnées par le MDR? Les exécutifs municipaux sont-ils élus par leurs (...) pairs ou désignés par le coordonnateur de ce parti ? Telles sont les questions auxquelles cet article tentera de donner quelques réponses. Il s’agira, de manière précise, de mesurer la capacité d’acceptation des règles du jeu démocratique par le personnel politique du MDR d’une part, et le degré de politisation des conseillers municipaux de ce parti d’autre part. (shrink)

Histoire et utilisation du robot Bien que la robotique soit un marché économique relativement jeune et en pleine croissance, la genèse des robots remonte à l’Antiquité. Le premier robot à être déployé sur des lignes d’assemblage est Unimate, utilisé dès 1961 par General Motors. La robotique, en se di usant dans tous les pans de notre économie, va impacter les business modèles de nombreuses industries comme l’automobile et l’aéronautique mais aussi la construction ou l’agriculture. Aujourd’hui les robots industriels et de (...) service servent à de multiples tâches allant de la logistique à l’usinage en passant par la fonderie. La robotique constitue aussi et surtout un enjeu sociétal contribuant à relever les dé s de la mobilité, de la santé, de l’autonomie, du vieillissement et de l’éducation. Absence de dé nition et de régime juridique spéci que au robot En France, la notion de robot ne fait pas l’objet d’une dé nition juridique qui lui est propre. Les dé nitions relatives à l’environnement robotique peuvent tout de même se retrouver dans la norme ISO 8373:2012. Bien que les robots intéressent les juristes à plusieurs titres, le législateur n’a, à ce jour, pas adopté de régime juridique spéci quement applicable aux robots. Il convient donc de rechercher dans le droit positif le corpus de textes applicables aux robots. Ce corpus pourra alors recevoir l’appellation de « droit de la robotique ». Garanties Le vendeur d’un robot industriel et de service doit se conformer aux garanties légales que sont la garantie des vices cachés et la garantie d’éviction. Il doit également respecter les éventuelles garanties qui ont pu être convenues contractuellement Clauses contractuelles Le fournisseur d’un robot industriel et de service doit être particulièrement attentif aux clauses contractuelles rela- tives à la garantie, à la propriété intellectuelle, à la con dentialité, à la responsabilité et à la conformité aux directives techniques. Les spéci cités liées au robot, telles que les éléments relatifs à l’intelligence arti cielle, pourront être intégrées dans des annexes spéci ques. Intelligence arti cielle L’algorithme d’intelligence arti cielle dont est équipé un robot industriel et de service peut, dans certaines condi- tions, béné cier d’une protection grâce au droit d’auteur, à la protection du savoir-faire et au brevet. Aucun régime spécial n’existe à ce jour protégeant les œuvres conçues par le robot intelligent. Mobilité Les véhicules et drones autonomes utilisés au sein même de l’usine sont considérés comme des machines. Etant don- né les risques existants, il convient de xer de règles internes d’utilisation. Les véhicules autonomes ne peuvent à ce jour quitter l’espace privé. En revanche, les drones peuvent circuler dans l’espace aérien en respectant strictement le cadre réglementaire. Douanes Le taux de perception des droits de douanes d’un robot industriel et de service est conditionné par la connaissance de l’origine, préférentielle ou non préférentielle, du robot qui est déterminée par la position tarifaire de ce dernier. Le robot industriel et de service entre dans le chapitre 84, qui concerne notamment les machines, de la nomenclature du système harmonisé établi par l’Organisation mondiale de douanes. Sécurité En application de la « directive machines », le robot peut recevoir la quali cation de machine ou de quasi-machine. En vertu de cette directive, mais également au titre du Code du travail, de nombreuses obligations en matière de santé et de sécurité doivent être respectées pour la commercialisation et l’utilisation des robots. Conformité Le Code du travail, en transposant la « directive machines », a prévu de nombreuses obligations et procédures, appli- cables aux robots industriels et de service, permettant ainsi de s’assurer que ces derniers respectent les exigences de conformité nécessaires en matière de santé et de sécurité. Maintenance Dans le cadre de la maintenance, le fournisseur d’un robot industriel et de service est soumis à plusieurs obligations législatives aux titres de la disponibilité des pièces détachées et de la location. Les dispositions contractuelles de- vront prendre en considération les spéci cités propres au robot et ne pas ignorer la maintenance prédictive. Quali cation juridique Dans le cadre de la conception, de la fabrication et de l’utilisation du robot, il convient de porter une attention par- ticulière à quatre textes spéciaux qui peuvent être applicables aux robots industriels et de service : le règlement 428/2009 sur les biens à double usage, la directive 2014/35/UE applicable au matériel électrique basse tension, la directive 2014/53/UE applicable aux équipements radioélectriques et la directive 2014/30/UE sur la compatibilité électromagnétique. Responsabilité Bien que les régimes de responsabilité, civile et pénale, ne sont pas adaptés aux robots autonomes, la responsabilité civile de droit commun, la responsabilité du fait des choses, la responsabilité du fait des produits défectueux et la responsabilité des commettants du fait de leurs préposés peuvent s’appliquer en cas de fait dommageable causé par le robot tout comme la responsabilité pénale en cas d’infraction commise dans le cadre de l’utilisation du robot. Assurance La police d’assurance relative aux robots doit permettre de protéger le robot contre les risques auxquels ils sont confrontés mais également d’assurer la responsabilité pour les dommages qu’ils pourraient causer, on peut alors parler de « dommages robotiques ». Données et bases de données Les bases de données contenues dans un robot industriel et de service doivent respecter les droits dont dispose l’auteur sur la structure de la base de données et/ou les droits du producteur des bases de données dans lesquelles gurent les données utilisées. La réglementation Informatique et libertés est également applicable au robot lorsque celui-ci collecte et/ou traite des données personnelles. Droit de la robotique dans le monde Aucun Etat ne s’est à ce jour doté d’un régime juridique détaillé et spéci que à la robotique. Des dispositions juri- diques relatives aux robots peuvent tout de même se retrouver de façon éparse dans certains droits étrangers concer- nant notamment les drones et les véhicules terrestres autonomes. (shrink)

