Après avoir consacré à Descartes de nombreuses études, parmi lesquelles les monumentales L’homme des passions (Albin Michel, 1995) et Les Méditations métaphysiques de Descartes (PUF, 2005), ainsi que, plus récemment, Le style de Descartes (Manucius, 2013), Denis Kambouchner nous offre Descartes n’a pas dit. Ce livre contient un errata des propos prêtés à Descartes dans l’enseignement, dans les représentations collectives, dans des publications généralistes ou même dans certains travaux spécialisés, et propose de corriger quelques-unes des erreurs les plus sérieuses. D’après (...) Kambouchner, la philosophie cartésienne, en réalité très nuancée et raffinée, est régulièrement victime de simplifications excessives. (shrink)
Le Suicide par la Démocratie -une Nécrologie n pour l' Amérique et le Monde.Michael Richard Starks - 2020 - In Bienvenue en Enfer sur Terre : Bébés, Changement climatique, Bitcoin, Cartels, Chine, Démocratie, Diversité, Dysgénique, Égalité, Pirates informatiques, Droits de l'homme, Islam, Libéralisme, Prospérité, Le Web, Chaos, Famine, Maladie, Violence, Intellige. Las Vegas, NV, USA: Reality Press. pp. 296-347.details
L’Amérique et le monde sont en train de s’effondrer à cause d’une croissance démographique excessive, la plupart pour le siècle dernier, et maintenant tout cela, en raison des personnes du 3e monde. La consommation de ressources et l’ajout de 4 milliards d’euros supplémentaires vont effondrer la civilisation industrielle et provoquer la famine, la maladie, la violence et la guerre à une échelle stupéfiante. La terre perd au moins 1% de sa terre maximale chaque année, de sorte qu’il approche de 2100, (...) la plupart de sa capacité de culture alimentaire aura disparu. Des milliards vont mourir et la guerre nucléaire est presque certaine. En Amérique, cela est considérablement accéléré par l’immigration massive et la reproduction des immigrants, combinée avec des abus rendus possibles par la démocratie. La nature humaine dépravée transforme inexorablement le rêve de démocratie et de diversité en cauchemar de la criminalité et de la pauvreté. La Chine continuera à submerger l’Amérique et le monde, tant qu’elle maintiendra la dictature qui limite l’égoïsme. La cause profonde de l’effondrement est l’incapacité de notre psychologie innée à s’adapter au monde moderne, ce qui conduit les gens à traiter des personnes sans lien de parenté comme s’ils avaient des intérêts communs. L’idée des droits de l’homme est un fantasme maléfique promu par les gauchistes pour détourner l’attention de la destruction impitoyable de la terre par la maternité du 3e monde sans retenue. Ceci, plus l’ignorance de la biologie de base et de la psychologie, conduit aux illusions d’ingénierie sociale des personnes partiellement instruites qui contrôlent les sociétés démocratiques. Peu de gens comprennent que si vous aidez une personne, vous faites du mal à quelqu’un d’autre, il n’y a pas de déjeuner gratuit et chaque article que quelqu’un consomme détruit la terre au-delà de la réparation. Par conséquent, les politiques sociales partout sont insoutenables et une à une toutes les sociétés sans contrôle strict sur l’égoïsme s’effondreront dans l’anarchie ou la dictature. Les faits les plus élémentaires, presque jamais mentionnés, sont qu’il n’y a pas assez de ressources en Amérique ou dans le monde pour sortir un pourcentage significatif des pauvres de la pauvreté et les y maintenir. La tentative de le faire est la faillite de l’Amérique et de détruire le monde. La capacité de la terre à produire des aliments diminue chaque jour, tout comme notre qualité génétique. Et maintenant, comme toujours, de loin le plus grand ennemi des pauvres est d’autres pauvres et non les riches. Sans changements dramatiques et immédiats, il n’y a aucun espoir pour empêcher l’effondrement de l’Amérique, ou tout autre pays qui suit un système démocratique. (shrink)
We aim to develop a take on the meaning of works of art that builds on Dennett’s view on the nature of intentionality, namely, that the intentionality exhibited by mental phenomena is not original, but derived. Regarding the meaning of works of art, theories that hold that the meaning is determined by the intentions of the author when creating the work are considered intentionalist. Adopting the view of derived intentionality implies that it is no longer possible to maintain that the (...) semantic content of a work of art is closely linked to the creative act that gave rise to it; accordingly, intentionalist theories should be, broadly speaking, abandoned. However, we claim that one aspect of intentionalist theories is accurate and, moreover, compatible with the perspective on intentionality we adopt: The fact that part of the meaning of a work of art is given by the interpretations that arise when it is assumed that the work was produced by an agent with the purpose of transmitting something. We call this interpretative strategy the work-of-art stance and argue that it should be understood as a subtype of the intentional stance. According to our proposal, this interpretive strategy is part of a view that tries to explain the meaning of works of art as partially indeterminate, relative to a history (and not to a foundational origin) and dependent on interpretive attribution. En este artículo elaboramos una propuesta sobre el significado de las obras de arte que se apoya en la perspectiva de Dennett acerca de la naturaleza de la intencionalidad de los fenómenos mentales. De acuerdo a ella, la intencionalidad que estos exhiben no es original, sino derivada. Adoptar la perspectiva de la intencionalidad derivada implica que ya no será posible sostener que el significado de una obra de arte esté vinculado al acto creativo que le dio origen o que esté determinado por las intenciones que tuvo su autor al crearlas, como han sostenido las teorías intencionalistas. Ahora bien, creemos que hay un aspecto de estas que no es incompatible con la perspectiva de intencionalidad derivada. Se trata del hecho de que parte del significado de la obra de arte está dado por las interpretaciones que surgen sólo cuando se asume que la misma fue producida por un agente con el propósito de transmitir algo. Llamaremos a esta estrategia interpretativa actitud de la obra de arte y defenderemos que debe ser entendida como un subtipo de la actitud intencional. Esta estrategia interpretativa forma parte de una propuesta que intenta explicar el significado de las obras de arte como siendo parcialmente indeterminado, relativo a una historia y dependiente de la atribución interpretativa. (shrink)
L'éternalisme implique une forme exotique d'éternité : toute entité, aussi éphémère soit-elle et quelle que soit sa localisation dans le temps, existe relativement à toute autre localisation temporelle. Cet essai vise, premièrement, à défendre l'éternalisme en exhibant les difficultés rédhibitoires du présentisme et du non-futurisme, et deuxièmement à examiner de quelle manière l'éternalisme pourrait être amendé à l'aune d'une affirmation que l'on trouve sous la plume de certains physiciens, à savoir que, fondamentalement, le temps n'existe pas. La disparition du temps (...) est-elle compatible avec la thèse éternaliste ? Enfin, en guise de conclusion, nous examinerons brièvement une conséquence curieuse de l'éternalisme : bien que mortels, nous sommes des êtres éternels. (shrink)
La physique contemporaine pourrait bien nous livrer un enseignement incroyable, à savoir que l'espace et le temps n'existent pas fondamentalement. Je présenterai succinctement les ontologies suggérées par les deux principaux programmes de recherche en gravité quantique : la théorie des cordes et la gravité quantique à boucles. Je soutiendrai ensuite qu'il est fructueux de prendre les différentes conceptions ontologiques de la conscience en philosophie de l'esprit en modèles pour la construction de solutions au problème de l'émergence de l'espace-temps.
