ABSTRACT: The concept of the “banality of evil,” put forward by Hannah Arendt to describe the psychological profile of the Nazi criminal in Eichmann in Jerusalem, is intimately tied to her reading of Plato. In Arendt’s examination of the question of evil, she found some support in Kant’s philosophy. However, the problem of guilt under Nazism ultimately goes back to an inability to think. The two-in-one, a concept which describes the activity of thinking, is based on Plato’s dialogues. An examination (...) of these philosophical sources contributes to the understanding of the possibilities and the limits of Arendt’s reflection on evil. RÉSUMÉ : Le concept de banalité du mal, proposé par Hannah Arendt pour décrire le profil psychologique du criminel nazi dans Eichmann in Jerusalem, est intimement lié à ses lectures de Platon. Pour aborder la question du mal, elle a découvert des appuis chez Kant, mais le problème de la culpabilité sous le régime nazi renvoie ultimement au défaut de penser. Le deux-en-un, concept qui décrit la pensée, a été défini sur la base de l’oeuvre platonicienne. L’examen de ces sources philosophiques permet de mieux comprendre les possibilités et les limites de la réflexion arendtienne sur le mal. (shrink)
Cet article se base sur des résultats d’enquête récents montrant que, chez des adolescents marocains âgés de dix à dix-huit ans, les manifestations de pensée critique dialogique se si-tuent majoritairement dans une « perspective épistémologique » appelée « relativisme » par un modèle développemental élaboré dans les quinze dernières années avec la méthode de la théorie ancrée. Pour comprendre ces résultats de recherche, qui contrastent avec ceux obte-nus auprès d’adolescents québécois et français appartenant aux mêmes groupes d’âge, nous décrivons, dans (...) un premier temps, le modèle développemental dans lequel ils prennent sens. Nous illustrons ensuite les manifestations de « perspective épistémologique relativiste » chez les adolescents marocains à l’aide d’extraits de verbatim. Les élèves ont tendance à se décen-trer de leur vécu personnel, à se représenter le point de vue d’autrui en général et à co-construire des points de vue convergents avec les pairs. Dans un deuxième temps, prenant appui sur une approche de la représentation sociale en tant que « scène », et sur la littérature touchant aux rôles des aînés dans les sociétés africaines, nous éclairons ces résultats de re-cherche par l’analyse d’une représentation sociale fréquemment mobilisée par les jeunes Ma-rocains interviewés : celle de la hiérarchie des âges et du devoir d’écoute envers les plus âgés. L’analyse de cette « scène » met en lumière des attitudes sociales inculquées aux adolescents en contexte culturel marocain, susceptibles de favoriser le développement d’une « perspective épistémologique relativiste » en matière de pensée critique dialogique. (shrink)
Devant le constat du déclin toujours plus rapide de la diversité biologique et les limites des res- sources disponibles pour l’enrayer, il est nécessaire de déterminer quels moyens devraient être engagés dans sa protection. Pour ce faire, une méthode efficace serait d’évaluer les bénéfices tirés de la biodiversité afin d’estimer rationnellement les coûts légitimes de sa protection. L’évaluation économique, qui se présente d’emblée sur un mode quantitatif, serait alors un outil précieux. Dans ce texte, nous présentons différentes méthodes d’évaluation économique (...) de la biodiversité ainsi que certaines de leurs limites méthodologiques. Par la suite, nous montrons qu’en dépit de ses avantages pratiques, l’évaluation économique échoue à représenter l’ensemble des valeurs en jeu dans la protection de la biodiversité. Nous décrivons alors trois types de valeurs incommen- surables avec des bénéfices économiques : la valeur de legs, qui renvoie aux obligations de trans- mission du patrimoine naturel dont nous avons hérité ; la valeur d’existence, qui renvoie à la considération morale d’intérêts autres que ceux des êtres humains ; la valeur de transformation, qui renvoie à la capacité d’examiner et de critiquer nos préférences et inclinaisons afin d’inclure celles-ci dans une vision du monde rationnelle et cohérente. Pour conclure, nous plaidons en faveur de l’élaboration de méthodes de concertation et d’évaluation participatives et pluralistes permettant de rendre compte de la diversité et de l’hétérogénéité des valeurs de la biodiversité. (shrink)
Abstract. — This article argues that the reading of Plato has had an influence on the development of Hannah Arendt’s (1906-1975) political philosophy. It sketches H. Arendt’s profile of the “political Plato” and shows how Plato’s philosophy inspired H. Arendt’s philosophical project. It pays a special attention to the subject of totalitarianism. It shows that H. Arendt’s reading was greatly influenced by the ideological interpretations of Plato of the 1930’s and 1940’s, and by the work and the method of interpretation (...) developed by Martin Heidegger. Résumé. — Cet article pose que la lecture de Platon a influencé le développement de la philosophie politique d’Hannah Arendt (1906-1975). Il esquisse le profil du « Platon politique » arendtien et met en lumière les inspirations que l’oeuvre platonicienne a insufflées au projet philosophique d’H. Arendt, en portant une attention particulière au thème du totalitarisme. Il démontre que la lecture d’H. Arendt a été fortement influencée par les interprétations idéologiques de Platon des années 1930 et 1940, et par les travaux et la méthode d’interprétation développée par Martin Heidegger. (shrink)
L’éthique du care est confrontée à un problème qui a des allures de paradoxe : bien que sa politisation paraisse nécessaire, l’éthique du care ne semble pas pouvoir trouver en elle-même les ressources suffisantes à la formulation d’une théorie politique compréhensive. Il ne semble pas exister de théorie politique du care à part entière. Cet article examine la fécondité d’un rapprochement entre éthique du care et théorie néorépublicaine de la non-domination. Le résultat, non négligeable, serait de garantir des formes importantes (...) de protections aux activités de care, mais il cela n’empêcherait pas nécessairement les représentations négatives de ces activités, dont on peut supposer qu’elle est l’un des facteurs de la marginalisation et de la répartition inégale qui les affecte. Pour bloquer ces représentations dégradantes, il faudrait que le care soit discuté et défini dans l’espace public non seulement comme un lieu possible de la domination, mais comme un aspect fondamental et positif de la vie individuelle et collective. (shrink)
Se situant au confluent du libéralisme politique rawlsien et de l’anthropologie néoaristotélicienne, l’approche des capabilités de Martha Nussbaum offre un cadre théorique permettant de répondre aux tensions multiculturelles. Cet article constitue une analyse détaillée de la réponse de Nussbaum à ces enjeux, qui prétend unir un pluralisme axiologique à un universalisme moral fort. Nous avancerons que la démarche entreprise par la philosophe porte une tension entre le libéralisme politique rawlsien et le cadre conceptuel apporté par la liste des capabilités. Cette (...) liste pose une difficulté par le déficit démocratique de ses fondements, n’intégrant pas suffisamment des normes d’inclusion et de représentation. Dans un dernier temps, nous tenterons de pallier ces problèmes en intégrant à l’approche de Nussbaum des exigences délibératives. (shrink)
La thématique de ce recueil collectif consacré à l' esprit démocratique est mise à l' enseigne du célèbre discours de Benjamin Constant comparant, au nom de l'idéal démocratique, la liberté politique des Anciens et celle qui se décline chez les Modernes. Comme le résume Jean-Marc Narbonne dans l'une de ses conférences : « Dans une démocratie directe [...] la nécessité du sacrifice des intérêts privés au profit du service à la collectivité peut faire craindre la disparition ou l' effacement des (...) aspirations personnelles ; dans une démocratie indirecte, plus encline à promouvoir la poursuite individuelle du bonheur et les bénéfices parti-culiers, c' est en revanche l'intérêt pour la chose publique en général qui risque de faire défaut [...] et qu'il s' agit de préserver. » Pour éviter ce double danger, à savoir l' embrigadement de l'individu d'un côté, la dislocation du lien social de l' autre, il faut combiner et maintenir fermement ensemble, comme le réclamait Constant lui-même, ces deux formes de liberté. Les contributions composant ce premier recueil des Cahiers Verbatim questionnent les liens objectifs entre la démocratie antique et nos démocraties modernes et l'influence, oui ou non déterminante, de celle-là sur ces dernières. LIBERTÉ DES ANCIENS, LIBERTÉ DES MODERNES. (shrink)
Dans un texte désormais célèbre, Ferdinand de Saussure insiste sur l’arbitraire du signe dont il vante les qualités. Toutefois il s’avère que le symbole, signe non arbitraire, dans la mesure où il existe un rapport entre ce qui représente et ce qui est représenté, joue un rôle fondamental dans la plupart des activités humaines, qu’elles soient scientifiques, artistiques ou religieuses. C’est cette dimension symbolique, sa portée, son fonctionnement et sa signification dans des domaines aussi variés que la chimie, la théologie, (...) les mathématiques, le code de la route et bien d’autres qui est l’objet du livre La Pointure du symbole. -/- Jean-Yves Béziau, franco-suisse, est docteur en logique mathématique et docteur en philosophie. Il a poursuivi des recherches en France, au Brésil, en Suisse, aux États-Unis (UCLA et Stanford), en Pologne et développé la logique universelle. Éditeur-en-chef de la revue Logica Universalis et de la collection Studies in Universal Logic (Springer), il est actuellement professeur à l’Université Fédérale de Rio de Janeiro et membre de l’Académie brésilienne de Philosophie. SOMMAIRE -/- PRÉFACE L’arbitraire du signe face à la puissance du symbole Jean-Yves BÉZIAU La logique et la théorie de la notation (sémiotique) de Peirce (Traduit de l’anglais par Jean-Marie Chevalier) Irving H. ANELLIS Langage symbolique de Genèse 2-3 Lytta BASSET -/- Mécanique quantique : quelle réalité derrière les symboles ? Hans BECK -/- Quels langages et images pour représenter le corps humain ? Sarah CARVALLO Des jeux symboliques aux rituels collectifs. Quelques apports de la psychologie du développement à l’étude du symbolisme Fabrice CLÉMENT Les panneaux de signalisation (Traduit de l’anglais par Fabien Shang) Robert DEWAR Remarques sur l’émergence des activités symboliques Jean LASSÈGUE Les illustrations du "Songe de Poliphile" (1499). Notule sur les hiéroglyphes de Francesca Colonna Pierre-Alain MARIAUX Signes de vie Jeremy NARBY Visualising relations in society and economics. Otto Neuraths Isotype-method against the background of his economic thought Elisabeth NEMETH Algèbre et logique symboliques : arbitraire du signe et langage formel Marie-José DURAND – Amirouche MOKTEFI Les symboles mathématiques, signes du Ciel Jean-Claude PONT La mathématique : un langage mathématique ? Alain M. ROBERT. (shrink)
GREGORY McELWAIN | : This paper explores the intersection of animal and environmental ethics through the thought of Mary Midgley. Midgley’s work offers a shift away from liberal individualist animal ethics toward a relational value system involving interdependence, care, sympathy, and other components of morality that were often overlooked or marginalized in hyperrationalist ethics, though which are now more widely recognized. This is most exemplified in her concept of “the mixed community,” which gained special attention in J. Baird Callicott’s effort (...) to create a “unified environmental ethics.” In this, Callicott saw the potential in Midgley’s thought for bringing animal and environmental ethics “back together again.” However, this paper argues that he oversimplified and misapplied her complex concept. This is primarily due to his attempt to harmonize her approach with a rigid dichotomy between domestic and wild animals—as well as one between individuals and collectives—in his conception of the land ethic in the tradition of Aldo Leopold. Throughout, this paper also highlights Midgley’s value as an early contributor to the convergence of animal and environmental ethics. | : Cet article explore l’intersection entre l’éthique animale et l’éthique environnementale par le biais de la pensée de Mary Midgley. Le travail de Midgley prend ses distances d’une éthique animale libérale individualiste pour se rapprocher d’un système de valeurs relationnel qui implique l’interdépendance, le soin, la sympathie, et d’autres éléments de la morale qui ont souvent été négligés ou marginalisés dans le contexte de l’éthique hyperrationnaliste, bien qu’actuellement plus largement reconnus. Le meilleur exemple de cela se retrouve dans son concept de « la communauté mixte », lequel a bénéficié d’une attention particulière chez J. Baird Callicot et son effort pour créer une « éthique environnementale unifiée ». En cela, Callicot a vu le potentiel de la pensée de Midgley’s pour une « réunification » de l’éthique animale et l’éthique environnementale. Or, cet article soutient qu’il a simplifié et appliqué à tort le concept complexe de Midgley, en raison de sa tentative de concilier l’approche de cette dernière avec une stricte dichotomie entre animaux sauvages et domestiques – en plus d’une autre entre individus et collectivités – suivant sa conception de l’éthique de la terre dans la tradition d’Aldo Leopold. Tout au long du texte, cet article met en relief l’importance de Midgley comme l’une des premiers théoriciens à avoir contribué à la convergence de l’éthique animale et de l’éthique environnementale. (shrink)