Dans le diagnostic du cancer, la précocité du diagnostic est généralement un élément valorisé. Selon la croyance commune, un cancer détecté tôt aura plus de chance d’être traitable. Or, cette conception des avantages du diagnostic précoce mène dans certains cas au phénomène de surdiagnostic, soit le fait de diagnostiquer un cancer à des individus qui n’en ont pas encore un et qui sont potentiellement en voie de le développer. Dans cet article, nous défendrons d’abord que le phénomène de surdiagnostic (...) est lié en majeure partie à notre connaissance grandissante du cancer, et au fait que ces nouvelles connaissances causent des biais dans les processus de dépistage, conduits en vue de trouver un cancer. Afin de remédier à cette problématique, nous tenterons de montrer que le fait de simplement modifier notre approche du cancer et le vocabulaire médical associé permettrait de réduire les cas de surdiagnostics. (shrink)

This chapter introduces readers to the view that praise is a form of address, or is communicative in the sense of seeking uptake from its target. The proposal that praise is communicative will seem counterintuitive if we take blame to be our paradigm of what it is for a responsibility-response to be communicative. This is because blame is communicative in a manner that intuitively presupposes some normative failure; it involves calling its target to account (or answer) for some wrongdoing. But, (...) the ‘rightdoer’ already properly regarded the relevant reasons in acting praiseworthily. So, there is nothing for which the praiseworthy agent must similarly account or answer for. How then could praise be communicative in sense of seeking uptake from its target? This chapter develops the view that praise is communicative in that it invites the praiseworthy agent to accept credit by co-valuing their action in the evaluative terms supplied by the praiser. This proposal is defended against three objections, namely that it is descriptively inadequate regarding our actual practices, that it is morally mistaken about when we owe others a response, and that it implies redundant communication. (shrink)

Le point de vue de Michael Polanyi sur la science peut aider à comprendre le processus et le « produit » de l'analyse du renseignement. Les arguments de Michael Polanyi concernant les activités des scientifiques sont transférables dans le domaine de l'analyse du renseignement, offrant une perspective nuancée pour percevoir les défis épistémologiques et les problèmes auxquels sont confrontés les analystes. Les concepts de « connaissance tacite » et de « connaissance personnelle » de Polanyi contribuent au développement (...) d'une compréhension plus épistémologiquement efficace de certains aspects du processus et du produit de l'analyse du renseignement. DOI: 10.13140/RG.2.2.13346.56008. (shrink)