Physicien théoricien, philosophe de la physique et historien des théories physiques, le savant catholique français Pierre Duhem (1861-1916) a profondément marqué la pensée du vingtième siècle. Chacun connaît le Système du monde, dont les dix volumes ont contribué à la redécouverte de la science médiévale, et La théorie physique, qui a notamment donné lieu à la célèbre «thèse Duhem-Quine». Si Clio a donc gardé de Duhem le souvenir d’un grand historien des sciences et d’un philosophe perspicace de la physique, lui-même (...) cependant n’aspirait qu’à être reconnu comme physicien. Son œuvre est en effet traversée par un projet scientifique qui consiste à ordonner et à réunir les diverses branches de la physique sous l’égide de la thermodynamique dans le cadre d’une théorie représentative et non explicative du réel. C’est ce projet que Duhem a voulu réaliser dans ses publications scientifiques, exposer dans ses écrits philosophiques, et finalement cautionner par ses recherches historiques. Cependant l’investissement toujours plus important de Duhem en histoire des sciences et la présence dans son œuvre de considérations apologétiques et d’écrits patriotiques peuvent donner à penser qu’il s’est progressivement détourné de ce projet primordial au profit d’autres préoccupations. De même, les tensions qui, à l’intérieur de ce projet scientifique, subsistent entre sa volonté unificatrice et sa revendication phénoménaliste peuvent conduire à une relativisation de cette dernière, conçue comme une demande contextuelle, passagère et finalement peu significative. Sans ignorer ces préoccupations historiques, religieuses ou patriotiques, sans négliger ce conflit d’intérêt entre les deux parties constitutives du projet duhémien, cette étude entend tout d’abord réaffirmer que ce projet scientifique ne sera jamais ni abandonné, ni amputé. Toutefois, dès lors que sont maintenues la permanence, la priorité et l’intégralité de ce projet, trois paradoxes surgissent immédiatement. Si Duhem se voulait avant tout physicien et souhaitait être reconnu comme tel, par quelle extravagance de l’histoire est-il finalement connu pour ses recherches historiques et ses travaux philosophiques et non pour ce qui lui tenait le plus à cœur? S’il ne voulait être qu’un illustre physicien, pourquoi s’est-il acharné, au retour du laboratoire, à exhumer de l’oubli les manuscrits et les théories scientifiques des auteurs médiévaux? Enfin, s’il voulait vraiment établir une physique qui soit unifiée, cohérente et parfaite, pourquoi se prive-t-il du réalisme et s’embarrasse-t-il du phénoménalisme? Basée sur la correspondance inédite de Duhem, cette étude, centrée plus particulièrement sur ce troisième paradoxe, contribue finalement à élucider chacun d’eux. (shrink)
This article offers a summary of Whitehead’s life, along with bibliographical indications, and it additionnally gives reference markers to help understand how Whitehead renewed cosmology by unearthing a new understanding of a subject that would not be detached from its corporeal rootedness. Then, a more particular understanding of Whitehead’s criticism of the technoscentific project is sought, as to its absence of self-scrutiny. An additional consideration of ecology, and then religion, are offered.
Dans les études sur la corruption politique, on trouve fréquemment des retours au lieu commun que les problèmes d’abus de charge publique en vue d’un intérêt privé ne peuvent être réglés sans la magie du leadership (l’anglicisme malheureux s’impose ici), cette qualité énigmatique de commandement qui saurait mettre en place les dispositifs d’incitatifs, de surveillance et de contrôle nécessaires pour contrer les abus. Mais un tel argument mène à une aporie, car les études qui placent ainsi leur confiance dans cet (...) énigmatique leadership sont également traversées par l’idée, aussi un lieu commun, que toute autorité qui n’est pas sujette à la surveillance et au contrôle aura tendance à être corrompue. Dans cet essai, je propose de lire Le Prince de Machiavel comme une méditation sur le paradoxe suivant : l’autorité du principe est à la fois la source de la purification politique et la cause principale de la corruption. Le Prince, souvent considéré comme un texte fondateur des « leadership ethics », sera mal compris s’il n’est pas lu à la lumière de la préoccupation centrale de Machiavel républicain : la corruption. (shrink)
Le cercle herméneutique a été utilisé par tous ceux qui ont défendu la thèse de l’autonomie méthodologique des sciences humaines par rapport aux sciences naturelles. Il est généralement perçu comme un problème ontologique ou logique par les Herméneutistes. Le but de cet article est de montrer que le cercle herméneutique n’est ni l’un ni l’autre. Tout indique, plutôt, qu’il fait référence à un phénomène empirique, qui peut être étudié dans le cadre de la psycholinguistique et d’autres disciplines empiriques. Il ne (...) peut pas, par conséquent, être utilisé comme argument pour légitimer la séparation entre les sciences naturelles et les sciences humaines, et ne peut donc pas contribuer à soutenir la thèse de l’autonomie des sciences humaines. (shrink)
Alors que les phénoménologues prétendent avoir dépassé le solipsisme, la plupart n’ont en fait que repousser les frontières de l’intersubjectivité des individus humains aux individus des autres espèces. Pourtant, Husserl reconnaît l’existence d’une intersubjectivité interspécifique, c’est-à-dire d’une intersubjectivité dépassant les limites de l’espèce. Il va même jusqu’à affirmer qu’on comprend parfois mieux un animal familier qu’un humain étranger. Toutefois, même s’il admet que plusieurs animaux sont capables d’une vie de conscience subjective et qu’ils vivent dans un monde de sens partagé, (...) il ne les considère pas comme des « personnes » selon sa conception exigeante de la « personne » associée à la rationalité, à la maturité, la normalité et l’historicité. Reste qu’être une « personne », en son sens le plus primordial – et plus décisif puisque c’est celui sur lequel s’édifient des conceptions politiques,juridiques et éthiques – signifie simplement être le sujet d’un monde environnant, d’un monde commun et d’une existence biographique. Distinguer deux sens du concept de personne permet de reconnaître que les animaux ont part à la transcendantalité, qu’ils ne sont pas simplement en vie mais ont une vie à la fois biographique et communautaire, même s’ils ne sont pas en mesure de réfléchir à cette vie de conscience qui est la leur pour considérer leur place dans l’enchaînement des générations et pour adopter ce que Husserl appelle une « vocation ». La phénoménologie husserlienne des anomalies permet ainsi de reconnaître que les animaux ressortissent bien de la figure d’autrui, qu’ils sont des alter ego sujets d’une vie de conscience, et qu’à ce titre ils participent pleinement, comme les enfants, les fous et les étrangers, à la co-constitution du monde de l’esprit. (shrink)