Castration is analyzed as a recurring theme in French medieval literature and as an imaginary motif, according to the Lacanian perspective, and analyzed literally in the following texts: the "Lais" by Marie de France, according to a naturalistic perspective (Guigemar, Bisclavret, Chaitivel); "Perceval ou li conte du Graal" by Chrétien de Troyes (the episode of the fisher King: reverse specular of Perceval), several pièce by Raimbaut d'Aurenga: troubadour in whose work the theme of castration is widespread, both in his (...) poetry and in his conception of love; Pietro Abelardo (and Eloisa): "Historia calamitatum" and in the Epistolario: the stitlization of a real datum. (shrink)
This chapter discusses methodology in feminist history of philosophy and shows that women philosophers made interesting and original contributions to the debates concerning the cosmological argument. I set forth and examine the arguments of Mary Astell, Damaris Masham, Catherine Trotter Cockburn, Emilie Du Châtelet, and Mary Shepherd, and discuss their involvement with philosophical issues and debates surrounding the cosmological argument. I argue that their contributions are original, philosophically interesting, and result from participation in the ongoing debates and controversies about the (...) cosmological argument, causal principles, and necessary existence. (shrink)
Physicien théoricien, philosophe de la physique et historien des théories physiques, le savant catholique français Pierre Duhem (1861-1916) a profondément marqué la pensée du vingtième siècle. Chacun connaît le Système du monde, dont les dix volumes ont contribué à la redécouverte de la science médiévale, et La théorie physique, qui a notamment donné lieu à la célèbre «thèse Duhem-Quine». Si Clio a donc gardé de Duhem le souvenir d’un grand historien des sciences et d’un philosophe perspicace de la physique, lui-même (...) cependant n’aspirait qu’à être reconnu comme physicien. Son œuvre est en effet traversée par un projet scientifique qui consiste à ordonner et à réunir les diverses branches de la physique sous l’égide de la thermodynamique dans le cadre d’une théorie représentative et non explicative du réel. C’est ce projet que Duhem a voulu réaliser dans ses publications scientifiques, exposer dans ses écrits philosophiques, et finalement cautionner par ses recherches historiques. Cependant l’investissement toujours plus important de Duhem en histoire des sciences et la présence dans son œuvre de considérations apologétiques et d’écrits patriotiques peuvent donner à penser qu’il s’est progressivement détourné de ce projet primordial au profit d’autres préoccupations. De même, les tensions qui, à l’intérieur de ce projet scientifique, subsistent entre sa volonté unificatrice et sa revendication phénoménaliste peuvent conduire à une relativisation de cette dernière, conçue comme une demande contextuelle, passagère et finalement peu significative. Sans ignorer ces préoccupations historiques, religieuses ou patriotiques, sans négliger ce conflit d’intérêt entre les deux parties constitutives du projet duhémien, cette étude entend tout d’abord réaffirmer que ce projet scientifique ne sera jamais ni abandonné, ni amputé. Toutefois, dès lors que sont maintenues la permanence, la priorité et l’intégralité de ce projet, trois paradoxes surgissent immédiatement. Si Duhem se voulait avant tout physicien et souhaitait être reconnu comme tel, par quelle extravagance de l’histoire est-il finalement connu pour ses recherches historiques et ses travaux philosophiques et non pour ce qui lui tenait le plus à cœur? S’il ne voulait être qu’un illustre physicien, pourquoi s’est-il acharné, au retour du laboratoire, à exhumer de l’oubli les manuscrits et les théories scientifiques des auteurs médiévaux? Enfin, s’il voulait vraiment établir une physique qui soit unifiée, cohérente et parfaite, pourquoi se prive-t-il du réalisme et s’embarrasse-t-il du phénoménalisme? Basée sur la correspondance inédite de Duhem, cette étude, centrée plus particulièrement sur ce troisième paradoxe, contribue finalement à élucider chacun d’eux. (shrink)
Le but de ce recueil est d’offrir des commentaires accessibles et introductifs aux textes classiques qu’ils accompagnent, en ouvrant des perspectives de discussion sur le thème du capitalisme. C’est en ce sens qu’Emmanuel Chaput lance le débat en commentant le texte de Pierre-Joseph Proudhon, « Qu’est-ce que la propriété ? ». Les textes de Karl Marx ne sont bien sûr pas laissés pour compte : Samuel-Élie Lesage s’engage fermement dans cette voie en discutant L’idéologie allemande de Karl Marx, Christiane Bailey (...) nous offre d’approcher différemment l’œuvre marxienne en abordant son traitement de la question animale dans des extraits du Manifeste du parti communiste et du Travail salarié et capital, et Mathieu Joffre-Lainé nous présente une analyse fine des questions proprement économiques du Capital. Abordant les alternatives au capitalisme dans la pensée de Léon Bourgeois, Éliot Litalien commente La Solidarité et Simon-Pierre Chevarie-Cossette s’attaque à l’analyse de l’Essai d’une philosophie de la solidarité. Enfin, en liant capitalisme, patriarcat et pouvoir politique, Tara Chanady propose une lecture du texte Du mariage et de l’amour de Emma Goldman. La conclusion de Marie-Eve Jalbert se situe dans une perspective contemporaine et critique en décortiquant la critique du socialisme avancée par Friedrich A. Hayek. (shrink)
GAMETOGÊNESE -/- Emanuel Isaque Cordeiro da Silva Instituto Agronômico de Pernambuco Departamento de Zootecnia – UFRPE Embrapa Semiárido -/- • _____OBJETIVO -/- Os estudantes bem informados, estão a buscando conhecimento a todo momento. O estudante de Veterinária e Zootecnia, sabe que a Reprodução é uma área de primordial importância para sua carreira. Logo, o conhecimento da mesma torna-se indispensável. No primeiro trabalho da série fisiologia reprodutiva dos animais domésticos, foi abordado de forma clara, didática e objetiva os mecanismos de diferenciação (...) sexual dos embriões em desenvolvimento, quais os genes envolvidos nesse processo e tudo mais. Nesse segundo trabalho, a abordagem será teórica, mas também clara, sobre a formação primordial dos gametas femininos e masculinos, através da ovogênese nas fêmeas e a espermatogênese nos machos. Esse trabalho visa levar a importância do processo de formação dos gametas e a produção hormonal das gônadas, bem como o entendimento sobre as interações com o eixo hipotálamo-hipofisário. -/- •____INTRODUÇÃO -/- A reprodução sexual é um processo mediante a qual dois organismos da mesma espécie unem seu material genético para dar lugar a um organismo fixo com combinação única de genes; para isso, cada organismo produz células que contém a metade do material genético característico da espécie. Essas células haploides (1n) são denominadas gametas; ao combinar-se um gameta masculino com um feminino produz-se uma célula diploide (2n) (zigoto ou ovo) a partir da qual se forma o embrião. A grande maioria das espécies com reprodução sexual são anisogâmicas, o que significa que produzem dois tipos de gametas diferentes: os gametas masculinos são microscópios, móveis e produzem-se em grande quantidade, enquanto que os femininos são grandes, imóveis e produzem-se em menor quantidade. O tipo de gameta que um indivíduo produz é o que define seu sexo; sobre os animais o macho é o indivíduo que produz grandes quantidades de espermatozoides e a fêmea produz uma menor quantidade de óvulos, enquanto que nas plantas as gônadas masculinas são as produtoras pólen e as femininas produzem oosferas. Os gametas são diferentes do resto das células do organismo, as quais se chamam células somáticas; essas últimas são diploides porque contém dois pares de cromossomos, um par herdado do pai do indivíduo e o outro da mãe. As células somáticas, ademais, se dividem por mitose, ao qual os cromossomos se duplicam antes de cada divisão celular e cada uma das células filhas recebe um complemento diploide idêntico dos cromossomos, logo todas as células somáticas de um indivíduo possuem o mesmo material genético, embora cada tipo celular expresse diferentes combinações de genes. Em contraponto, os gametas são células haploides porque possuem somente um par de cromossomos e a metade do material genético característico da espécie. Cada um dos cromossomos em um gameta é resultado da recombinação dos genes contidos nos cromossomos paterno e materno do indivíduo que originam o gameta, e cada um destes possuem uma combinação única de genes. Os gametas se formam a partir das células germinais, que são células que em sua origem são diploides e elas de “comprometem” a manter-se como uma linha celular especial que em determinado momento sofrerá o processo de meiose para dar origem aos gametas haploides, sejam óvulos ou espermatozoides segundo o sexo do animal. Como descrito no trabalho sobre a diferenciação sexual, as células germinativas primordiais originam-se no epiblasto do embrião, e migram desde o saco vitelino até colonizar as cristas gonodais, onde, por sua vez, proliferam-se e se organizam junto com as células somáticas da gônada primitiva para formar o testículo ou o ovário. As células germinais masculinas e femininas tem a mesma origem embrionária. As gônadas indiferenciadas em um embrião possuem três tipos celulares: as células que dão origem aos gametas (ovogonia ou espermatogonia), as precursoras de células que nutrem os gametas em desenvolvimento (células da granulosa no ovário; células de Sertoli no testículo) e as precursoras de células que secretam hormônios sexuais (células da teca no ovário; células de Leydig no testículo). As células germinais são as únicas estruturas do organismo que têm a capacidade de dividir-se por meiose sofrendo uma redução no número de seus cromossomos, sendo responsável pela transmissão da carga genética aos descendentes. Em contraste, as células somáticas somente se dividem por mitose. A formação dos gametas compreende fases sequenciais de mitose, meiose e pós-meiose. Esses processos são altamente organizados e necessitam de um preciso e bem coordenado programa de expressão genética. Uma das características importantes da gametogênese é a redução cromossômica, que através da meiose, reduz pela metade o número de cromossomos e produz células distintas entre si, devido a trocas de material genético entre os pares de cromossomos provenientes do pai e da mãe, o que ocorre no processo de “crossing over” durante a primeira fase da meiose. A gametogênese é o processo mediante o qual as células germinais de cada sexo se multiplicam, dividem e diferenciam até formar os gametas. No caso da formação dos gametas masculinos o processo recebe o nome específico de espermatogênese, e para os gametas femininos é denominado como ovogênese. Embora os dois processos alcancem o objetivo comum de produção das células haploides, por onde compartilham algumas características, existem diferenças marcadas entre eles devido a necessidade de produzir um número muito distinto de gametas, de tamanho diferente, e com características de motilidade também distintas. -/- •___ESPERMATOGÊNESE -/- A espermatogênese é o processo mediante o qual se produz os gametas masculinos denominados espermatozoides. Durante a vida fetal as células germinais e as células somáticas do testículo em formação organizam-se em túbulos seminíferos que se derivam dos cordões sexuais primários e conformam a maior parte da medula do testículo. Na etapa fetal cada tubo seminífero é delimitado por uma membrana basal, recoberta na parte interior pelas células precursoras das células de Sertoli (um tipo de células somáticas). No exterior do túbulo localizam-se as células precursoras das células de Leydig ou intersticiais (figura 1), que também são células somáticas. Entre a membrana basal e as células de Sertoli encontram-se algumas células germinais denominadas