In the information-technology powered twenty first century a general demand for more effective communication is driving people to question the present, examine the past and to prognosticate the future. The ‘unique global media-information system’ - the Internet- is the central fact of a vast new complexity of communication that is driving social-economic-political-religious- technological change at a rate never experienced before. The premise of this paper is that the Internet can be better understood as the first complex global media with both (...) democratic and authoritarian possibilities, the full extent of which are still emergent. In respect of the symposium question, this paper suggests that Internet embedded communication theory can be used progressively as part of a widening and deepening approach to intercultural conversation, dialogue and debate. In theory, the localising nature of the Internet can be read as part of a greater movement towards communitarian and community centred self-governance, local democracy and social self-sufficiency. There is considerable scope for a new theory of society founded in localised ‘in-community communication’ practice supported by international human rights and effectively responsive to the asymmetric global information environment and congruent with newly democratised local structures of self-governance. (shrink)

Mildly revised reprint of material extracted from an article appearing in Human Rights Review (2012).

How do we know ourselves? When it comes to our states of mind, it might seem that self-knowledge enjoys a privilege: I know what I'm thinking because I have immediate access to my mind. Inspired by Sartre, two American philosophers, Richard Moran and Charles Larmore, have argued that this idea fails to account for our singular relationship with our own minds. In addition to knowing ourselves through theoretical reflection, we are also capable of practical reflection. We can answer the question (...) of what we think in a practical way: through a decision or a commitment, rather than a self-interpretation. But what is the relationship between these two types of self-reflection? What should we do when they conflict? This book seeks to answer these questions. In so doing, it shows the importance of another path to self-knowledge hitherto left aside by analytic authors: phenomenological reflection on our experience of the world. -/- Comment se connaît-on soi-même ? Concernant nos états d’esprit, il peut sembler que la connaissance de soi jouisse d’un privilège : je sais ce que je pense parce que j’ai un accès immédiat à mon esprit. S’inspirant de Sartre, deux philosophes américains, Richard Moran et Charles Larmore, ont soutenu que cette idée ne rend pas compte de notre rapport singulier à notre propre esprit. En plus de se connaître par une réflexion théorique, on est aussi capable d’une réflexion pratique. On peut répondre de façon pratique à la question de savoir ce qu’on pense : par une décision ou un engagement, plutôt qu’une interprétation de soi. Mais quel est le rapport entre ces deux types de réflexion sur soi ? Que faire lorsqu’elles entrent en conflit ? Ce livre cherche à répondre à ces questions. Ce faisant, il montre l’importance d’une autre voie vers la connaissance de soi jusqu’à présent laissée de côté par les auteurs analytiques : la réflexion phénoménologique sur notre expérience du monde. (shrink)

There is a correlation between positions taken on some scientific questions and political leaning. One way to explain this correlation is the cultural cognition hypothesis (CCH): people's political leanings are causing them to process evidence to maintain fixed answers to the questions, rather than to seek the truth. Another way is the different background belief hypothesis (DBBH): people of different political leanings have different background beliefs which rationalize different positions on these scientific questions. In this article, I argue for two (...) things. I argue that two attempts by proponents of the CCH to discredit the DBBH fail. And I argue that this matters, because while the CCH makes epistemic paternalistic interventions seem called for (as some philosophers have argued compellingly), the DBBH does not. The DBBH makes it much easier to stay closer to an ideal of deliberative democracy. (shrink)

Dans cet article, j'introduis premièrement l'une des plus célèbres objections dirigées à l’encontre de la théorie du bloc en croissance (GBT), communément appelée « l’objection épistémique », selon laquelle GBT ne fournirait aucune raison de croire que nous sommes situés dans le présent objectif – bien au contraire. Deuxièmement, j'exprime mon insatisfaction à l’égard des tentatives traditionnelles de répondre à cette objection (Merricks 2006, Forrest 2004, Correia & Rosenkranz 2018). Enfin, troisièmement, je présente ma propre solution à l'objection épistémique, basée (...) sur l'existence continue des particuliers nus. (shrink)