Le sens commun distingue le corps de l’esprit. Il considère par exemple que les désirs et les souvenirs sont des phénomènes mentaux alors que les sons et les courants d’air sont des phénomènes physiques. Au sein de l’esprit, il distingue diverses facultés mentales : il considère par exemple que l’imagination est distincte de la volonté, qui est elle-même distincte de la perception. Au sein de la faculté perceptive, il distingue cinq sens : l’odorat, le goût, la vue, le toucher et (...) l’ouïe. Cette distinction entre différentes modalités perceptives s’avère tout à fait opératoire : nous n’avons le plus souvent aucun mal à répondre à la question « comment avez- vous perçu X : l’avez-vous vu, entendu, touché, ... ? ». En outre, cette distinction semble robuste : elle résiste par exemple à la co-occurrence d’expériences de modalités distinctes. Ainsi pouvons-nous voir et entendre un planeur à la fois. Enfin, nous semblons convaincus, en ce qui concerne les humains, du caractère exhaustif de cette distinction : il nous arrive certes de parler de l’intuition comme d’un sixième sens, ou de parler du sens de l’humour ou des affaires, mais ces expressions sont entendues en un sens figuré. (shrink)
En sciences sociales, les scientifiques utilisent les rapports des sujets sur leurs propres états mentaux dans leurs démarches expérimentales. Ainsi, l’introspection, ou la capacité des sujets à former des croyances sur leurs propres états mentaux, y joue un rôle important. Selon les tenants de l’introspectionnisme, l’introspection est une méthode, certes privée, mais qui permet de justifier directement des hypothèses scientifiques. Ainsi, contrairement aux méthodes utilisées dans les sciences de la nature qui se fondent uniquement sur des données publiques, les sciences (...) sociales utiliseraient des données subjectives pour justifier leurs hypothèses. Contre l’introspectionnisme, nous défendons que l’introspection n’est pas utilisée pour justifier directement les hypothèses, mais que sa place est plutôt similaire à celle d’un instrument de mesure des états et processus mentaux des sujets, susceptible d’être calibré, à la façon dont les instruments de mesure utilisés dans les sciences... (shrink)
Abstract: Economists are accustomed to distinguishing between a positive and a normative component of their work, a distinction that is peculiar to their field, having no exact counterpart in the other social sciences. The distinction has substantially changed over time, and the different ways of understanding it today are reflective of its history. Our objective is to trace the origins and initial forms of the distinction, from the English classical political economy of the first half of the 19th century to (...) the emergence of welfare economics in the first half of the 20th century. This sequential account will also serve to identify the main representative positions along with the arguments used to support them, and it thus prepares the ground for a discussion that will be less historical and more strictly conceptual. -/- Résumé : Les économistes ont coutume de distinguer entre une composante positive et une composante normative de leurs travaux, ce qui est une singularité de leur discipline, car cette distinction n'a pas de répondant exact dans les autres sciences sociales. Elle a fortement évolué au cours du temps et les différentes manières de la concevoir aujourd'hui en reflètent l'histoire. On se propose ici d'en retracer les origines et les premières formes, de l'économie politique classique anglaise de la première moitié du XIXe siècle jusqu'à l'apparition de l'économie du bien-être dans la première moitié du XXe siècle. Ce parcours séquentiel vise aussi à identifier les positions les plus représentatives et les arguments invoqués pour les soutenir, en préparant ainsi une discussion qui serait moins historique et plus strictement conceptuelle. (shrink)
Nous distinguons ordinairement le corps de l’esprit : nous parvenons aisément à concevoir (même si nous n’y croyons pas forcément) que notre esprit survive à notre corps, ou qu’il aille se loger dans un autre corps. Il y a là, pensons-nous, une véritable différence de nature. Mais bien que cette distinction nous soit très intuitive, dès lors que nous cherchons à spécifier le critère sur lequel elle repose, elle se dérobe. Tout se passe comme si nous n’avions aucun mal à (...) classer les choses d’un côté ou de l’autre de la frontière qui sépare le corps de l’esprit, mais que nous ne parvenions pas à la définir précisément. A quel critère obéissons- nous en effet lorsque nous opérons une bipartition entre phénomènes mentaux et phénomènes physiques dans un ensemble tel que : une croyance, le téléphone du salon, un aimant, l’envie d’un florentin, le Mont Blanc, la vue du Mont Blanc, un claquement de porte, un regret, le bruit d’un moulin, la connaissance du théorème de Thalès, la jalousie, la couleur de la neige, le souvenir d’un citronnier à Menton ? Nous serions probablement tous d’accord pour ranger du côté des phénomènes physiques le téléphone du salon, le claquement de porte, la couleur de la neige, l’aimant, le Mont Blanc et le bruit du moulin ; et du côté des phénomènes mentaux la croyance, l’envie d’un florentin, le regret, la vue du Mont Blanc, la connaissance du théorème de Thalès, la jalousie et le souvenir d’un citronnier de Menton. Mais nous divergerions probablement si nous avions à formuler le critère d’après lequel nous avons opéré cette bipartition. La première chose à faire est donc de tenter d’examiner les critères qui peuvent nous permettre d’établir la distinction entre le corps et l’esprit afin de retenir le plus pertinent. Dans la mesure du possible, celui-ci devra être à la fois informatif (ne pas nous renvoyer simplement à la distinction intuitive que nous pratiquons quotidiennement) et neutre (par exemple être acceptable aussi bien par un dualiste que par un matérialiste). Une fois cette distinction établie, nous serons en mesure de poser trois problèmes. (shrink)
David Lewis n’a pas développé de philosophie complète de la religion à proprement parler mais il s’est penché précisément sur différents thèmes religieux comme le rapport entre Dieu et le possible, l’argument ontologique ou la théodicée. Bien que dénuées de toute systématicité, les publications de Lewis sur le religieux défendent un athéisme très argumenté. L'article vise à montrer comment son athéisme s'articule à l'existence d'une pluralité de dieux.