espermatogonias de reserva A0 (denominadas gonócitos) que serão o único tipo de células germinais presentes no testículo enquanto o animal não alcançar a puberdade. As células de Sertoli estabelecem na região basal uniões oclusoras entre si, formando parte da barreira hemato-testicular. As espermatogonias A0 localizam-se por dentro da membrana basal do túbulo seminífero, embora fora da barreira hemato-testicular. Figura 1: fase neonatal. Nota-se a grande infiltração de tecido intersticial em quase 50% da seção originando que os túbulos sejam pequenos e redondos em sua maioria. O citoplasma e núcleo das células pré-Leydig são notadas claramente por essa ser uma espécie suína onde o tecido intersticial está claramente diferenciado. Hematoxilina-eosina (X 220.5). Fonte: Embrapa. -/- O número de células de Sertoli no testículo depende da influência do hormônio folículo estimulante (FSH) presente durante a vida fetal e as primeiras etapas de vida pós-natal. A população de células de Sertoli ao chegar a puberdade se manterá fixa durante o resto da vida do animal; existe uma relação positiva entre o tamanho e a população de células de Sertoli e a capacidade de produção de espermatozoides do testículo. As células de Sertoli são as únicas células somáticas que estão no epitélio seminífero, e sua função é a nutrição, sustentação e controle endócrino das células germinais. As células de Sertoli participam ativamente no processo de liberação dos espermatozoides para a luz do túbulo. Nesse momento, as células de Sertoli realizam a fagocitose de parte do citoplasma do espermatozoide dos chamados corpos residuais. As células de Sertoli também fagocitam as células germinais que se degeneram no curso normal da espermatogênese. Essas células ainda sintetizam grande quantidade de proteínas, como por exemplo as proteínas ABP (androgen hinding protein), que transportam andrógenos para todo o aparelho reprodutivo, transferrinas, que transportam ferro para a respiração celular das células germinais e também às inibinas, que regulam a liberação de FSH pela hipófise, através de um sistema de retroalimentação (feedback) negativa (figura 2). Figura 2: epitélio seminífero, células de Sertoli (flecha) (400 X). Fonte: Embrapa. -/- Antes da puberdade dos túbulos seminíferos observam-se ao corte como estruturas de diâmetro pequeno, sem luz, e conformados unicamente pelas células de Sertoli e espermatogonias de reserva e rodeados por abundante tecido intersticial, ao que estão presentes as células precursoras das células de Leydig. Ainda antes da puberdade, a diferenciação celular manifesta-se primeiro pela presença de espermatócitos primários, os quais se degeneram em geral na fase de paquíteno, por falta de estimulação hormonal. A partir de que o animal chega a puberdade inicia-se o processo de espermatogênese, que se manterá durante toda a vida do animal, exceto em espécies de animais silvestres muito estacionais, ao qual pode se suspender durante a época não reprodutiva para voltar e ser retomada na época ou estação reprodutiva. Depois da puberdade, os túbulos seminíferos possuem um diâmetro muito maior; em seu interior observa-se um grande número de células germinais de todos os tipos, diferentes estádios de divisão, e em seu lúmen contém líquido e espermatozoides. Ainda sobre o alcancei da puberdade, as espermatogonias começam a dividir-se aceleradamente por mitose, enquanto que no espaço intersticial as células mesenquimais também começam a se diferenciar e a dar origem as células de Leydig (figura 3). A partir dessa etapa as células de Leydig (totalmente diferenciadas) são também evidentes no exterior do túbulo, junto com as células mioides ou peritubulares que o rodeiam o que ao contrair-se são responsáveis por controlar o avanço dos fluidos e as células presentes no lúmen do túbulo. As células mioides estão situadas ao redor do túbulo, e é creditado a elas a promoção da contração e da integridade estrutural do túbulo. Esse tipo celular apenas se diferencia na puberdade pela ação dos andrógenos (figura 4). As interações entre as células de Sertoli e as mioides parecem ter um papel importante na manutenção das funções do testículo. Durante o processo de espermatogênese, as espermatogonias de reserva dividem-se periodicamente e enquanto algumas células fixas permanecem como espermatogonias de reserva, outras proliferam e sofrem uma seção de divisões mitóticas durante as quais se vão diferenciando até formarem espermatócitos primários (espermatocitogênese ou fase de mitose), logo sofrem divisões especiais mediante as quais reduzem seu número de cromossomos (fase de meiose), e ao final trocam de forma para converter-se em espermatozoides (espermatocitogênese) (figura 5). Cada uma dessas etapas da espermato- gênese será descrito detalhadamente adiante, antes é necessário a explicação de algumas características das células de Sertoli e de Leydig que ajudarão a entender seu papel durante a espermatogênese. Figura 3: células de Leydig no espaço intersticial do testículo bovino adulto PAS (400 X). Fonte: Embrapa. -/- Figura 4: o estabelecimento da puberdade pela presença de espermatozoides no túbulo. Hematoxilina-eosina (400 X). Fonte: Embrapa. Figura 5: fases mitóticas das espermatogonias (A0 e B) para formação de um espermatócito primário e as duas fases de meiose que se sucedem antes da espermatogênese. Fonte: ZARCO, 2018. -/- Ao início da espermatocitogênese as uniões oclusoras entre as células de Sertoli se abrem por etapas (como as comportas de um submarino) para permitir a passagem das espermatogonias em direção ao centro do túbulo seminífero sem que se estabeleça uma continuidade entre o exterior e o interior da barreira hemato-testicular. Uma vez ultrapassada essa barreira, as sucessivas gerações de espermatogonias, espermatócitos, espermátides e espermatozoides irão se localizar em direção ao interior do túbulo seminífero, em estreita associação com as células de Sertoli. Em consequência, as células de Sertoli dividem o túbulo seminífero em dois compartimentos; o compartimento basal (debaixo das uniões oclusoras das células de Sertoli), ao qual residem as espermatogonias de reserva, e o compartimento adluminal (em direção ao centro do túbulo), cujos espaços entre as células de Sertoli desenvolvem o resto do processo de espermatogênese (meiose e espermatocitogênese). Esse feito é importante porque durante a vida fetal as únicas células germinais existentes eram as espermatogonias de reserva, pelo que os antígenos expressados por gerações mais avançadas (espermatogonias intermediárias, secundárias, espermátides e espermatozoides) não são reconhecidos como próprios do corpo pelo sistema imunológico. Logo, o anterior implica que deve existir uma barreira entre eles e o sangue para evitar um ataque imunológico. Em todas as etapas da espermatogênese, as células de Sertoli atuam como células de suporte para as células germinais, que sempre permanecem recoberta pela membrana das células de Sertoli. Também atuam como células nutricionais já que proporcionam o meio em que as células germinais se desenvolvem e maturam, assim como as substâncias que regulam e sincronizam as sucessivas divisões e transformações das células germinais. As células de Sertoli produzem hormônios, como estrógenos e inibina que atuam sobre a hipófise para regular a secreção das gonadotropinas que controlam a espermatogênese. As células de Leydig que residem no exterior do túbulo seminífero também são importantes para a espermatogênese: produzem a testosterona que estimula e mantém a espermatogênese, bem como serve como substrato sobre o qual atua como aromatizador das células de Sertoli para transformá-las em estrógenos. Como supracitado, para seu estudo podemos dividir a espermatogênese em três fase: espermatocitogênese, meiose e espermiogênese (figura 6). Agora, serão descritas cada uma dessas etapas. Em algumas espécies, incluindo no homem, os macrófagos representam o segundo tipo celular intersticial mais numeroso no testículo, depois das células de Leydig. Os macrófagos e vários subtipos de linfócitos são identificados nós testículos de ovinos e ratos. Eles estão intimamente associados com as células de Leydig e atuam juntamente na regulação da esteroidogênese. Figura 6: fluxograma da espermatogênese. -/- Espermatocitogênese -/- A espermatocitogênese, também chamada de etapa proliferativa ou de mitose, consiste numa série de divisões mitóticas sofridas pelas células descendentes de uma espermatogonia de reserva. Uma vez que a célula se divide, abandona o estado de reserva e começa um processo de diferenciação. As espermatogonias de reserva (denominadas espermatogonias A0 na rata ou As nos humanos) são células que existem desde a vida fetal e que permanecem mitoticamente inativas durante a infância. Uma vez que alcançam a puberdade começam a dividir-se em intervalos regulares, e as células filhas podem permanecer como espermatogonias de reserva ou abandonar a reserva e ingressar na dita espermatocitogênese. Uma vez abandonada a reserva, as células filhas que vão se formando em cada divisão permanecem unidas por pontes citoplasmáticas, constituindo um clone que se divide sincronicamente. As células que se formam depois de cada divisão continuam sendo espermatogonias, porém cada geração é ligeiramente diferente da anterior. Na rata, por exemplo, as espermatogonias tipo A0 ao dividir-se originam espermatogonias do tipo A1, que em sucessivas divisões formam espermatogonias dos tipos A2, A3 e A4, as quais, por sua vez, sofrem outra mitose para formar espermatogonias intermediárias e uma mais para formar espermatogonias do tipo B. Essas últimas se diferenciam (sem se dividir) em espermatócitos primários, processo em que termina a fase de espermatocitogênese, que literalmente significa processo de geração de espermatócitos. As espermatogonias tipo A0 são a fonte para a contínua produção de gametas. A metade delas se dividem e formam células iguais (as chamadas células tronco) e a outra metade forma as espermatogonias A1, que sofre novas divisões mitóticas e formam os tipos 2, 3 e 4. O tipo A4 sofre mitose para formar a intermediária (A In), que por mitose, forma a tipo B (figura 6). Esses tipos de espermatogonias podem ser identificadas em evoluções histológicas de acordo com sua organização topográfica na membrana basal dos túbulos seminíferos ou mediante seu conteúdo de heterocromatina. Outra maneira de diferenciação se baseia em marcadores moleculares específicos que distinguem as espermatogonias tronco (A0) das demais, com os fins de isolamento, desenvolvimento in vitro e transplante. As tipo B passam por mitose para formarem os espermatócitos primários; estes iniciam a primeira etapa da meiose formando os espermatócitos secundários; na segunda etapa da divisão meiótica, cada espermatócito secundário se divide e formam as chamadas espermátides. Quando o testículo alcança seu desenvolvimento total, a meiose completa-se e as espermátides originadas se convertem em espermatozoides. Um dos maiores sinais característicos desse fenômeno é o alargamento das espermátides e sua migração em direção ao lúmen do túbulo seminífero (figuras 4, 7 e 8). Figura 7: espermatogonias marcadas por imuno-histoquímica, anticorpo monoclonal TGFa (400 x). Figura 8: fases de divisões meióticas (M), espermatócitos em paquíteno (PA) e espermatócitos secundários (ES). -/- Figura 9: estádio posterior a liberação dos espermatozoides na luz do túbulo. Hematoxilina-eosina (400 x). Mediante as seis divisões mitóticas que ocorrem durante a espermatocitogênese se forma potencialmente um clone de 64 espermatócitos primários a partir de cada espermatogonia A que ingressa sobre o processo. Não obstante, algumas células sofrem apoptose em cada uma das etapas do processo, ao qual o número real formado é menor. Em outras espécies produzem-se um transcurso similar de divisões mitóticas sucessivas durante a espermatocitogênese, embora a nomenclatura utilizada possa ser distinta, por exemplo nos bovinos as duas últimas divisões mitóticas dão origem as espermatogonias de tipo B1 e B2. -/- Meiose -/- Uma vez que as espermatogonias B se diferenciam em espermatócitos primários, esses iniciam a etapa de meiose, com uma nova divisão; desta vez a divisão é do tipo meiótica. Ao completar-se a primeira divisão meiótica (meiose I) se obtém os espermató-citos secundários, que ao sofrer a segunda divisão meiótica (meiose II) dão origem as espermátides. Vale salientar que a meiose é o processo mediante o qual reduz-se a metade do número de cromossomos, pelo que as espermátides que se obtém são células haploides (1n). Os espermatócitos secundários que se formam depois da primeira divisão meiótica contém a metade do número normal de cromossomos, porém a mesma quantidade de DNA já que cada cromossomo é duplo. As espermátides formadas na conclusão da segunda divisão meiótica (figura 