When scientists or science reporters communicate research results to the public, this often involves ethical and epistemic risks. One such risk arises when scientific claims cause cognitive or behavioural changes in the audience that contribute to the self-fulfilment of these claims. I argue that the ethical and epistemic problems that such self-fulfilment effects may pose are much broader and more common than hitherto appreciated. Moreover, these problems are often due to a specific psychological phenomenon that has been neglected in the (...) research on science communication: many people tend to conform to ‘descriptive norms’, that is, norms capturing (perceptions of) what others commonly do, think, or feel. Because of this tendency, science communication may frequently produce significant social harm. I contend that scientists have a responsibility to assess the risk of this potential harm and consider adopting strategies to mitigate it. I introduce one such strategy and argue that its implementation is independently well motivated by the fact that it helps improve scientific accuracy. (shrink)

On standard readings of Grice, Gricean communication requires (a) possession of a concept of belief, (b) the ability to make complex inferences about others’ goal-directed behaviour, and (c) the ability to entertain fourth order meta-representations. To the extent that these abilities are pre-requisites of Gricean communication they are inconsistent with the view that Gricean communication could play a role in their development. In this paper, I argue that a class of ‘minimally Gricean acts’ satisfy the intentional structure described by Grice, (...) but require none of abilities (a)-(c). As a result, Gricean communicative abilities may indeed contribute to the development of (a)-(c) – in particular, by enabling language development. This conclusion has important implications for our theorising about cognitive development. (shrink)

When A utters a declarative sentence in a context to B, typically A can mean a proposition by the sentence, the sentence in context literally expresses a proposition, there are propositions A and B can agree the sentence literally expressed, and B can acquire knowledge from this testimonial exchange. In recent work on linguistic communication, each of these four platitudes has been challenged, and on the same basis: viz. on the ground that exactly which proposition the sentence expressed in context (...) is not discernible given the information provided by the context. I argue that, even if this is true, there will be propositional parts of the proposition expressed by the sentence in context which can be identified and that, consequently, the partial understanding afforded by the existence of such identifiable parts undermines the soundness of the arguments against the platitudes. (shrink)

This article argues against the concept of integration as the main mechanism allowing various sociocultural groups to live together and instead proposes ‘radical inclusivity’ as a better, less oppressive model of a pluralistic society. Through analytical and reflective research on the non-cohesion-based approach to integration or inclusion, this article is devoted to examining the affordances and limitations of integration through various forms of spatial interventions. As an example, we will discuss the Ellesmere Green Project in Sheffield (UK) as a typical (...) small urban regeneration executed in a highly diverse part of Sheffield. This piece aims to bring forward the significance of moving beyond the community-as-cohesion model in urban politics and planning for integration. (shrink)

It is sometimes claimed that Gricean communication is necessarily a form of cooperative or ‘joint’ action. A consequence of this Cooperative Communication View is that Gricean communication could not itself contribute to an explanation of the possibility of joint action. I argue that even though Gricean communication is often a form of joint action, it is not necessarily so—since it does not always require intentional action on the part of a hearer. Rejecting the Cooperative Communication View has attractive consequences for (...) our theorising about human cognitive development, since it opens up the possibility of appealing to communicative interaction to explain the emergence of joint action in phylogeny. (shrink)

According to an attractive account of belief, our beliefs have centered content. According to an attractive account of communication, we utter sentences to express our beliefs and share them with each other. However, the two accounts are in conflict. In this paper I explore the consequences of holding on to the claim that beliefs have centered content. If we do in fact express the centered content of our beliefs, the content of the belief the hearer acquires cannot in general be (...) identical to the content the speaker expresses. I sketch an alternative account of communication, the Recentering model, that accepts this consequence and explains how expressed and acquired content are related. (shrink)

Climate change has become one of the most pressing problems that can threaten the existence and development of humans around the globe. Almost all climate scientists have agreed that climate change is happening and is caused mainly by greenhouse gas emissions induced by anthropogenic activities. However, some groups still deny this fact or do not believe that climate change results from human activities. This essay discusses the causes, significance, and skeptical arguments of climate change denialism, as well as the roles (...) of scientists and science communication in addressing the issues. Through this essay, we call for the active participation of scientists in science communication activities with the public, the opening of new science communication sectors specified for climate change, and more attention to social sciences and humanities in addressing climate change issues. (shrink)

Many important theorists – e.g., Gary Watson and Stephen Darwall – characterize blame as a communicative entity and argue that this entails that morally responsible agency requires not just rational but moral competence. In this paper, I defend this argument from communication against three objections found in the literature. The first two reject the argument’s characterization of the reactive attitudes. The third urges that the argument is committed to a false claim.