Résumé Le débat holisme-réductionnisme se structure autour de trois domaines sémantiques : l 'ontologie, la méthodologie et l'épistémologie. Généralement, une méthodologie analytique s'accompagne d'une ontologie atomiste et de la réduction des lois et théorie des niveaux d'organisation supérieurs aux lois et théorie des niveaux inférieurs. Par contre, une ontologie holiste, relationnelle peut s'accorder au concept d'émergence. En conséquence dans l'élaboration des lois et théories d'un phénomène appartenant à un niveau donné la prise en compte du niveau d'organisation supérieurs se révélera (...) déterminante. Les propositions philosophiques anti-mécanicistes de précurseur tels que Bradley, S. Alexander, A.N. Whitehead, C.L. Morgan, D.C. Broad, même en restant au niveau d'une forme de proto-émergentisme représentent le fondement épistémologique à partir duquel s'est développée une méthodologie véritablement émergentiste. Abstract The holism-reductionism debate is structured around three areas of semantics: ontology, methodology and epistemology. As a general rule, an analytical methodology goes with an atomist ontology, and the reduction of laws and theories from the higher levels of organisation to the laws and theories of lower levels. On the other hand, a holistic and relational ontology can be in unison with the concept of emergence. As a consequence, in elaborating laws and theories of a phenornenon of a given level, taking into account that the higher level of organisation will be determinant. The philosophical and anti-mechanistic propositions of precursors such as F. Bradley, S. Alexander, A.N. Whitehead, C.L. Morgan, D.C. Broad, even remaining at the level of a kind of proto-emergentism represent the epistemological basis on which a true emergentist methodology has been developed. (shrink)
L'un des livres les plus lus au monde, considéré comme une métaphore de la condition humaine et adapté à une variété d'interprétations, Les Aventures de Pinocchio a eu un impact majeur sur la culture mondiale. Le livre répond à une prérogative qui n'appartient qu'aux chefs-d'œuvre : celle d'être hors du temps. Le livre se concentre sur l'enquête psychologique de son personnage central Pinocchio, tout en essayant de découvrir une humanité perdue dans le vide de la technologie et de la science. (...) Le mythe de Pinocchio est utilisé pour condamner la culture de la violence et du consumérisme. Collodi utilise avec succès les interactions métaphoriques, les bipolarités et les miracles ambigus. L'identité de Pinocchio est souvent jouée à la limite, imaginée par lui-même et par tous ceux qu'il rencontre en cours de route. Pinocchio est le nom de la vie à la fois inorganique, humaine et animale. Les Aventures de Pinocchio explorent comment les expériences acquises dans l'espace hétérotopique donnent à l'individu la capacité de changer la vision panoramique, et comment ces expériences peuvent finalement nous montrer comment nous pouvons récupérer ou restaurer notre existence en tant que sujets individuels. -/- CONTENU: -/- Résumé Carlo Collodi Les Aventures de Pinocchio Pinocchio Le mythe La psychologie La dualité L'hétérotopie L'identité Intelligence artificielle L'humanisme Le devenir Le Démiurge L'éducation Bibliographie -/- DOI: 10.13140/RG.2.2.31269.63204. (shrink)
Le respect de la vie privée et de l’intimité est un droit reconnu aux usagers des services de santé et des services sociaux par différents codes d’éthique, par la Charte des droits et libertés de la personne du Québec et par la Loi sur les services de santé et les services sociaux. Pour autant, la signification que prend ce droit demeure incertaine. Il n’y a pas une signification, mais bien des significations. S’appuyant sur un important travail d’observation dans deux comités (...) d’éthique clinique situés dans des établissements de santé et de services sociaux, les auteurs présentent et analysent ici un certain nombre de situations litigieuses dans lesquelles une interprétation du droit à la vie privée et à l’intimité a été faite. Au terme de l’exercice, il ressort entre autres que, selon les situations analysées, les discussions qui se font dans les CÉC conduisent à des modalités différentes (« déplacement et hiérarchisation », « opposition et évitement », « ouverture et compromis », « élargissement et remise en question ») qui ont pour effet de changer le regard porté sur l’usager et plus spécifiquement de faire comprendre son point de vue. En outre, si le droit à la vie privée et à l’intimité contribue à modifier l’interprétation que l’on se fait d’une situation ou des usagers, il est lui-même objet d’interprétation. C’est la diversité de sens qu’il peut prendre qui lui préserve son pouvoir d’interroger. (shrink)
Nonism refers to the attitude of whoever is neither pro nor cons a given issue. Midway between affirmation and denial, or truth and falsity, the nonist says neither “yes” nor “no” and intrigues by his lack of clear answer to any related question. What does (s)he say, if any, and what is the sense of such an attitude? Through the special case of politics, three sorts of nonists are depicted in the following: the nonist by default, the nonist by interest, (...) and the nonist by absurdity. The first cannot say anything else and the second does not want to, whilst the third paves a new way towards a refoundation of political discourse. The conditions of possibility of such a refoundation rely upon the dialectical relationship between two distinctive rationales, namely: the world of theoretical ideas, and the world of events. The resulting contradiction witnesses the crisis of political activity, and some output solutions will be exposed accordingly. -/- Le ninisme désigne l’attitude de celui qui n’est ni pour, ni contre un thème donné. A mi- chemin entre l’affirmation et la négation, ou la vérité et la fausseté, le niniste ne dit ni « oui » ni « non » et intrigue par son absence de réponse claire à une question posée. Que dit-il au juste, et quel est le sens de son attitude ? A travers le cas précis du domaine politique, trois types de ninistes seront décrits dans ce qui suit : le niniste par défaut, le niniste par intérêt, et le niniste par l’absurde. Le premier ne peut se prononcer autrement et le deuxième ne le souhaite pas, tandis que le troisième ouvre la voie en vue d’une refondation du discours politique. Les conditions de possibilité de cette refondation dépendent du rapport dialectique entre deux logiques distinctes : le monde des idées théoriques et le monde réel des événements. La contradiction qui en résulte est à l’image d’une activité politique en crise, et quelques solutions de sortie seront envisagées. (shrink)