7), por sua vez, contém a metade dos cromossomos, e esse já não são duplos, já que se trata de células 1n. Também deve-se enfatizar que durante a meiose é relevante o entrecruzamento dos cromossomos homólogos, pelo que cada espermátide possui uma combinação única e diferente de genes paternos e maternos. Outro ponto que deve ser levado em consideração é que cada espermátide somente possui um cromossomo sexual; a metade das espermátides contém o cromossomo X herdado da mãe do macho que está levando a cabo a espermatogênese e a outra metade contém o cromossomo Y herdado de seu pai. Para cada espermatócito primário que entra no processo de meiose obtém-se cerca de quatro espermátides, pelo qual ao ser completada a meiose potencialmente se poderiam formar até 256 espermátides por cada espermatogonia que abandona a reserva e ingressa na espermatocitogênese. -/- Espermiogênese -/- Durante a espermiogênese, também chamada de fase de diferenciação, as esper-mátides sofrem, sem se dividir, uma metamorfose que as transforma em espermatozoides, os quais finalmente são liberados das células de Sertoli em direção ao lúmen do túbulo seminífero. A espermiogênese é um processo complicado e longo já que a espermátide deve sofrer complexas trocas nucleares, citoplasmáticas e morfológicas que resultam na forma-ção dos espermatozoides. Algumas dessas mudanças incluem a condensação do material nuclear para formação de um núcleo plano e denso, a eliminação do citoplasma para a constituição de uma célula pequena, a formação de uma estrutura especializada denomi-nada acrossomo ou tampa cefálica, e a formação do pescoço e da cauda (flagelo) do esper-matozoide, do que depende a sua motilidade. Durante a maior parte da espermiogênese, as espermátides se mantém com uma estreita associação com as células de Sertoli; logo, chega-se a observar, então, flagelos que se projetam em direção a luz do túbulo que pare-cem sair das células de Sertoli, sendo na realidade os flagelos dos espermatozoides que ainda não tinham sido liberados pelo lúmen. Ao liberar os espermatozoides em direção a luz do túbulo, as células de Sertoli realizam a fagocitose de parte do citoplasma dos espermatozoides (corpos residuais). Também fagocitam os restos de todas as células germinais que sofrem apoptose ou degeneram-se durante a espermatogênese. Credita-se que ao realizar essas funções as células de Sertoli podem fazer uma monitoração eficiente da espermatogênese, o que lhes permitiria emitir sinais para colaborar na regulação desse processo em nível gonodal e a nível sistêmico através da secreção de hormônios como a inibina e o estradiol. Além da inibina e activina, as células de Sertoli sintetizam outras proteínas, como a ABP (proteína ligadora de andrógenos) que serve como uma molécula de transporte de andrógenos dentro dos túbulos seminíferos, ductos deferentes e epidídimo, ou a transfer-rina, que transporta o ferro necessário para a respiração celular. -/- Resultados da espermatogênese -/- O resultado da espermatogênese não significa apenas uma simples multiplicação das células germinais (até 256 espermatozoides a partir de cada espermatogonia A1), senão que através dela são produzidos gametas haploides pequenos, móveis e com grande diversidade genética entre eles, ao mesmo tempo que se mantêm uma reversa de células mãe (espermatogonias A0) a partir das quais se poderiam originar novos ciclos de esper-matogênese durante o resto da vida do animal. -/- Controle hormonal da espermatogênese -/- Como mencionado, o FSH reproduz um importante papel para o estabelecimento das células de Sertoli durante a vida fetal e início da vida pós-natal. O começo da esper-matogênese também é estimulado pelo FSH, que atua sobre as células de Sertoli para estimular sua função e a ativação de sinais dessas células em direção as células germinais, incluindo-as a abandonar a reserva e ingressar na espermatogênese. O FSH, assim mesmo, estimula a mitose durante o resto da espermatogênese e aumenta a eficiência do processo, já que reduz a apoptose e a degeneração de espermatogonias intermediárias e do tipo B. O FSH também estimula as células de Sertoli para produzirem inibina e ABP. Uma vez iniciada a espermatogênese somente requerem níveis baixos de FSH para se mantê-la. As células de Sertoli também devem ser estimuladas pela testosterona para funcio-nar de maneira adequada; se requer também do LH hipofisário: hormônio que estimula as células de Leydig para produzir testosterona. Por sua vez, a secreção de LH e FSH é regulada pelo GnRH hipotalâmico: esse neurohormônio também faz parte do mecanismo de regulação da espermatogênese. A espermatogênese também é modulada em nível local mediante a produção de determinados fatores e interações entre as células. Dentro dos fatores locais podemos mencionar o fator de crescimento parecido com a insulina 1 (IGF-1), o fator de crescimen-to transformante beta (TGF- β), activina, ocitocina e diversas citocinas. Entre as intera-ções celulares existem tanto uniões de comunicação entre as células de Sertoli e as células germinais, como pontes citoplasmáticas entre todas as células germinais que formam o clone de células descendentes de uma espermatogonia A1. Uma vez que as células de Sertoli iniciam sua função na puberdade é possível manter experimentalmente a espermatogênese somente com testosterona, sem ser requeri-dos nenhum outro hormônio. A quantidade de espermatozoides produzidos, no entanto, é maior quando há presença do FSH. Abaixo do estímulo do FSH as células de Sertoli produzem estradiol e inibina, hormônios que geram uma retroalimentação sobre o eixo hipotálamo-hipofisário para a regulação da secreção de gonadotropinas. Em particular, a inibina reduz a secreção de FSH, pelo qual é factível que sirva como um sinal que evite uma excessiva estimulação as células de Sertoli. -/- Ciclo do epitélio seminífero -/- Em cada espécie as espermatogonias de reserva iniciam um novo processo de divi-sões celulares em intervalos fixos: a casa 14 dias no touro; 12 dias no garanhão e a cada 9 dias no cachaço (reprodutor suíno). A nova geração de células que começam a proliferar sobre a base do tubo deslocam-se em direção ao centro do túbulo a geração anterior, que por sua vez deslocam-se as gerações anteriores. Devido as mudanças que vão sofrendo cada geração celular se ajustam a tempos característicos de cada etapa, já que rodas as células em uma determinada seção do túbulo estão sincronizadas entre si pelas células de Sertoli; em cada espécie somente é possível encontrar um certo número de combinações celulares: 14 diferentes combinações no caso da rata, 8 no touro e 6 no ser humano. A sucessão de possíveis combinações até regressar a primeira combinação se conhece como o ciclo do epitélio seminífero. Na maioria das espécies os espermatozoides que são libera-dos em direção a luz do túbulo provém das células que entraram no processo de esperma-togênese quatro gerações antes que a geração que está ingressando nesse momento, pelo que a espermatogênese no touro dura ao redor de 60 dias e um pouco menos em outras espécies domésticas. Significa que os efeitos negativos das alterações na espermatogêne-se podem estar presentes até dois meses depois de que se produziram essas alterações. Como supracitado, geralmente se observa a mesma combinação celular em toda a área de uma determinada secção transversal do túbulo seminífero. No entanto, se fizermos uma série de secções, observa-se que ao longo do túbulo há uma sucessão ordenada de combinações (a primeira em uma determinada secção; a segunda combinação na seguinte secção, e assim sucessivamente em secções subsequentes até regressar a primeira combi-nação. Teremos, então, que ao início da divisão das espermatogonias A1 se produz de forma sincronizada em uma secção do túbulo, e vai-se transmitindo como uma onda peristáltica as secções adjacentes. Esse processo é denominado como onda do epitélio seminífero e graças à esse túbulo seminífero sempre tem secções em todas as etapas da espermatogênese, com o que se alcança uma produção constante de espermatozoides. -/- Alterações da espermatogênese -/- Nas espécies estacionais a espermatogênese, como já mencionado, pode reduzir-se ou inclusive suspender sua atividade fisiológica durante a época não reprodutiva dessas espécimes, porém esse processo fisiológico não pode ser considerado como uma altera-ção. No entanto, a espermatogênese só pode ser alterada pelas enfermidades ou por fatores externos. A principal causa de alterações na espermatogênese é o aumento da temperatura testicular. Por isso, os testículos são localizados na saco escrotal e são “caídos” para fora do corpo como pode-se observar nos bovinos, caprinos, ovinos, caninos e no próprio homem. A temperatura testicular deve estar cerca de 2 a 6 °C abaixo da temperatura corporal normal. As células germinais masculinas são sensíveis ao calor, pelo qual na maioria dos mamíferos os testículos se encontram fora da cavidade abdominal e existe um sofisticado sistema de termorregulação para mantê-los a uma temperatura menor que a corporal. Se a temperatura corporal for elevada ou se os testículos permanecerem na cavidade abdominal, ou ainda se os sistemas termorreguladores do testículo sejam afetados por fatores inflamatórios como edema ou falta de mobilidade testicular dentro do escroto, a temperatura do tecido testicular aumentará e a espermatogênese sofrerá alterações proporcionais ao excesso de temperatura e a duração da elevação. A espermatogênese também pode ser afetada pela exposição a hormônios ou a outras substâncias. É possível que a causa mais comum (sobretudo no homem) seja o uso de esteroides anabólicos, que elevam a concentração de andrógenos na circulação, provo-cando um feedback negativo sobre a secreção de gonadotropinas. Ao deixar de estimular-se o testículo pelas gonadotropinas, este deixará de produzir testosterona, e as concentra-ções de andrógeno exógeno nunca alcançará as altíssimas concentrações de testosterona que normalmente estão presentes a nível do tecido testicular por ser o local onde se produz o hormônio. Também se supõe que diversas substâncias com propriedades estrogênicas derivadas de processos industriais (indústria dos plásticos, hidrocarbonetos etc.) e presentes no ambiente (fatores xenobióticos) podem ser responsáveis pelas alterações na espermatogênese em diversas espécies, entre as quais se inclui o ser humano. -/- • OVOGÊNESE E FOLICULOGÊNESE -/- A ovogênese é o processo seguido pelas células germinais da fêmea para a forma-ção dos óvulos, que são células haploides. Durante a vida fetal as células germinais proliferam-se no ovário por mitose, formando um grande número de ovogonias, algumas das quais se diferenciam em ovócitos primários que iniciam sua primeira divisão meiótica para deter-se na prófase da divisão. Somente alguns desses ovócitos primários retornarão e concluirão a primeira divisão meiótica em algum momento da vida adulta do animal, dando origem a um ovócito secundário e a um corpo polar. O ovócito secundário inicia a sua segunda divisão meiótica, a qual volta a ficar suspensa até receber um estímulo apropriado, já que somente os ovócitos secundários que são ovulados e penetrados por um espermatozoide retornam e concluem a segunda divisão meiótica, dando origem a um óvulo (figura 10). O processo de ovogênese é realizado dentro dos folículos ovarianos, que também tem que sofrer um longo transcurso de desenvolvimento e diferenciação denominado foliculogênese pelo que a ovogênese como tal realiza-se dentro do marco desse último processo. Por essa razão, na seguinte seção descreverei tanto a ovogênese como a folicu-logênese, e a relação que existe entre ambos. Figura 10: representação da ovogênese. Na etapa de proliferação, as células germinais se diferen-ciam por mitose. A meiose I se caracteriza por uma prófase prolongada, ocorrendo a duplicação do DNA. Nas duas divisões, que ocorrem antes da ovulação e depois da fertilização, a quantidade de DNA é reduzida a 1n, com o fim de que a fusão dos pronúcles (singamia) pós-fertilização, seja gerado um zigoto com um número de cromossomos de 2n (diploide). -/- Geração de ovócitos primários e folículos primordiais Tanto a ovogênese como a foliculogênese iniciam-se durante a vida fetal, quando as células germinais primordiais provenientes do saco vitelino colonizam a gônada primitiva e, junto com as células somáticas z organizam-se para a formação dos cordões sexuais secundários, que se desenvolvem principalmente no córtex do ovário. Nesse período, as células germinais que colonizaram o ovário sofrem até 30 divisões mitóticas, proliferando-se até formar milhares ou milhões de ovogonias, que inicialmente formam “ninhos” constituídos cada um deles por um clone de várias ovogonias que descendem da mesma célula precursora e que se mantêm unidas por pontes citoplasmáticas, sincronizan-do