It has recently been argued that our use of vague language poses an intractable problem for any account of content and communication on which (i) the things we assert are propositions and (ii) understanding an assertion requires recognizing which proposition the speaker asserted. John MacFarlane has argued that this problem concerning vague language is itself a species of an even more general problem for such traditional accounts – the problem posed by “felicitous” underspecification. Repurposing certain ideas from Allan Gibbard, MacFarlane (...) offers a novel theory of vagueness, plan-expressivism, as an account that can handle both vagueness and such underspecification in communication. -/- In this paper, I argue that despite its many virtues, plan-expressivism fails as a general account of meaning and communication. In particular, I show that when it comes to the problem of felicitous underspecification, plan-expressivism fares no better than the more traditional accounts of content and communication it is intended to replace. Along the way, I argue that the problem of felicitous underspecification puts considerable pressure on an assumption that is at the core of both plan-expressivism and the accounts of its more traditionalist rivals - namely, that in cases of successful linguistic communication, we must always be able to find something -- whether a propositional content or a conversational update -- that the speaker is intending to share with her audience. (shrink)

Despite the proliferation of studies on corporate social responsibility (CSR), there is a lack of consensus and a cardinal methodological base for research on the quality of CSR communication. Over the decades, studies in this space have remained conflicting, unintegrated, and sometimes overlapping. Drawing on semiotics—a linguistic-based theoretical and analytical tool, our article explores an alternative perspective to evaluating the quality and reliability of sustainability reports. Our article advances CSR communication research by introducing a theoretical-cum-methodological perspective which provides unique insights (...) into how to evaluate the quality of CSR communication. Particularly, we illustrate the application of our proposed methodology on selected U.K. FTSE 100 companies. Our two-phased analysis employed the Greimas Canonical Narrative Schema and the Semiotic Square of Veridiction in drawing meanings from selected sustainability/csr reports. In addition, we present a distinctive CSR report quality model capable of guiding policy makers and firms in designing sustainability/csr reporting standards. (shrink)

This paper explores the significance of intelligent social behavior among non-human animals for philosophical theories of communication. Using the alarm call system of vervet monkeys as a case study, I argue that interpersonal communication (or what I call “minded communication”) can and does take place in the absence of the production and recognition of communicative intentions. More generally, I argue that evolutionary theory provides good reasons for maintaining that minded communication is both temporally and explanatorily prior to the use of (...) communicative intentions. After developing these negative points about the place of communicative intentions in detail, I provide a novel alternative account according to which minded communication is characterized in terms of patterns of action and response that function to coordinate the representational mental states of agents. I show that an account which centers on patterns of representational coordination of this sort is well suited to capture the theoretical roles associated with minded communication and that it does so in a way that provides a good fit with comparative facts about the presence of minded communication among non-human animals. (shrink)

The paper presents an inferential model of explicit communication based on the speaker’s interests and the addressee’s beliefs. After the introduction, the paper sets out some notions concerning explicit communication within the frameworks of truth-conditional pragmatics and relevance theory. The third section describes the phenomenon of semantic underdeterminacy, and the fourth section introduces non-demonstrative inferences in communication. The fifth section presents the model. The main notions involved are the speaker’s intended meaning and the addressee’s intended meaning. The former notion is (...) centered on the speaker’s interest in situation: a speaker intends the meaning of an utterance on the basis of a partial order of preference with respect to a set of contextually plausible meanings. The latter notion is centered on the addressee’s communicative inference, which is based on the addressee’s belief about the speaker’s interest. The paper takes the notion of interest from cognitive social theory, the notion of meaning from semantics, and the notion of explicit meaning from pragmatics; and it uses the notion of communicative inference for explicit meaning in partial accordance with relevance theory. In the sixth section, the paper argues in favor of the inferential approach compared with the associative approach in determination of “what is said.” The paper’s method is conceptual analysis of declarative utterances used in communicative situations. The main finding of the paper has been to show that, in contextual underdeterminacy cases, speaker’s interest is a determining factor in communicative processes. Keywords: states of affairs; truth-conditions; semantic underdeterminacy; contextual underdeterminacy; speaker’s interest; goal-conditions; speaker’s intended meaning; addressee’s belief; communicative inference; addressee’s intended meaning; shared intended meaning; explicit communication. (shrink)