Russell prétend qu’un examen des croyances est indispensable pour définir nos raisonnements quotidiens et comprendre ce que les philosophes entendent par la notion de vérité. Cela étant, l’auteur considère qu’une étude de ces croyances n’a aucun rapport avec la logique, laquelle concerne uniquement le vrai et le faux. En d’autres termes, Russell associe croyance et psychologie tout en réservant le domaine de la logique au thème de la proposition, vraie ou fausse par définition. Une certaine théorie de la vérité sous-tend (...) son rejet primordial d’une logique épistémique ; si la croyance a un intérêt philosophique, c’est parce que Russell se sert de son examen pour discerner la théorie de la vérité que défendent plusieurs philosophes : la théorie de la vérité-cohérence est une cible principale du Britannique, qui défend pour sa part une théorie de la vérité-correspondance en caractérisant la proposition par sa relation de correspondance ou de non-correspondance avec un fait. (shrink)
Dans cet article, nous introduisons le lecteur à une énigme qui a émergé récemment dans la littérature philosophique : celle de l’influence de nos évaluations morales sur nos intuitions au sujet de la nature des actions intentionnelle. En effet, certaines données issues de la philosophie expérimentale semblent suggérer que nos jugements quant au statut intentionnel d’une action dépendent de notre évaluation de ladite action. De nombreuses théories ont été proposées pour rendre compte de ces résultats. Nous défendons la thèse selon (...) laquelle aucune des théories existantes n’est satisfaisante et que le mystère reste pour l’instant entier. (shrink)
Nous comparons les notions d’usage et de signification chez Ludwig Wittgenstein et Martin Heidegger. Contrairement à Jocelyn Benoist, nous pensons que l’analogie entre Wittgenstein et Heidegger n’est pas superficielle. La métaphysique de Heidegger explicite certaines présuppositions implicites de la seconde philosophie de Wittgenstein. Le pragmatisme naturaliste de Wittgenstein peut être théorisé. Notamment la notion wittgensteinienne d’usage, ou de jeu de langage, peut être comprise comme une pratique à la fois naturelle et normative régie par des règles. -/- Wittgenstein’s notions of (...) use and meaning are compared with the corresponding Heidegger’s ones. Unlike Jocelyn Benoist, we suggest that the analogy between Wittgenstein and Heidegger is not superficial. Heidegger’s metaphysics makes explicit some of the implicit presuppositions of Wittgenstein’s philosophy. Wittgenstein’s naturalistic pragmatism can be theorized. In particular, Wittgenstein’s notion of use, or language game, can be understood as both natural and normative rule- governing practice. (shrink)
Dans le cas de la pandémie COVID-19, il y a quelques signes d'un changement de paradigme, y compris la disparition soudaine de l'idéologie du « mur »: « une toux a suffi à rendre soudain impossible d'échapper à la responsabilité de chacun envers tous les êtres vivants pour le simple fait qu'il fait partie de ce monde, et le désir d'en faire partie ». Le tout est toujours en partie impliqué, car tout est, en un sens, dans tout et dans (...) la nature il n'y a pas de régions autonomes qui font exception. Le virus semble restaurer la suprématie qui appartenait autrefois à la politique. L'une des vertus du virus est sa capacité à générer une idée plus sobre de la liberté: être libre signifie faire ce qui doit être fait dans une situation précise. DOI: 10.13140/RG.2.2.12245.24808. (shrink)
Le texte suivant s'appuie assez largement sur des informations scientifiques de la biologie végétale. Ce choix de philosopher à partir de la technicité et de l'historicité des objets botaniques correspond à un parti pris. La proximité de l’humain à ses objets d’étude, sa tendance à anthropomorphiser, voire anthropocentrer, les observations ou les problèmes qui se présentent à lui, a fait l’objet de multiples réflexions philosophiques et épistémologiques. Kant, pour qui « tout intérêt est finalement pratique [...] même celui de la (...) raison spéculative n’est que conditionné et n’est complet que dans l’usage pratique » 1 , Bachelard, qui appelle à « substituer à la notion anthropomorphe de cause la notion scientifique de fonction » 2 , ou Canguilhem pour qui « l’anthropocentrisme est plus aisé à rejeter que l’anthropomorphisme [...] Peut-on être biologistes sans se sentir du côté des vivants ? » 3 . Ces réflexions ne sont-elles pas toujours centrées sur les modes de connaissance ou de pensée de l’humain, alors que les « objets d’étude » en question demeurent souvent dans un certain flou, voire une large indétermination ? La démarche suivie ici tente d’aller dans une autre direction. Elle interroge les effets de l’anthropocentrisation d’objets spécifiques à la biologie végétale, envisagée aussi bien dans sa profondeur historique que dans ses développements techniques récents. Nous tentons ici un pari : une analyse précise de nos connaissances botaniques, actuelles et passées, peut nourrir la réflexion philosophique sur notre rapport aux plantes et, à travers elles, sur nous-mêmes. (shrink)
La première chose que nous devons garder à l’esprit est que lorsque nous disons que la Chine dit ceci ou la Chine fait cela, nous ne parlons pas du peuple chinois, mais des sociopathes qui contrôlent le PCC -- Parti communiste chinois, c’est-à-dire, les sept tueurs en série sociopathes seniles (SSSSK) du Comité permanent du PCC ou des 25 membres du Politburo etc. Les plans du PCC pour la Seconde Guerre mondiale et la domination totale sont énoncés très clairement dans (...) les publications et les discours du gouvernement chinois et c’est le « rêve chinois » de Xi Jinping. C’est un rêve seulement pour la petite minorité (peut-être quelques dizaines à quelques centaines) qui gouvernent la Chine et un cauchemar pour tout le monde (y compris 1,4 milliard de Chinois). Les 10 milliards de dollars par an leur permettent, à eux ou à leurs marionnettes, de posséder ou de contrôler des journaux, des magazines, des chaînes de télévision et de radio et de placer des fausses nouvelles dans la plupart des grands médias partout dans le monde chaque jour. En outre, ils ont une armée (peut-être des millions de personnes) qui troll tous les médias de placer plus de propagande et de noyer des commentaires légitimes (l’armée de 50 centimes). En plus de dépouiller le monde des ressources de 3rd, une poussée majeure de l’initiative de des centaines de milliards de dollars Belt and Road est la construction de bases militaires dans le monde entier. Ils forment le monde libre dans une course aux armements massive de haute technologie qui fait la guerre froide avec l’Union soviétique ressembler à un pique-nique. Bien que le SSSSK, et le reste de l’armée mondiale, dépensent des sommes énormes sur le matériel avancé, il est très probable que WW3 (ou les petits engagements qui l’ont précédé) sera dominé par les logiciels. Il n’est pas hors de question que le SSSSK, avec probablement plus de pirates (codeurs) travaillant pour eux, puis tout le reste du monde combiné, va gagner de futures guerres avec un minimum de conflit physique, juste en paralysant leurs ennemis via le net. Pas de satellites, pas de téléphones, pas de communications, pas de transactions financières, pas de réseau électrique, pas d’Internet, pas d’armes de pointe, pas de véhicules, de trains, de navires ou d’avions. Il n’y a