suas divisões mitóticas. Nessa etapa alcança-se a máxima população de células germinais no ovário, que antes de nascer se reduzirá drasticamente por apoptose. No ovário do feto humano chegam a haver até sete milhões de células germinais que ao nascimento se reduzem a dois milhões. Os ovários fetais do bovino, de maneira análoga, chegam a ter até 2.100.000 células germinais, que ao nascimento reduzem para 130.000 aproximadamente. A redução no número de ovogonias produz-se ao mesmo tempo que essas células, que vêm dividindo-se por mitose e estão agrupadas em ninhos, iniciam sua primeira divisão meiótica para se transformarem em ovócitos primários: células germinais que se encontram em uma etapa de suspensão (diplóteno) da prófase da primeira divisão meiótica. Nesse período produz-se uma grande proporção de células germinais; as células somáticas dos cordões sexuais, por sua vez, emitem projeções citoplasmáticas que separam a isolam os ovócitos primários sobreviventes, ficando cada um deles rodeados por uma capa de células aplanadas da (pré) granulosa. Ao mesmo tempo em que se forma uma membrana basal entre as células da granulosa e o tecido intersticial do ovário. Ao ovócito primário rodeado de uma capa de células da (pré) granulosa aplanadas e delimita-das por uma membrana basal denomina-se de folículo primordial (figura 11). Nas vacas os folículos primordiais bem formados já estão presentes nos ovários a partir do dia 90 da gestação. A maioria dos folículos primordiais com os que nasce uma fêmea se manterão inativos durante um longo tempo; muitos deles durante toda a vida do animal. Nos folículos primordiais inativos tanto os ovócitos primários como as células da granulosa conservam sua forma original e mantém um metabolismo reduzido estritamente ao mínimo necessário para manter-se viáveis. Por essa razão, ao realizar um corte histológico de qualquer ovário as estruturas mais numerosas que se observam serão os folículos primordiais. No entanto, cada dia da vida de um animal, inclusive desde a vida fetal, um certo número de folículos primordiais reiniciam seu desenvolvimento, e a partir desse momento um folículo exclusivamente pode ter dois destinos: o primeiro, prosseguir seu desenvolvi-mento até chegar a ovular, e o segundo (que é muito mais frequente) encontrar em algum momento condições inadequadas que fazem fronteira com ele para parar seu desenvolvi-mento, levando-o a sofrer atresia e degenerar até desaparecer do ovário. Figura 11: sequência da foliculogênese apresentando as diferentes estruturas que podemos encontrar em cada fase. Fonte: ZARCO, 2018. Culminação da ovogênese A ovogênese somente se completará quando um ovócito primário reinicia a meio-se; completa sua primeira divisão meiótica para formar um ovócito secundário e um primeiro corpo polar e, quando, finalmente sofrer uma segunda divisão meiótica para formar um óvulo e um segundo corpo polar. Os óvulos são as células 1n que constituem os gametas femininos, pouco numerosos, grandes e imóveis. A grande maioria dos ovóci-tos primários, como veremos mais adiante, nunca retomam a meiose e, em consequência, não chegam a formar ovócitos secundários, e muitos dos ovócitos secundários tampouco sofrem uma segunda divisão meiótica, pelo que não chegam a formar os óvulos. Ao longo da vida de uma fêmea, na maioria das espécies, menos de 0,1% dos ovócitos primários (um a cada mil) chega a terminar a ovogênese, dando origem a um óvulo. O supracitado deve-se a que a ovogênese somente pode retomar-se e ser completa-da em ovócitos primários que se encontram dentro dos folículos primordiais que (uma vez ativados) vão alcançando diversas etapas de seu desenvolvimento em momentos precisos aos que encontram as condições ideais de oxigenação, nutrição, vascularização e exposição a fatores parácrinos e a exposição a concentrações de hormônios que se requerem para que o folículo continue em cada etapa de seu desenvolvimento com o processo de foliculogênese até chegar a ovular. Qualquer folículo que não esteja nessas condições ao longo do desenvolvimento sofrerá degeneração e atresia, pelo que o ovócito primário em seu interior nunca chegará ao ponto em que pode retomar a primeira divisão meiótica. No que resta da presente seção revisaremos o processo de foliculogênese em cujo marco se desenvolve a ovogênese; havemos que tomar de conta que essa última se limita ao que ocorre nas células germinais (ovogonia, ovócito primário, secundário e óvulo), pelo qual depende intimamente do desenvolvimento do folículo de que essas células formam parte. Em um princípio a ativação do folículo primordial e o desenvolvimento folicular são independentes das gonadotropinas: não se conhecem os mecanismos precisos median-te os quais um folículo primordial se ativa e reinicia seu desenvolvimento, nem como se decide quais folículos, dentre as dezenas de milhares de ou centenas de milhares presentes em um ovário se reativarão em um dia em particular. A reativação trata-se de uma liberação de influência de fatores inibidores, já que os folículos primordiais se reativam espontaneamente quando cultivados in vitro, isolados do resto do tecido ovariano. Uma vez que um folículo primordial se ativa, inicia-se um longo processo de desenvolvimento que somente depois de vários meses (ao redor de cinco meses no caso dos bovinos) o levará a um estádio em que seu desenvolvimento posterior requer a presença das gonado-tropinas; daí que se diz que as primeiras etapas do desenvolvimento são independentes das gonadotropinas. Durante a fase independente de gonadotropinas, um folículo primordial que tenha sido ativado e tenha começado a crescer; passará primeiro para a etapa de folículo primá-rio, caracterizada por conter um ovócito primário que está rodeado, por sua vez, por uma capa de células da granulosa, que não são planas, e sim cúbicas. Depois, se o folículo continuar crescendo se transformará em um folículo secundário, ao qual as células da granulosa começam a proliferar (aumentando em número) e se organizam em duas ou mais capas que rodeiam o ovócito primário. Entre o ovócito e as células da granulosa que o rodeiam se forma nesta uma zona pelúcida; ainda assim o ovócito mantém contato direto com essas células, mediante o estabelecimento de pontes citoplasmáticas que atravessam a zona pelúcida. Através dessas pontes citoplasmáticas as células da granulosa podem passar nutrientes e informação ao ovócito primário. O volume e o diâmetro do ovócito primário aumentam ao mesmo tempo que as células da granulosa proliferam-se, para incrementar as capas ao redor do ovócito. De maneira gradual o citoplasma do ovócito primário aumenta até 50 vezes seu volume e a proliferação das células continua. Esses folículos que possuem cada vez mais células e portanto mais capas de células da granulosa se denominam folículos secundários. Para evitar confusões, há a necessidade de nomen-clatura ao qual o folículo vá mudando de nome de primordial a primário e logo, de secun-dário, a terciário, por sua vez, o ovócito que encontra-se em seu interior, a todo momento, segue sendo um ovócito primário. Durante a etapa dependente de gonadotropinas, os folículos secundários começam a formar um espaço cheio de líquido, o antro folicular, desse modo se convertem em folí-culos terciários. Com a utilização de outra nomenclatura, a formação do antro marca a transição entre folículos pré-antrais (sem antro) e folículos antrais (com antro). Em algum momento dessa transição entre folículo secundário e terciário, também aparece a depen-dência de folículos em direção as gonadotropinas, pelo qual somente podem seguir crescendo na presença do hormônio luteinizante (LH) e do hormônio folículo estimulante (FSH). Nos bovinos e em outras espécies (para seu estudo), os folículos antrais são dividi-dos em pequenos, médios e grandes. Embora todos eles possuam um antro folicular, dependendo do seu grau de desenvolvimento requerem diferentes concentrações de gona-dotropinas para continuar o crescimento. Os folículos antrais mais pequenos somente re-querem concentrações baixas de LH e FSH, pelo qual podem continuar crescendo em qualquer momento do ciclo estral inclusive em animais que não estão ciclando (fêmeas em anestro pré-puberal, gestacional, lactacional, estacional). Nas etapas posteriores os folículos antrais requerem primeiro concentrações elevadas de FSH, e nas etapas finais somente podem continuar crescendo na presença de pulsos frequentes de LH, pelo qual somente os folículos que encontram-se sob concentrações apropriadas desses hormônios podem seguir crescendo. Por essa razão, nos animais que se encontram em anestro de qualquer tipo somente é possível encontrar folículos antrais pequenos ou médios, segundo a espécie, e nos animais que se encontram ciclando (estro) o maior tamanho folicular encontrado em um determinado dia do ciclo dependerá das concentrações de FSH e LH presentes nesse momento e nos dias anteriores. Um folículo que chega ao estado máximo de desenvolvimento, conhecido como folículo pré-ovulatório, ao final, somente chegará a ovular se for exposto a um pico pré-ovulatório de LH. Como supracitado, cada dia na vida de uma fêmea inicia seu desenvolvimento um certo número de folículos; a grande maioria sofrem atresia, mas depois da puberdade em cada dia do ciclo estral um ou vários folículos vão encontrando ao longo do seu desenvol-vimento concentrações hormonais que lhes permite chegar na etapa de folículo pré-ovula-tório. Somente nestes folículos, e como consequência de um pico pré-ovulatório de LH, se reinicia e completa-se a primeira divisão meiótica do ovócito primário, produzindo duas células distintas. Uma delas é o ovócito secundário, que retém praticamente todo o citoplasma. Contém, assim mesmo, em seu núcleo um par de cromossomos duplos, a outra é o primeiro corpo polar, que é exclusivamente um núcleo com uma quantidade mínima de citoplasma. Na maioria das espécies ovula-se um ovócito secundário que se encontra, então, suspendido na segunda divisão meiótica. Esta segunda divisão meiótica somente reinicia-rá e completarar-se uma vez que o espermatozoide começa a penetrar sob o ovócito secundário. Ao concluir-se a divisão se forma o segundo corpo polar e completa-se a ovogênese com o qual se obtém o óvulo, célula 1n que constitui o gameta feminino. No entanto, o óvulo existe pouco tempo como tal, já que em poucos minutos/horas (depen-dendo da espécie) se produzirá a fusão do núcleo do mesmo (pró-núcleo feminino) com o do espermatozoide (pró-núcleo masculino), com o qual se completa a fertilização e se forma um novo indivíduo (o ovo ou zigoto). -/- Ondas foliculares -/- Como mencionado supra, todos os dias um determinado número de folículos pri-mordiais se ativam e começam a crescer, os quais crescem em um ritmo característico em cada espécie. Isso provoca que em qualquer momento existam nos ovários folículos pri-mordiais (que começam a crescer em alguns dias ou semanas), assim como folículos secundários em diversas etapas do desenvolvimento, os quais iniciaram seu desenvolvi-mento em semanas ou inclusive meses (segundo o grau de desenvolvimento atual). Também em qualquer momento poderá haver folículos antrais nas etapas iniciais de seu desenvolvimento (com antros que já se podem detectar em cortes histológicos mas não são visíveis macroscopicamente). Todos esses folículos chegaram até seu estado de de-senvolvimento atual (primário, secundário ou antral pequeno), independente da etapa do ciclo estral em que sejam observados ou encontrados. Nos bovinos, os folículos que chegam ao início da etapa antral iniciaram seu desenvolvimento cinco meses antes, e todavia requerem ao redor de 42 dias para chegar ao estado pré-ovulatório. Para continuar seu desenvolvimento, os folículos antrais pequenos devem encon-trar concentrações altas de FSH, que os estimulam para prosseguir o crescimento. Cada vez que se produz uma elevação nas concentrações de FSH, esse hormônio estimula o desenvolvimento de um grupo de folículos antrais pequenos, que começaram a crescer muito tempo antes e que o dia da elevação de FSH tenha alcançado o grau de desenvolvi-mento preciso para responder com eficiência a este hormônio, o qual atuará através de seus receptores nas células da granulosa para estimular a produção de estradiol, a secreção de inibina, a produção de líquido folicular e a proliferação das células da granulosa. Um grupo de folículos antrais pequenos é assim recrutado pelo FSH para acelerar seu cresci-mento e aumentar sua produção de estradiol e inibina (figura 12). Mediante um seguimento ultrassonográfico dos ovários é possível identificar pou-cos dias depois um certo número de folículos, que por haver sido recrutados começam um período de crescimento acelerado. Durante alguns dias vários folículos crescem juntos, porém depois um deles é selecionado para continuar crescendo, enquanto que o