This chapter aims to deepen Donald Schön’s insight about jazz playing as an example of what he calls “reflection-in-action” (RiA) by situating this notion within the enactive view of humans as linguistic bodies. Our main claim is that the knowl-edge or skills displayed by expert jazz musicians must be understood as aural and communicative in nature. After presenting the notions of RiA and linguistic bodies, we develop our view through a critical discussion of four statements from Schön’s passage on jazz (...) musicianship, before wrapping up and clarifying the position we are advocating. This way, we suggest a revised version of Schön’s concept, which we call “reflection in communicative jazz action.". (shrink)

I defend an empirically-oriented approach to the analysis and remediation of social injustice. My springboard for this argument is a debate—principally represented here between Tommie Shelby and Elizabeth Anderson, but with much deeper historical roots and many flowering branches—about whether racial-justice advocacy should prioritize integration (bringing different groups together) or community development (building wealth and political power within the black community). Although I incline toward something closer to Shelby’s “egalitarian pluralist” approach over Anderson’s single-minded emphasis on integration, many of Shelby’s (...) criticisms of integrationism are misguided, and his handling of the empirical literature is profoundly unbalanced. In fact, while both Shelby and Anderson defend the importance of social science to their projects, I’ll argue that each takes a decidedly unempirical approach, which ultimately obscures the full extent of our ignorance about what we can and ought to do going forward. A more authentically empirical tack would be more epistemically humble, more holistic, and less organized around what I’ll call prematurely formulated “Grand Unified Theories of Social Change.” I defend a more “diversified experimentalist” approach, which rigorously tests an array of smaller-scale interventions before trying to replicate and scale up the most promising results. (shrink)

Philosophers often characterize discourse in general as aiming at some sort of convergence (in beliefs, plans, dispositions, feelings, etc.), and many views about aesthetic discourse in particular affirm this thought. I argue that a convergence norm does not govern aesthetic discourse. The conversational dynamics of aesthetic discourse suggest that typical aesthetic claims have directive force. I distinguish between dynamic and illocutionary force and develop related theories of each for aesthetic discourse. I argue that the illocutionary force of aesthetic utterances is (...) typically invitational because its dynamic force is influenced by a ‘communal’ norm. I draw on dynamic pragmatics to develop a formal account of this dynamic force that explains why invitation has pride of place in aesthetic conversation. It turns out that the end of aesthetic discourse is not convergence but a distinctive form of community, a kind of harmony of individuality, that is compatible with aesthetic disagreement. If this is right, then convergence theories of aesthetic and normative discourse, and of conversation in general, need to be revised. (shrink)

Codes of ethics currently offer no guidance to scientists acting in capacity of expert. Yet communicating their expertise is one of the most important activities of scientists. Here I argue that expert communication has a specifically ethical dimension, and that experts must face a fundamental trade-off between "actionability" and "transparency" when communicating. Some recommendations for expert communication are suggested.

According to the communication desideratum (CD), a notion of semantic content must be adequately related to communication. In the recent debate on indexical reference, (CD) has been invoked in arguments against the view that intentions determine the semantic content of indexicals and demonstratives (intentionalism). In this paper, I argue that the interpretations of (CD) that these arguments rely on are questionable, and suggest an alternative interpretation, which is compatible with (strong) intentionalism. Moreover, I suggest an approach that combines elements of (...) intentionalism with other subjectivist approaches, and discuss the role of intuitions in developing and evaluating theories of indexical reference. (shrink)

Context-sensitive expressions appear ill suited to the purpose of sharing content across contexts. Yet we regularly use them to that end (in regulations, textbooks, memos, guidelines, laws, minutes, etc.). This paper describes the utility of the concept of a metacontext for understanding cross-contextual content-sharing with context-sensitive expressions. A metacontext is the context of a group of contexts: an infrastructure that can channel non-linguistic incentives on content ascription so as to homogenize the content ascribed to context-sensitive expressions in each context in (...) the group. Documents composed of context-sensitive expressions can share content across contexts when supported by an appropriate metacontext. The bible has its church, the textbook its education system, the form its bureaucracy, and the manifesto its social movement. Some metacontexts support cross-contextual content-sharing. Some don’t. A promising research programme (one with practical importance) would take metacontexts as its unit of analysis. (shrink)