que deux voies principales pour enlever le PCC, libérer 1,4 milliard de prisonniers chinois, et mettre fin à la marche lunatique à la Seconde Guerre mondiale. Le pacifique est de lancer une guerre commerciale tous avare pour dévaster l’économie chinoise jusqu’à ce que l’armée en ait marre et démarre le PCC. Une alternative à la fermeture de l’économie chinoise est une guerre limitée, comme une frappe ciblée par dire 50 drones thermobares sur le 20e Congrès du PCC, lorsque tous les membres supérieurs sont en un seul endroit, mais qui n’aura pas lieu avant 2022 afin que l’on puisse frapper la réunion plénière annuelle. Les Chinois seraient informés, au fur et à mesure de l’attaque, qu’ils devaient déposer les armes et se préparer à organiser des élections démocratiques ou à être regroupés dans l’âge de pierre. L’autre alternative est une attaque nucléaire tous anch, une attaque nucléaire. La confrontation militaire est inévitable compte tenu de la voie actuelle du PCC. Il se produira probablement sur les îles de la mer de Chine méridionale ou Taiwan dans quelques décennies, mais comme ils établissent des bases militaires dans le monde entier, il pourrait se produire n’importe où (voir Tigre accroupi, etc.). Les conflits futurs auront des aspects difficiles et souples avec les objectifs déclarés du PCC de mettre l’accent sur la cyberguerre par le piratage et le paralysage des systèmes de contrôle de toutes les communications militaires et industrielles, l’équipement, les centrales électriques, les satellites, Internet, les banques, et tout appareil ou véhicule connecté au net. Les SS sont lentement sur le terrain d’un éventail mondial de sous-marins ou de drones sous-marins habités et autonomes capables de lancer des armes conventionnelles ou nucléaires qui peuvent rester dormants en attendant un signal de la Chine ou même à la recherche de la signature de navires ou d’avions américains. Tout en détruisant nos satellites, éliminant ainsi la communication entre les États-Unis et nos forces dans le monde entier, ils utiliseront les leurs, en conjonction avec des drones pour cibler et détruire nos forces navales actuellement supérieures. Bien sûr, tout cela se fait de plus en plus automatiquement par l’IA. De loin le plus grand allié du PCC est le parti démocrate des États-Unis. Le choix est d’arrêter le PCC maintenant ou regarder comme ils prolongent la prison chinoise sur le monde entier. Ceux qui s’intéressent à d’autres détails sur le chemin fou de la société moderne peuvent consulter mes autres œuvres telles que Suicide by Democracy-an Obituary for America and the World th Edition 2020 et Suicidal Utopian Delusions in the 21st Century: Philosophie, Nature Humaine et l’effondrement de la civilisation 4e ed (2020) . (shrink)
Il ya quelques années, j’ai atteint le point où je peux généralement dire à partir du titre d’un livre, ou du moins à partir des titres chapitre, quels types d’erreurs philosophiques seront faites et à quelle fréquence. Dans le cas des travaux théoriquement scientifiques, ceux-ci peuvent être largement limités à certains chapitres qui cire philosophique ou essayer de tirer des conclusions générales sur le sens ou la signification à long terme de l’œuvre. Normalement, cependant, les questions scientifiques de fait sont (...) généreusement entrecoupées de charabia philosophique quant à ce que ces faits signifient. Les distinctions claires que Wittgenstein a décrites il y a environ 80 ans entre les questions scientifiques et leurs descriptions par divers jeux linguistiques sont rarement prises en considération, et on est donc tour à tour séduit par la science et consterné par son analyse incohérente. Il en est de même pour ce volume. Si l’on veut créer un esprit plus ou moins comme le nôtre, il faut avoir une structure logique de rationalité et une compréhension des deux systèmes de pensée (théorie du double processus). Si l’on veut philosopher à ce sujet, il faut comprendre la distinction entre les questions scientifiques de fait et la question philosophique de la façon dont le langage fonctionne dans le contexte en cause, et de la façon d’éviter les pièges du réductionnisme et du scientisme, mais Kurzweil, comme la plupart des étudiants de comportement, est largement désemparé. Il est enchanté par les modèles, les théories et les concepts, et l’envie d’expliquer, tandis que Wittgenstein nous a montré que nous n’avons qu’à décrire, et que les théories, les concepts, etc., ne sont que des moyens d’utiliser le langage (jeux linguistiques) qui n’ont de valeur que dans la mesure où ils ont un test clair (les véridiques clairs, ou comme John Searle (le critique le plus célèbre de l’IA) aime à dire, claire conditions de satisfaction (COS)). J’ai essayé de donner un début à ce sujet dans mes écrits récents. (shrink)
À l'aube de la troisième décennie du XXIe siècle, l'existence de l'humanité est devenue hautement périlleuse. Nous abattons nos forêts, épuisons nos aquifères d'eau douce et perdons nos sols vitaux. Nous enlevons la vie de nos océans et la remplaçons par des centaines de millions de tonnes de déchets plastiques. Nous inondons notre environnement de produits chimiques industriels toxiques. Notre pollution est à l'origine du changement climatique qui provoque des vagues de chaleur, des sécheresses et des incendies de forêt qui (...) déchirent le tissu de la vie sur les continents. Et nous mettons au monde de nouvelles générations, des millions qui ont besoin d'accéder aux ressources d'une existence digne. La portée et l'ampleur des menaces à la vie augmentent jour après jour. Ce n'est pas un mode de développement durable. La cause profonde de nos maux provient d'une façon de penser erronée. Qu'est-ce que cela signifie exactement? cela signifie que nous nous considérons principalement comme des êtres matériels, tout en niant notre nature spirituelle. Parce quenous pensons que nous existons en tant qu'êtres matériels et rien de plus, nous accordons la importance à la protection de notre corps contre les dommages et à la prolongation de notre existence matérielle. Notre nature spirituelle, si elle est considérée du tout, est traitée comme un aspect secondaire de notre être physique, quelque chose à ne pas prendre au sérieux. Pour nous, les seules choses qui comptent sont les phénomènes qui apparaissent dans le monde matériel - des choses qui peuvent être vues, ou entendues, ou touchées, ou mesurées, mais nous savons que nos sens nous trompent, les sens sont une construction du cerveau . Ce que nous considérons comme un monde réel est une illusion. La domination de la pensée positiviste et matérialiste conduit à l'irrationalité et à la destruction. Mais où cette approche nous a-t-elle menés ? Cela nous a-t-il apporté un sentiment de bonheur et d'épanouissement ? Plutôt que de vivre chaque jour dans un esprit de coopération joyeuse, avec nos cœurs remplis d'espoir brillant et d'anticipation heureuse, nous avons isolé la -/- TRADUCTION 1 prépublication des Lettres académiques. nous démarquer des autres et les considérait comme des rivaux ou des