restante do grupo deixam de fazê-lo e terminam sofrendo atresia. Através da ultrassom é possível identificar o folículo selecionado, agora chamado folículo domi-nante, já que sua trajetória de crescimento sofre um desvio com respeito a seguida pelo restante do grupo. Os folículos que não foram selecionados deixam de crescer e sofrem atresia já que deixam de possuir o suporte gonadotrópico de FSH, uma vez que as concentrações desse hormônio são suprimidos pela inibina e o estradiol produzidos pelo conjunto de folículos que conformam a onda folicular (figura 12), porém o folículo mais desenvolvido do grupo se converterá em dominante. A inibina atua diretamente a nível hipofisário para reduzir a secreção de FSH. Figura 12: onda folicular e relação dos níveis de FSH, estradiol e LH. Fonte: ZARCO, 2018. -/- Figura 13: Recrutamento, seleção e dominação folicular na espécie ovina e influência do FSH e LH nas fases. Fonte: SILVA, E. I. C. da, 2019. -/- A razão pela qual o folículo dominante é capaz de continuar seu desenvolvimento apesar da baixa nas concentrações de FSH é que o folículo é o único que alcançou o grau de progresso necessário para que apareçam os receptores para LH em suas células da granulosa. Esse processo permite ao folículo dominante ser estimulado pela LH, e que requeira baixas concentrações de FSH para manter seu desenvolvimento. A secreção de LH em forma de pulsos de baixa frequência (um pulso a cada quatro a seis horas), característica da fase lútea do ciclo estral; é suficiente para permitir que um folículo dominante continue crescendo por mais dias depois da sua seleção e que mais tarde mantenha-se viável durante alguns dias embora não aumentem de tamanho. Contu-do, se durante o período viável desse folículo não seja finalizada a fase lútea e não diminuam as concentrações de progesterona, o folículo terminará sofrendo atresia devido a exigência de um padrão de secreção acelerada de LH (aproximadamente um pulso por hora) durante o desenvolvimento pré-ovulatório, que somente pode ser produzido com a ausência da progesterona. Uma vez que um folículo dominante sofre atresia deixa de produzir inibina, pelo qual as concentrações de FSH podem elevar-se novamente para iniciar o recrutamento de outro grupo de folículos a partir da qual se origina uma nova onda folicular. Durante o ciclo estral de uma vaca podem gerar-se dois ou três ondas foliculares; somente em raros casos quatro. A etapa de dominância folicular da primeira onda na grande maioria dos casos não coincide com a regressão do corpo lúteo, pelo qual o primei-ro folículo dominante quase invariavelmente termina em atresia. Em algumas vacas o fo-lículo dominante da segunda onda ainda está viável quando se produz a regressão do corpo lúteo e acelera-se a secreção de LH, pelo qual esse segundo folículo dominante se converte em folículo pré-ovulatório e, ao final ovula. Em outros animais o segundo folícu-lo dominante também perde a sua viabilidade antes da regressão do corpo lúteo, por onde nesses animais se inicia uma terceira onda folicular, da qual surge o folículo que finalmen-te ovulará depois de produzir-se a regressão do corpo lúteo. Sem importar a onda em que se origine, uma vez que um folículo dominante é ex-posto a alta frequência de secreção de LH que se produz depois da regressão do corpo lúteo, aumenta ainda mais sua secreção de estradiol até que as altas concentrações desse hormônio comecem a exercer um feedback positivo para a secreção do LH. Isso provoca-rá a aceleração da frequência de secreção do LH até que os pulsos são tão frequentes que começam a ficar por cima e produzir-se o pico pré-ovulatório de LH, que é responsável pela realização da ovulação e a maturação final do ovócito. -/- •___DIFERENÇAS ENTRE ESPERMATOGÊNESE E OVOGÊNESE -/- Enquanto que na fêmea a ovogênese inicia-se durante a vida fetal, no macho a es-permatogênese começa na puberdade. Na fêmea, a partir de um ovócito primário se origi-na um óvulo; no macho, de um espermatócito primário se produzem, teoricamente, quatro espermatozoides. Outra característica interessante é que enquanto a fêmea já conta desde o nasci-mento com todos os ovócitos que necessitará na vida adulta, o macho necessitará chegar a puberdade para iniciar o desenvolvimento das células sexuais, já que ao nascer somente possui gonócitos precursores das células germinais, células de Sertoli e intersticiais. Na vida adulta de uma fêmea, o número de células germinais desaparece paulati-namente. Uma vez iniciada a espermatogênese no macho, a cada ciclo do epitélio seminí-fero as células germinais são renovadas mantendo a provisão para toda a vida reprodutiva. Na fêmea, a meiose sofre duas interrupções em seu transcurso, e no macho é ininterrupta. Figura 14: representação em diagramação comparativa do desenvolvimento da gametogênese. -/- Principais pontos abordados sobre as diferenças entre a gametogênese masculina e feminina: ❙ Na ovogênese a meiose contêm-se em duas ocasiões esperando acontecimentos externos para prosseguir. Já na espermatogênese não existe a suspensão da meiose. ❙ A espermatogênese é um processo contínuo, enquanto que a ovogênese pode completar exclusivamente um óvulo em cada ciclo estral; já que só pode ser completada por mais de um nas espécies que ovulam vários ovócitos no caso das porcas, cadelas, gatas etc. ❙ Na espermatogênese existem células de reserva que permitem a continuação du-rante toda a vida, enquanto que na ovogênese o número de ovócitos primários é limitado. A fêmea somente conta com os que nasceu, e eles não se dividem. ❙ Na espermatogênese obtém-se até 256 espermatozoides para cada espermatogo-nia que inicia o processo, enquanto que na ovogênese somente se obtém um óvulo a partir de cada ovócito primário. ❙ Durante a espermatogênese se produz uma metamorfose que transforma as es-permátides em espermatozoides. Na ovogênese não ocorre um processo análogo. ❙ Na espermatogênese, durante a meiose produzem-se quatro espermátides a partir de cada espermatócito primário. Na ovogênese se produz somente um óvulo a partir de cada ovócito primário; produz, ademais, dois corpos polares. ❙ Todos os óvulos que se produzem durante a ovogênese contém um cromossomo X, enquanto que a metade dos espermatozoides possuem um cromossomo Y e a outra metade um cromossomo X. ❙ Na espermatogênese produzem-se centenas ou dezenas de milhões de esperma-tozoides por dia, enquanto que na ovogênese se produz um ou alguns óvulos a cada ciclo estral. ❙ A espermatogênese produz gametas macroscópicos e com motilidade própria, enquanto que a ovogênese produz gametas grandes e imóveis. -/- REFERÊNCIAS BIBLIOGRÁFICAS -/- ABDEL-RAOUF, Mohammed et al. The postnatal development of the reproductive organs in bullswith special reference to puberty.(Including growth of the hypophysis and the adrenals). Acta endocrinologica, n. Suppl No. 49, 1960. ADONA, Paulo Roberto et al. Ovogênese e foliculogênese em mamíferos. Journal of Health Sciences, v. 15, n. 3, 2013. AERTS, J. M. J.; BOLS, P. E. 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This monograph traces the history of the concept of Gay Science, made popular by Friedrich Nietzsche through his book The Gay Science. Contrary to Nietzsche’s mistaken notion of the concept, it did not refer to a Troubadour poetics, but rather to a post-Troubadour poetics of recuperation—the complete opposite of what Nietzsche had thought. This poetry was not sung to young maidens, but instead to the Virgin Mary. The poetics of the Gay Science is found in an eight hundred page compendium (...) entitled Las leys d’amors, compiled in 1536 by Guilhem Molinier, and edited by Joseph Anglade in 1919. This post-Troubadour poetics gave rise to two schools of gaya sciensa, one in Toulouse (“Consistoire du Gai Savoir” in 1323) and the other in Barcelona (“Consistori de Barcelona” in 1338), where floral games took place. The aim here, then, is to trace the genealogy of the gay science through the cultural history of Toulouse, Barcelona, the Spanish poets of the 15th century, and its last “inheritor,” Nietzsche. -/- . (shrink)
Abstract in English, German, French and Croatian -/- In the paper “The ‘Bubbling Up’ of Subterranean Politics in Europe”, which was published in 2013 in the Journal of Civil Society, Mary Kaldor and Sabine Selchow attempted to reveal the specific qualities of the uprisings which emerged after the year 2010 in some European countries, such as Germany, Spain, Italy, England etc. According to the authors, the mode of organization which forms the main body of these emancipatory movements obtains its basic (...) logic from the world of the Internet. The use of the Internet requires a re-evaluation of negative philosophical commentary regarding technology. In the context of twentieth-century philosophy, Martin Heidegger and Herbert Marcuse are the most influential philosophers who studied the negative aspects of technology. Heidegger portrayed the destructive effects of scientific reasoning and technology on the Western culture through the criticism of the traditional Western metaphysics on a phenomenological-ontological level. Marcuse, belonging to the tradition of Western Marxism, formed his critique of technology in the context of the concept of instrumental rationality and the critique of advanced industrial society and capitalism. Although the starting points of their perspectives on technology and the underlying purposes of their critiques of technology were different, it may be asserted that both have a rather negative and almost entirely pessimistic disposition towards technology. Heidegger’s and Marcuse’s criticisms of technology will be discussed in this context and the differences and similarities between these criticisms will be shown. Finally, the paper will emphasise the question of the possibility of a positive role of technology. Technology can serve as an alternative to negative uses by shedding light on the relation between the current uprisings and the Internet. Keywords technology, rationality, freedom, enframing, criticism, revolt movements, Internet, politics //////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////// /////// Ist die Emanzipation des Menschen durch Technologie möglich? Zusammenfassung In dem Artikel „The ‘Bubbling Up’ of Subterranean Politics in Europe”, veröffentlicht im Jahre 2013 im Journal of Civil Society, versuchten Mary Kaldor und Sabine Selchow die spezifischen Qualitäten der Aufstände zum Ausdruck zu bringen, die nach 2010 in den europäischen Ländern ausbrachen – Deutschland, Spanien, Italien, England usw. Nach Ansicht der Autoren erhält der Modus der Organisation, der den Hauptkörper dieser emanzipatorischen Bewegungen bildet, seine grundlegende Logik aus der Welt des Internets. Die Analogie mit dem Internet erfor- dert eine Neubewertung der negativen Kommentare über die Technologie aus philosophischer Perspektive. Martin Heidegger und Herbert Marcuse sind die einflussreichsten Philosophen, die sich mit den negativen Aspekten der Technologie in der Philosophie des 20. Jahrhunderts befasst haben. Heidegger schilderte die zerstörerischen Auswirkungen der wissenschaftlichen Vernunft und Technologie auf die westliche Kultur durch die Kritik an der traditionellen abend- ländischen Metaphysik auf der phänomenologisch-ontologischen Ebene, während Marcuse, ein Mitglied des westlichen Marxismus, seine Kritik an der Technologie im Rahmen des Konzepts der instrumentellen Rationalität und der Kritik der fortgeschrittenen Industriegesellschaft und Kapitalismus geformt hat. Obgleich die Ansatzpunkte ihrer Perspektiven über die Technologie und die zugrunde liegenden Zwecke ihrer Kritik an der Technologie unterschiedlich waren, kann behauptet werden, dass beide eine eher negative und fast völlig pessimistische Einstellung zur Technologie hatten. In diesem Zusammenhang werden Heideggers und Marcuses Kritiken an der Technologie diskutiert sowie Unterschiede und Ähnlichkeiten zwischen den beiden Kri- tiken aufgezeigt. Abschließend unterstreicht das Paper die Frage nach der Möglichkeit einer positiven Rolle für die Technologie, die als Alternative zur negativen Perspektive dienen kann, indem sie Licht in das Verhältnis zwischen aktuellen Aufständen und Internet bringt. Schlüsselwörter Technologie, Rationalität, Freiheit, Gestell, Kritik, Revoltebewegungen, Internet, Politik //////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////// /////// L’émancipation humaine est-elle possible à travers la technologie ? Résumé Dans l’article « The “Bubbling Up” of Suberranean Politics in Europe » publié en 2013 dans Journal of Civil Society, Mary Kaldor et Sabine Selchow tentent de mettre en lumière les caractéristiques spécifiques des révoltes qui ont fait jour après 2010 dans certains pays européens – Allemagne, Espagne, Italie, Angleterre, etc. Selon nos auteures, le mode d’organisation