New definitions are proposed for communication and language. Communication is defined as the evolution of physical, biochemical, cellular, community, and technological information exchange. Language is defined as community communication whereby the information exchanged comprises evolving individual and group-constructed knowledge and beliefs, that are enacted, narrated, or otherwise conveyed by evolving rule-governed and meaningful symbol systems, that are grounded, interpreted, and used from within evolving embodied, cognitive, ecological, sociocultural, and technological niches. These definitions place emphasis on the evolutionary aspects of communication (...) and language, and they are here differentiated from four older paradigms that instead focus either on the referential or social aspects of language, or the informational or semantic aspects of communication. In contrast with these paradigms, the definitions proposed here for communication and language are in line with a pluralistic evolutionary worldview, one that necessitates the recognition that a multitude of units, levels, mechanisms and processes are involved in bringing forth communication and language. (shrink)

According to standard assumptions in semantics, ordinary users of a language have implicit beliefs about the truth-conditions of sentences in that language, and they often agree on those beliefs. For example, it is assumed that if Anna and John are both competent users of English and the former utters ‘grass is green’ in conversation with the latter, they will both believe that that sentence is true if and only if grass is green. These assumptions play an important role in an (...) intuitively compelling picture of communication, according to which successful communication through literal assertoric utterances is normally effected thanks to our shared beliefs about the truth-conditions of the sentences uttered in the course of the conversation. Against these standard assumptions, this paper argues that the participants in a conversation rarely have the same beliefs about the truth-conditions of the sentences involved in a linguistic interaction. More precisely, it argues for Variance, the thesis that nearly every utterance is such that there is no proposition which more than one language user believes to be that utterance’s truth-conditional content. If Variance is true, we must reject the standard picture of communication. Towards the end of the paper I identify three ways in which ordinary conversations can be communication-like despite the truth of Variance and argue that the most natural amendments to the standard picture fail to explain them. (shrink)

This article aims to combine the strengths of Erich Fromm’s and John Dewey’s social philosophies. I argue that the merits of this comparison become particularly clear when the theories are outlined and compared in the following three steps. First, a social theoretical common ground of Dewey and Fromm will be illustrated. Their “World War genealogies” share the same defense mechanism as the major explanation of the Germans’ tendency to voluntary submission, which involves a strong feeling of powerlessness. Against this background, (...) the next step elaborates the ethical side of their argument. Already the World War genealogies are written with melioristic intent, and especially later works (in case of both authors) elaborate the respective ethical theory as well as the ideas concerning melioristic social science and social psychology. These ethics aim at good communication (in a broad sense), while the melioristic social research focuses on the concrete manifestations of social character, allowing to empirically identify hindering and facilitating factors of social amelioration. Both can be linked using the concept of communicative power(lessness). By way of outlook, I will finally consider the combination of a democratic, communication-oriented ethics with qualitative sociopsychoanalytic research in Fromm’s sense as a straightforward and promising approach for an interdisciplinary social philosophy. (shrink)

In this article, I consider whether there are values intrinsic to development theory and practice that are dubious in light of a characteristically African ethic. In particular, I focus on what a certain philosophical interpretation of the sub-Saharan value of communion entails for appraising development, drawing two major conclusions. One is that a majority of the criticisms that have been made of development by those sympathetic to African values are weak; I argue that, given the value of communion, development should (...) not be rejected because it is essentially, say, overly materialistic and scientistic, or insufficiently spiritual and local. The second conclusion, however, is that three criticisms of development are strong from the perspective of Afro-communalism and are particularly powerful when set in that context. I argue that development theory and practice are characteristically anthropocentric, individualist and technocratic, and that a reading of the sub-Saharan value of communion provides a unitary foundation for rejecting these features and for grounding an alternative, more relational approach to social progress and to what justice demands from the West in relation to Africa. (shrink)

Misconceived Consent: Miguel has stage IV lung cancer. He has nearly exhausted his treatment options when his oncologist, Dr. Llewellyn, tells him about an experimental vaccine trial that may boost his immune response to kill cancer cells. Dr. Llewellyn provides Miguel with a consent form that explains why the study is being conducted, what procedures he will undergo, what the various risks and benefits are, alternative sources of treatment, and so forth. She even sits down with him, carefully talks through (...) the most important points, and gives him time to ask questions. Though it is a Phase 1 study and the chance that he will benefit is very low, Miguel happily agrees to take part. A week later, after the first experimental injection, she asks him if he is worried about the risks. “Risks?” he asks. “I’m sure this is safe—you’re a doctor, after all!”. (shrink)