ennemis. Nos pensées sont inondées de suspicion, de peur et de cupidité, conduisant à un cycle sans fin de guerre, de pauvreté, de famine et de destruction de l'environnement. À moins que nous ne nous réveillions bientôt et que nous ne prêtions attention à notre nature spirituelle, il n'y aura pas d'avenir pour l'humanité sur Terre. Les mots sont la vie. Les mots sont légers. Les mots sont le pouvoir. Les mots sont énergie. Les mots sont la vérité. Les mots peuvent animer et les mots peuvent aussi tuer. Les mots peuvent donner de l'espoir ou nous plonger dans le désespoir. Les gens utilisent des mots pour construire la paix et utilisent des mots pour faire la guerre. Les mots peuvent créer des murs entre les cultures, les religions et les nations. Et les mots peuvent aussi construire des ponts. L'existence d'un individu, d'une famille, d'une communauté, d'un pays et de notre planète est conduite au bien ou au mal par le pouvoir des mots que nous prononçons. Les mots que nous prononçons sont responsables de tout ce qui se passe dans ce monde. Nous devons donc être responsables des paroles que nous prononçons. Au nom des générations futures, j'espère que chacun de nous fera tout ce qui est en son pouvoir pour ne dire que des mots clairs et lumineux, afin qu'un jour, nos descendants naissent dans un monde rempli de lumière. Il n'y a pas de temps à perdre. À partir de ce moment précis, j'espère que nous examinerons tous de près les mots que nous avons utilisés et que nous ferons des efforts constants pour les remplir de luminosité. Personne ne changera nos vies à notre place. Personne ne changera le monde à notre place. Il est temps pour chacun de nous de reconnaître le pouvoir créatif prodigieux qui se dégage de chaque mot que nous prononçons et de ne prononcer consciemment que des mots remplis de gratitude, d'encouragement et de bonnes intentions. À partir de ce moment, choisissons des mots qui résonnent d'amour et de pardon pour nous-mêmes et pour les autres. Nous pouvons certainement le faire si nous ne faisons qu'un pas en avant. Un pas à la fois, un mot à la fois, nous pouvons déraciner les germes de la tragédie et de l'isolement dans notre conscience et les convertir en vagues de bonheur et de réconciliation. Pour nousmêmes, pour la Terre Mère et pour les générations futures, utilisons des mots qui contribuent à l'évolution positive de l'humanité sur Terre. (shrink)
La première chose que nous devons garder à l'esprit est que lorsque vous dites que la Chine dit ceci ou la Chine fait cela, nous ne parlons pas du peuple chinois, mais des sociopathes qui contrôlent le PCC -- Parti communiste chinois, c'est-à-dire les sept tueurs en série sociopathiques séniles (SSSSK) de l'E e Comité permanent du PCC ou des 25 membres du Politburo, etc. -/- Les plans du PCC pour la Troiseme Guerre mondiale et la domination totale sont énoncés (...) très clairement dans les publications et les discours du gouvernement chinois et c'est le « rêve chinois » de Xi Jinping. C'est un rêve seulement pour la petite minorité (peut-être quelques dizaines à quelques centaines) qui gouvernent la Chine et un cauchemar pour tout le monde (y compris 1,4 milliard de Chinois). Les 10 milliards de dollars par an leur permettent, eux ou leurs marionnettes, de posséder ou de contrôler des journaux, des magazines, des chaînes de télévision et de radio et de placer des fausses nouvelles dans la plupart des grands médias partout chaque jour. En outre, ils ont une armée (peut-être des millions de personnes) qui troll tous les médias plaçant plus de propagande et de noyer les commentaires légitimes (l'armée de 50 cents). -/- En plus de dépouiller le 3e monde des ressources, l'une des grandes orientations de l'initiative Belt and Road, qui s'est portée à plusieurs milliards de dollars, consiste à construire des bases militaires dans le monde entier. Ils forcent le monde libre dans une course aux armements massive de haute technologie qui fait de la guerre froide avec l'Union soviétique ressembler à un pique-nique. -/- Bien que le SSSSK, et le reste de l'armée du monde, dépensent d'énormes sommes sur le matériel de pointe, il est très probable que WW3 (ou les petits engagements qui y ont précédé) sera dominé par le logiciel. Il n'est pas hors de question que le SSSSK, avec probablement plus de pirates (codeurs) travaillant pour eux, puis tout le reste du monde combiné, va gagner de futures guerres avec un conflit physique minimal, juste en paralysant leurs ennemis via le net. Pas de satellites, pas de téléphones, pas de communications, pas de transactions financières, pas de réseau électrique, pas d'Internet, pas d'armes avancées, pas de véhicules, trains, navires ou avions. -/- Il n'y a que deux voies principales à enlever le CCP, libérant 1,4 milliard de prisonniers chinois, et mettant fin à la marche folle à WW3. Le pacifique est de lancer une guerre commerciale tous adhérences pour dévaster l'économie chinoise jusqu'à ce que l'armée en ait marre et démarre le PCC. -/- Une alternative à la fermeture de l'économie de la Chine est une guerre limitée, comme une frappe ciblée par dire 50 drones thermobares sur le 20e Congrès du PCC, lorsque tous les membres supérieurs sont en un seul endroit, mais qui n'aura pas lieu jusqu'en 2022 afin on pourrait frapper à la réunion plénière annuelle. Les Chinois seraient informés, au fur et à mesure de l'attaque, qu'ils devaient déposer les armes et se préparer à tenir des élections démocratiques ou à être nuked dans l'âge de pierre. L'autre alternative est une attaque nucléaire tous adhérences. La confrontation militaire est inévitable compte tenu de la trajectoire actuelle du PCC. Il se produira probablement au-dessus des îles dans la mer de Chine méridionale ou à Taïwan dans quelques décennies, mais pendant qu'ils établissent des bases militaires dans le monde entier il pourrait se produire n'importe où (voir Tigre accroupi etc.). Les conflits futurs auront des aspects de hardkill et de softkill avec les objectifs déclarés du CCP pour souligner la cyberguerre en piratant et paralysant des systèmes de commande de toutes les communications militaires et industrielles, équipements, centrales électriques, satellites, internet, banques, et tout appareil ou véhicule connecté au réseau. Les SS sont lentement sur le terrain d'un éventail mondial de sous-marins de surface et autonomes habités et autonomes ou des drones capables de lancer des armes conventionnelles ou nucléaires qui peuvent rester en sommeil en attendant un signal de la Chine ou même à la recherche de la signature de navires ou d'avions américains. Tout en détruisant nos satellites, éliminant ainsi la communication entre les États-Unis et nos forces dans le monde entier, ils utiliseront les leurs, en conjonction avec des drones pour cibler et détruire nos forces navales actuellement supérieures. Bien sûr, tout cela est de plus en plus fait automatiquement par l'IA. (shrink)