qui a formé le corps essentiel de ces mouvements émancipatoires tire sa logique de base du monde de l’internet. Cette analogie avec l’internet requiert une réévaluation, à partir d’un point de vue philosophique, des commentaires négatifs sur la technologie. Martin Heidegger et Herbert Marcuse sont les philosophes les plus influents ayant travaillé sur les aspects négatifs de la technologie au sein de la philosophie du XXe siècle. Heidegger a dépeint les effets destructeurs de la raison scientifique et de la technologie de notre culture occidentale à travers son criticisme de la métaphysique traditionnelle occidentale à un niveau phénoménologico-ontologique, tandis que Marcuse, membre du « communisme occidentale », a formé une critique de la technologie au sein du concept de rationalité instrumentale et une critique de la société industrielle avancée et du capitalisme. Bien que le point de départ de leur perspective sur la technologie et que le but sous-jacent de leur critique diffèrent, il est possible d’affirmer que leur point commun est d’avoir posé un regard négatif et presque entièrement pessimiste sur la technologie. À cet égard, le criticisme d’Heidegger et de Marcuse vont être abordés afin d’en soulever les différences et les similarités. Enfin, cet article mettra l’accent sur la possibilité d’un rôle positif de la technologie qui pourrait servir d’alternative aux perspectives négatives en faisant la lumière sur le lien entre les révoltes actuelles et l’internet. Mots-clés technologie, rationalité, liberté, mettre en forme, criticisme, mouvements de révolte, internet, politique //////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////// /////// Je li moguća ljudska emancipacija kroz tehniku? Sažetak U članku »The ‘Bubbling Up’ of Subterranean Politics in Europe«, objavljenom 2013. u časopisu Journal of Civil Society, Mary Kaldor i Sabine Selchow pokušale su otkriti specifične značajke pobuna koje su se javila nakon 2010. godine u europskim zemljama poput Njemačke, Španjolske, Italije, Engleske itd. Prema autoricama, način organiziranja koji čini glavno tijelo ovih emancipatornih pokreta preuzima svoju osnovnu logiku iz svijeta Interneta. Analogija s Internetom zahtijeva ponovnu evaluaciju negativnih komentara o tehnici iz filozofske perspektive. Martin Heidegger i Herbert Marcuse najutjecajniji su filozofi 20. stoljeća koji su se bavili negativnim aspektima tehnike. Heidegger je prikazao destruktivne učinke znanstvene racionalnosti i tehnike na zapadnu kulturu kroz kritiku tradicionalne zapadne metafizike na fenomenološko-ontološkoj razini, dok je Marcuse, kao predstavnik zapadnoga marksizma, oblikovao svoju kritiku tehnike u kontekstu pojma instrumentalne racionalnosti te kritike razvijenog industrijskog društva i kapitalizma. Iako su polazišne točke njihovih pogleda na tehniku, kao i osnovne svrhe kritike tehnike, različite, može se reći da obojica imaju poprilično negativno i gotovo u potpunosti pesimističko shvaćanje tehnologije. U tom će se kontekstu razmotriti Heideggerova i Marcuseova kritika tehnike kao i razlike i sličnosti između tih dvaju pristupa. Zaključno će rad naglasiti mogućnost pozitivne uloge tehnike, koja može služiti kao alternativa negativnoj perspektivi osvjetljavajući odnos između nedavnih pobuna i interneta. Ključne riječi tehnologija, racionalnost, sloboda, postav, kritika, pobunjenički pokreti, Internet, politika. (shrink)
"The enterprise initiative is probably the most significant political and cultural influence to have affected Western and Eastern Europe in the last decade. In this book, academics from a range of disciplines debate Mary Douglas's distinctive Grid Group cultural theory and examine how it allows us to analyse the complex relation between the culture of enterprise and its institutions. Mary Douglas, Britain's leading cultural anthropologist, contributes several chapters."--BOOK JACKET.Title Summary field provided by Blackwell North America, Inc. All Rights Reserved.
The initial foundations to the notion that Cometan's grandparents, Irene Mary Taylor and Derrick Taylor, should be recognised for their life as laypeople in the Roman Catholic Church first emerged in January 2020 and October 2021 respectively. Irene Mary was well known for her devotion to Catholicism among her family and acquaintances, yet Cometan saw in her icon and life events an opportunity to reinvigorate Catholic fervour in England and abroad. In his own endeavour as a religious figure and philosopher (...) as the founder of Astronism, Cometan had made it clear that his paternal grandmother had played a large role in his religious life from infancy and so Irene Mary's Cause for Beatification was the culmination of this destined religious figureship. The Beatification Story of Irene Mary Taylor holds the responsibility of presenting Irene Mary for the recognition in the Roman Catholic Church in whichever capacity the Church deems suitable. The book explores the major remembered life events of Irene Mary Taylor, relates them to Catholic doctrine, and systematises them to form Irenianism, Irene Mary's eponymous Catholic system of thought. (shrink)
Mary Midgley argued that philosophy was a necessity, not a luxury. It's difficulties lie partly in the fact that, when doing it, we are struggling not only against the difficulty of the subject matter, but also certain tendencies within ourselves. I focus on two - one-way reductionism and myopic specialisation.
The story of Miss Mary Mitchell Slessor is not a story of a clairvoyant legend who existed in an abstract world but a historical reality that worked around the then Old Calabar estuary and died on the 15th of January, 1915 at Ikot Oku Use, near Ikot Obong in the present day Akwa Ibom State and was buried at “Udi Mbakara” (Whiteman’s grave) in Calabar, Cross River State. Mary was one of those early missionaries that went to villages in the (...) then Old Calabar where few missionaries dared to go in order to bring hope and light to the people that were in darkness. Through her evangelistic efforts, schools and hospitals were erected on her initiative, babies and twins saved from death, barbaric rites and customs stopped because of her undaunted love and passion for God and the people. After a centenary of death, one can easily conclude that what immortalizes a person is not what he does for himself but what he does for others. Mary Slessor’s name, work and care for twins can never be forgotten even in another century to come. The tripartite purpose of this paper is to first examine the stepping out of Mary Slessor from her comfort zone to Calabar (her initial struggle), her passion for the people of Old Calabar and her relational method of evangelism that endeared her to the heart of the people. (shrink)
According to some scholars, Mary Astell’s feminist programme is severely limited by its focus on self-improvement rather than wider social change. In response, I highlight the role of ‘virtuous friendship’ in Astell’s 1694 work, A Serious Proposal to the Ladies. Building on classical ideals and traditional Christian principles, Astell promotes the morally transformative power of virtuous friendship among women. By examining the significance of such friendship to Astell’s feminism, we can see that she did in fact aim to bring about (...) reformation of society and not just the individual. (shrink)
In the 1706 third edition of her Reflections upon Marriage, Mary Astell alludes to John Locke’s definition of slavery in her descriptions of marriage. She describes the state of married women as being ‘subject to the inconstant, uncertain, unknown, Arbitrary Will of another Man’ (Locke, Two Treatises, II.22). Recent scholars maintain that Astell does not seriously regard marriage as a form of slavery in the Lockean sense. In this paper, I defend the contrary position: I argue that Astell does seriously (...) regard marriage as a form of slavery for women and that she condemns this state of affairs as morally wrong. I also show that, far from criticizing Locke, Astell draws on key passages in his Thoughts concerning Education to urge that women be educated to retain their liberty. (shrink)
Marie Curie is the first scientist woman awarded the Nobel Prize in Physics (1903) and another in Chemistry (1911). Her life and her work summarize the tenacity, effort and passion for knowing aspects related to the reality of a new physical-chemical phenomenon: radioactivity. In this semblance, in addition to the scientific aspect, the human aspect that accompanies and sometimes overshadows the lives of great men is shown.
In discussing the obligation to love everyone, Mary Astell (1666–1731) recognizes and responds to what I call the theocentric challenge: if humans are required to love God entirely, then they cannot fulfill the second requirement to love their neighbor. In exploring how Astell responds to this challenge, I argue that Astell is an astute metaphysician who does not endorse the metaphysical views she praises. This viewpoint helps us to understand the complicated relationship between her views and those of Descartes, Malebranche, (...) Henry More, and John Norris, as well as her sophisticated approach to biblical interpretation and theology. Attending to theocentrism opens up new avenues of research in the study of early modern philosophy. It also helps us to see connections between Astell and other theocentric philosophers such as Spinoza and Anne Conway. (shrink)
One common response to the knowledge argument is the ability hypothesis. Proponents of the ability hypothesis accept that Mary learns what seeing red is like when she exits her black-and-white room, but they deny that the kind of knowledge she gains is propositional in nature. Rather, she acquires a cluster of abilities that she previously lacked, in particular, the abilities to recognize, remember, and imagine the color red. For proponents of the ability hypothesis, knowing what an experience is like simply (...) consists in the possession of these abilities. Criticisms of the ability hypothesis tend to focus on this last claim. Such critics tend to accept that Mary gains these abilities when she leaves the room, but they deny that such abilities constitute knowledge of what an experience is like. To my mind, however, this critical strategy grants too much. Focusing specifically on imaginative ability, I argue that Mary does not gain this ability when she leaves the room for she already had the ability to imagine red while she was inside it. Moreover, despite what some have thought, the ability hypothesis cannot be easily rescued by recasting it in terms of a more restrictive imaginative ability. My purpose here is not to take sides in the debate about physicalism, i.e., my criticism of the ability hypothesis is not offered in an attempt to defend the anti-physicalist conclusion of the knowledge argument. Rather, my purpose is to redeem the imagination from the misleading picture of it that discussion of the knowledge argument has fostered. (shrink)
There is a tension in Emilie Du Châtelet’s thought on mathematics. The objects of mathematics are ideal or fictional entities; nevertheless, mathematics is presented as indispensable for an account of the physical world. After outlining Du Châtelet’s position, and showing how she departs from Christian Wolff’s pessimism about Newtonian mathematical physics, I show that the tension in her position is only apparent. Du Châtelet has a worked-out defense of the explanatory and epistemic need for mathematical objects, consistent with their metaphysical (...) nonfundamentality. I conclude by sketching how Du Châtelet’s conception of mathematical indispensability differs interestingly from many contemporary approaches. (shrink)
Much early modern metaphysics grew with an eye to the new science of its time, but few figures took it as seriously as Emilie du Châtelet. Happily, her oeuvre is now attracting close, renewed attention, and so the time is ripe for looking into her metaphysical foundation for empirical theory. Accordingly, I move here to do just that. I establish two conclusions. First, du Châtelet's basic metaphysics is a robust realism. Idealist strands, while they exist, are confined to non-basic regimes. (...) Second, her substance realism seems internally coherent, so her foundational project appears successful.I have two aims in this paper. Historically, I show that du Châtelet's main source of inspiration was Christian... (shrink)
Mary Shepherd and the Causal Relation - Part One -/- Part One gives context to the life and work of Lady Mary Shepherd. It weaves together the stories of her ancestors, her own stories and the wider social, historical and philosophical context. The aim is to evoke a world from which to mark the emergence of Mary Shepherd, Scotland’s first female philosopher.