Various theorists have endorsed the “communication argument”: communicative capacities are necessary for morally responsible agency because blame aims at a distinctive kind of moral communication. I contend that existing versions of the argument, including those defended by Gary Watson and Coleen Macnamara, face a pluralist challenge: they do not seem to sit well with the plausible view that blame has multiple aims. I then examine three possible rejoinders to the challenge, suggesting that a context-specific, function-based approach constitutes the most promising (...) modification of the communication argument. (shrink)

In the debate over what determines the reference of an indexical expression on a given occasion of use, we can distinguish between two generic positions. According to the first, the reference is determined by internal factors, such as the speaker’s intentions. According to the second, the reference is determined by external factors, like conventions or what a competent and attentive audience would take the reference to be. It has recently been argued that the first position is untenable, since there are (...) cases of mismatch where the intuitively correct reference differs from the one that would be determined by the relevant internal factors. The aim of this paper is to show that, contrary to this line of argument, it is the proponent of the second position that should be worried, since this position yields counterintuitive consequences regarding communicative success in cases of mismatch. (shrink)

Does communicative retributivism necessarily negate capital punishment? My answer is no. I argue that there is a place, though a very limited and unsettled one, for capital punishment within the theoretical vision of communicative retributivism. The death penalty, when reserved for extravagantly evil murderers for the most heinous crimes, is justifiable by communicative retributive ideals. I argue that punishment as censure is a response to the preceding message sent by the offender through his criminal act. The gravity of punishment should (...) be commensurate to the preceding criminal message, so that the offender can face up to the nature and significance of his crime. All murders are not the same. To measure up to the most evil and humanity-degrading murderous message, capital punishment should be the counter-message. Next, I argue that capital punishment does not necessarily violate human dignity. The death penalty and torture may both disrupt human dignity, yet in distinct ways. The death penalty terminates life, the vessel that holds together autonomy, while torture directly assaults autonomy. Torture is never permissible as a form of punishment. But death penalty, when used only on the extravagant evildoers, is justifiable, as life is thoroughly degraded by his own evil act. Further, I argue that mercy is integral to communicative retributivists’ theory of capital punishment. (shrink)

Port Cities are historically the places for paradigm shifts, radical changes, and socio-economic transitions. In particular, the interaction zone between the port infrastructure and urban activities creates liminal spaces at the forefront of many contemporary challenges. In these liminal spaces, the port's flows, form, and function intertwine with urban contexts and conflict with the living conditions. Conceptualizing the portcityscape and harborscape as liminal space and urban thresholds leads to (re)thinking about innovative participatory methods and technologies for building community resilience in (...) port cities. Additionally, inevitable constant development in port cities requires adaptability and resilience from the waterfronts to the hinterlands and city centers. Such confrontation of port infrastructures and urbanization is socio-politically and spatially challenging, specifically in historic port cities. Therefore, as the approach to exploiting energy and human resources changes over time, the physicality of the built environment in port cities and how we (re)use the resources need to be redefined. This research investigates key socio-spatial features and challenges of port cities by examining how the port's proximity to the city requires coordination, collaboration, transparency, and community dialogue. The introduction and background literature discuss three domains and notions of port city studies, building community resiliency through participatory frameworks, and parasitic architecture. By building upon this analytical framework, the paper presents case studies developed within the research-led design studio focusing on building resilient communities in four port cities, including Amsterdam, Constanta, Alexandria, and Rio De Janeiro. This research focus on the community-enabled application of emerging technologies, innovative approaches, and co-designing and co-building participatory methods. The selected case studies introduce an integrative and multi-scalar pedagogical framework for building resilient communities in liminal spaces of port cities. (shrink)

Conventionalists hold that the sorts of events that one survives—such as teletransportation, or a brain transplant—is at least partly determined by our attitudes. But if Conventionalism is true, whose attitudes directly determine whether one survives? Do the individual's attitudes do all the work as Private Conventionalists hold, or do the community's attitudes also factor in as Public Conventionalists hold? There has recently been a greater push towards Private Conventionalism, while explicit arguments for Public Conventionalism are difficult to come by. In (...) this paper, I attempt to rectify the situation by presenting my case for Public Conventionalism. (shrink)