Leuridan (2011) questions whether mechanisms can really replace laws at the heart of our thinking about science. In doing so, he enters a long-standing discussion about the relationship between the mech-anistic structures evident in the theories of contemporary biology and the laws of nature privileged especially in traditional empiricist traditions of the philosophy of science (see e.g. Wimsatt 1974; Bechtel and Abrahamsen 2005; Bogen 2005; Darden 2006; Glennan 1996; MDC 2000; Schaffner 1993; Tabery 2003; Weber 2005). In our view, Leuridan (...) misconstrues this discussion. His weak positive claim that mechanistic sciences appeal to generalizations is true but uninteresting. His stronger claim, that all causal claims require laws, is unsupported by his arguments. Though we proceed by criticizing Leuridan’s arguments, our greater purpose is to embellish his arguments in order to show how thinking about mechanisms enriches and transforms old philosophical debates about laws in biology and provides new insights into how generalizations afford prediction, explanation and control. (shrink)
Mechanisms are said to consist of two kinds of components, entities and activities. In the first half of this chapter, I examine what entities and activities are, how they relate to well-known ontological categories, such as processes or dispositions, and how entities and activities relate to each other (e.g., can one be reduced to the other or are they mutually dependent?). The second part of this chapter analyzes different criteria for individuating the components of mechanisms and discusses how real the (...) boundaries of mechanisms are. (shrink)
In The Women of Grub Street (1998), Paula McDowell highlighted the fact that the overwhelming majority of women’s texts in early modern England were polemical or religio-political in nature rather than literary in content. Since that time, the study of early modern women’s political ideas has dramatically increased, and there have been a number of recent anthologies, modern editions, and critical analyses of female political writings. As a result of Patricia Springborg’s research, Mary Astell (1668-1731) has risen to prominence as (...) one of the most astute female political commentators of her day. Springborg argues for Astell’s importance as one of the first systematic critics of the philosopher John Locke, and she interprets Astell’s political thought as a reaction to Lockean Whig politics in the early reign of Queen Anne. But some scholars claim that it is a mistake to think that Astell was chiefly preoccupied with Locke, and others suggest that reading Astell in relation to Locke alone can distort our understanding of her larger political theory. In this chapter, I argue that a more accurate picture of Astell’s political outlook emerges by examining a little studied essay, ‘A Prefatory Discourse to Dr D’Aveanant’ in her 1704 work Moderation Truly Stated. In this critique of Charles Davenant’s Essays upon Peace at Home, and War Abroad (1704), Astell provides a commentary on the political ruthlessness of Niccolo Machiavelli in his Discourses on Livy. Astell’s comments reveal that, in an age in which the political vocabulary was turning to the language of rights, property, and liberty, she still subscribed to the ancient world view, and the ethical-political language of virtue and the good. My intention is to show that these ethical dimensions of Astell’s political thought are consonant with her wider philosophy. (shrink)
Mary Midgley, Iris Murdoch, Gertrude Anscombe and Philippa Foot studied together in Oxford during the war, at a time when most of the men had left the university, leaving it to them for themselves. These unique circumstances where decisive for the fact that they all went on to become successful philosophers and were able to develop their own original philosophical theories, opposing the philosophical dogmas of their time, Midgley later wrote. This claim is the point of departure for this article. (...) It has three purposes: First I try to say something about the circumstances that made it possible to develop such alternatives, and second, I try to say something about what they consist in. Finally, I ask what this story can teach us about inclusion of women in philosophy today. (shrink)
Reductionists about knowledge-wh hold that "s knows-wh" (e.g. "John knows who stole his car") is reducible to "there is a proposition p such that s knows that p, and p answers the indirect question of the wh-clause." Anti-reductionists hold that "s knows-wh" is reducible to "s knows that p, as the true answer to the indirect question of the wh-clause." I argue that both of these positions are defective. I then offer a new analysis of knowledge-wh as a special kind (...) of de re knowledge. (shrink)
This paper examines the role of reason in Shepherd's account of acquiring knowledge of the external world via first principles. Reason is important, but does not have a foundational role. Certain principles enable us to draw the required inferences for acquiring knowledge of the external world. These principles are basic, foundational and, more importantly, self‐evident and thus justified in other ways than by demonstration. Justificatory demonstrations of these principles are neither required, nor possible. By drawing on textual and contextual evidence, (...) I will show that Shepherd should have said that we know the first principles of any science, in general, and that “everything which begins to exist must have a cause”, in particular, via intuition, not via reason. Reasoning about such principles can help their self‐evidence shine through in certain cases; their justification, and our being justified in believing them, does not come from this reasoning, however. (shrink)
What are the conditions under which one biological object is a part of another biological object? This paper answers this question by developing a general, systematic account of biological parthood. I specify two criteria for biological parthood. Substantial Spatial Inclusionrequires biological parts to be spatially located inside or in the region that the natural boundary of t he biological whole occupies. Compositional Relevance captures the fact that a biological part engages in a biological process that must make a necessary contribution (...) to a condition that is minimally sufficient to one or more of the characteristic behaviors of the biological whole. Instead of emphasizing the diversity of part-whole relations in the biological world, this paper asks what biological part-whole relations have in common and what constrains their existence, in general. After presenting the two criteria for biological parthood I discuss in how far my account can cope with hard cases (e.g., redundant parts) and I reveal the merits and limits of monism. (shrink)
In the contemporary life sciences more and more researchers emphasize the “limits of reductionism” (e.g. Ahn et al. 2006a, 709; Mazzocchi 2008, 10) or they call for a move “beyond reductionism” (Gallagher/Appenzeller 1999, 79). However, it is far from clear what exactly they argue for and what the envisioned limits of reductionism are. In this paper I claim that the current discussions about reductionism in the life sciences, which focus on methodological and explanatory issues, leave the concepts of a reductive (...) method and a reductive explanation too unspecified. In order to fill this gap and to clarify what the limits of reductionism are I identify three reductive methods that are crucial in the current practice of the life sciences: decomposition, focusing on internal factors, and studying parts in isolation. Furthermore, I argue that reductive explanations in the life sciences exhibit three characteristics: first, they refer only to factors at a lower level than the phenomenon at issue, second, they focus on internal factors and thus ignore or simplify the environment of a system, and, third, they cite only the parts of a system in isolation. (shrink)
There is a growing consensus that Emilie Du Châtelet’s challenging essay “On Freedom” defends compatibilism. I offer an alternative, libertarian reading of the essay. I lay out the prima facie textual evidence for such a reading. I also explain how apparently compatibilist remarks in “On Freedom” can be read as aspects of a sophisticated type of libertarianism that rejects blind or arbitrary choice. To this end, I consider the historical context of Du Châtelet’s essay, and especially the dialectic between various (...) strands of eighteenth-century libertarianism and compatibilism. (shrink)
The article provides a short overview of some major topics in Midgley's work like animal rights, the relationship of science and art (especially poetry), and the place of normative ethics in both public and private life. Midgley was an influential promoter of taking animal rights seriously, she deflated overblown claims of several famous science popularisers like Dawkins, and argued for the importance of participating in public life actively.
In this paper I argue that it is finally time to move beyond the Nagelian framework and to break new ground in thinking about epistemic reduction in biology. I will do so, not by simply repeating all the old objections that have been raised against Ernest Nagel’s classical model of theory reduction. Rather, I grant that a proponent of Nagel’s approach can handle several of these problems but that, nevertheless, Nagel’s general way of thinking about epistemic reduction in terms of (...) theories and their logical relations is entirely inadequate with respect to what is going on in actual biological research practice. (shrink)
The central aim of this article is to specify the ontological nature of constitutive mechanistic phenomena. After identifying three criteria of adequacy that any plausible approach to constitutive mechanistic phenomena must satisfy, we present four different suggestions, found in the mechanistic literature, of what mechanistic phenomena might be. We argue that none of these suggestions meets the criteria of adequacy. According to our analysis, constitutive mechanistic phenomena are best understood as what we will call ‘object-involving occurrents’. Furthermore, on the basis (...) of this notion, we will clarify what distinguishes constitutive mechanistic explanations from etiological ones. 1 Introduction 2 Criteria of Adequacy 2.1 Descriptive adequacy 2.2 Constitutive–etiological distinction 2.3 Constitution 3 The Ontological Nature of Constitutive Mechanistic Phenomena 3.1 Phenomena as input–output relations 3.2 Phenomena as end states 3.3 Phenomena as dispositions 3.4 Phenomena as behaviours 4 Phenomena as Object-Involving Occurrents 4.1 What object-involving occurrents are and why we need them 4.2 The object in the phenomenon 4.3 The adequacy of option 5 Conclusion. (shrink)
In her 1824 monograph An Essay upon the Relation of Cause and Effect (ERCE), Lady Mary Shepherd presents a rich theory of causation that radically departs from the standard mechanistic causal model of the Early Modern period. I argue that there are significant philosophical and contextual connections between Shepherd’s causal theory in ERCE and the British Emergentist tradition that is said to begin with John Stuart Mill’s A System of Logic (1843). By comparing the two we can find a meaningful (...) emergentist strand in Shepherd's conception of the causal relation. Noticing the emergentist aspects of her causal theory can help us understand certain commitments about the nature of causation that may otherwise seem disconnected from her overall metaphysical project. An emergentist reading of Shepherd can also illuminate a new way of understanding the relation of metaphysical emergence, as the central relation of determination and dependence discovered both in scientific investigation and in ordinary empirical reasoning. (shrink)
AI systems that demonstrate significant bias or lower than claimed accuracy, and resulting in individual and societal harms, continue to be reported. Such reports beg the question as to why such systems continue to be funded, developed and deployed despite the many published ethical AI principles. This paper focusses on the funding processes for AI research grants which we have identified as a gap in the current range of ethical AI solutions such as AI procurement guidelines, AI impact assessments and (...) AI audit frameworks. We highlight the responsibilities of funding bodies to ensure investment is channelled towards trustworthy and safe AI systems and provides case studies as to how other ethical funding principles are managed. We offer a first sight of two proposals for funding bodies to consider regarding procedures they can employ. The first proposal is for the inclusion of a Trustworthy AI Statement’ section in the grant application form and offers an example of the associated guidance. The second proposal outlines the wider management requirements of a funding body for the ethical review and monitoring of funded projects to ensure adherence to the proposed ethical strategies in the applicants Trustworthy AI Statement. The anticipated outcome for such proposals being employed would be to create a ‘stop and think’ section during the project planning and application procedure requiring applicants to implement the methods for the ethically aligned design of AI. In essence it asks funders to send the message “if you want the money, then build trustworthy AI!”. (shrink)
In the last decade, the UK Government has attempted to implement improved processes and procedures in modelling and analysis in response to the Laidlaw report of 2012 and the Macpherson review of 2013. The Laidlaw report was commissioned after failings during the Intercity West Coast Rail (ICWC) Franchise procurement exercise by the Department for Transport (DfT) that led to a legal challenge of the analytical models used within the exercise. The Macpherson review looked into the quality assurance of Government analytical (...) models in the context of the experience with the Intercity West Coast franchise competition. This paper examines what progress has been made in the 8 years since the Laidlaw report in model building and best practise in government and proposes several recommendations for ways forward. This paper also discusses the Lords Science and Technology Committees of June 2020 that analysed the failings in the modelling of COVID. Despite going on to influence policy, many of the same issues raised within the Laidlaw and Macpherson Reports were also present in the Lords Science and Technology Committee enquiry. We examine the technical and organisational challenges to progress in this area and make recommendations for a way forward. (shrink)
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