Depuis Gintis est un économiste senior et j’ai lu certains de ses livres précédents avec intérêt, je m’attendais à un peu plus de perspicacité dans le comportement. Malheureusement, il fait les mains mortes de la sélection de groupe et la phénoménologie dans les pièces maîtresses de ses théories du comportement, et cela invalide en grande partie le travail. Pire encore, puisqu’il montre un si mauvais jugement ici, il remet en question tout son travail précédent. La tentative de ressusciter la sélection (...) de groupe par ses amis à Harvard, Nowak et Wilson, il y a quelques années, c’était l’un des principaux scandales en biologie au cours de la dernière décennie, et j’ai raconté la triste histoire dans mon article 'Altruism, Jesus and the End of the World-how the Templeton Foundation bought a Harvard Professorship and attacked Evolution, Rationality and Civilization -- A review of E.O. Wilson 'The Social Conquest of Earth' (2012) et Nowak and Highfield 'SuperCooperators' (2012).' Contrairement à Nowak, Gintis ne semble pas être motivé par le fanatisme religieux, mais par le fort désir de générer une alternative aux sombres réalités de la nature humaine, facilitée par le manque (quasi universel) de compréhension de la biologie humaine fondamentale et le slateisme vierge des scientifiques comportementaux, d’autres universitaires et du grand public. Gintis attaque à juste titre (comme il l’a fait à maintes reprises) les économistes, les sociologues et d’autres scientifiques du comportement pour ne pas avoir un cadre cohérent pour décrire le comportement. Bien sûr, le cadre nécessaire pour comprendre le comportement est évolutif. Malheureusement, il ne parvient pas à en fournir un lui-même (selon ses nombreux critiques et je suis d’accord), et la tentative de greffer le cadavre pourri de la sélection de groupe sur toutes les théories économiques et psychologiques qu’il a généré dans ses décennies de travail, n’a fait qu’invalider tout son projet. Bien que Gintis fasse un vaillant effort pour comprendre et expliquer la génétique, comme Wilson et Nowak, il est loin d’être un expert, et comme eux, le calcul l’aveugle juste aux impossibilités biologiques et bien sûr c’est la norme en science. Comme Wittgenstein l’a noté sur la première page de la culture et de la valeur « Il n’y a pas de dénomination religieuse dans laquelle l’utilisation abusive des expressions métaphysiques a été responsable de tant de péchés qu’il l’a en mathématiques. » Il a toujours été clair que un gène qui provoque un comportement qui diminue sa propre fréquence ne peut pas persister, mais c’est le cœur de la notion de sélection de groupe. En outre, il a été bien connu et souvent démontré que la sélection de groupe réduit juste à la condition physique inclusive (sélection de parents), qui, comme Dawkins l’a noté, est juste un autre nom pour l’évolution par sélection naturelle. Comme Wilson, Gintis a travaillé dans cette arène pendant environ 50 ans et n’a toujours pas compris, mais après le scandale a éclaté, il ne m’a fallu que 3 jours pour trouver, lire et comprendre le travail professionnel le plus pertinent, comme détaillé dans mon article. Il est ahurissant de se rendre compte que Gintis et Wilson n’ont pas été en mesure d’y parvenir en près d’un demi-siècle. Je discute des erreurs de sélection de groupe et de phénoménologie qui sont la norme dans le milieu universitaire comme des cas spéciaux de l’échec quasi universel de comprendre la nature humaine qui détruisent l’Amérique et le monde. Ceux qui souhaitent un cadre complet à jour pour le comportement humain de la vue moderne de deux systemes peuvent consulter mon livre 'The Logical Structure of Philosophy, Psychology, Mind and Language in Ludwig Wittgenstein and John Searle' 2nd ed (2019). Ceux qui s’intéressent à plus de mes écrits peuvent voir «Talking Monkeys --Philosophie, Psychologie, Science, Religion et Politique sur une planète condamnée --Articles et revues 2006-2019 3e ed (2019) et Suicidal Utopian Delusions in the 21st Century 4th ed (2020) et autres. (shrink)
La pensée de Heidegger sur le dieu cherche à trouver, retrouver ou découvrir pour celui-ci et dans son histoire une dimension originaire et inaugurale et en même temps non-métaphysique, une voix qui parle dans un autre langage à venir et qui soit celle du monde et des mortels. Cette considération du dieu se rencontre aussi dans les tentaives mystiques d'Orient, en particulier dans le soufisme de la voie (tarika, طريقة) d'Ibn 'Arabi, qui retrouve son dieu autrement que dans sa dimension (...) de créateur. Ce dieu se révèle comme intrinsèque au monde - il n'est jamais sans monde, et surtout il s'avère avoir l'homme pour gardien, pour berger de sa parole et de ce même monde. Le points de convergence des deux pensées sont multiples. Nous offrons ici l'ébauche d'un dialogue qui s'avérera certainement très fructueux pour la pensée du dieu, surtout compte tenu des recherches actuelles concernant le sens du spirituel et du religieux. Le recueillement, l'intériorité qui dépasse la volonté et le défi qu'ils posent à la subjectivité sont au cœur des articlations que nous établissons das ce texte. (shrink)
Les singularités de la relativité générale résultant de la résolution des équations d'Einstein ont été et font encore l'objet de nombreux débats scientifiques : existe-t-il des singularités dans l'espace-temps ou pas ? Big Bang a été une singularité initiale ? Si les singularités existent, quelle est leur ontologie ? La théorie générale de la relativité est-elle une théorie qui a montré ses limites dans ce cas ? Dans cet essai, je soutiens qu'il existe des singularités et que la théorie de (...) la relativité générale, comme toute autre théorie scientifique à l'heure actuelle, n'est pas valable pour les singularités. Toutefois, comme le pensent certains scientifiques, cela ne signifie pas pour autant qu’il doit être considéré comme obsolète. Après une brève présentation des aspects spécifiques de la théorie classique newtonienne et de la théorie de la relativité spéciale et une brève présentation de la théorie de la relativité générale, le chapitre Ontologie de la relativité générale présente les aspects ontologiques de la relativité générale. Le chapitre suivant, Singularités, est consacré à la présentation des singularités aboutissant à la relativité générale, aux aspects spécifiques des trous noirs et de l’horizon des événements, y compris le débat Big Bang en tant que singularité d’origine et aux arguments en faveur de l’existence de ces singularités. Dans l'Ontologie des singularités, je parle des possibilités d'encadrement ontologique des singularités en général et des trous noirs en particulier, de l'argument du trou mis en évidence par Einstein, et des arguments présentés par les scientifiques selon lesquels il n'y a pas de singularités et donc que la théorie générale de la relativité est dans l'impasse. Dans Conclusions, je décris et résume brièvement les arguments qui soutiennent mes vues ci-dessus. -/- TABLE: -/- Abstract Introduction - La théorie classique et la relativité restreinte - La relativité générale 1. Ontologie de la relativité générale 2. Singularités - 2.1 Trous noirs - - 2.1.1 Horizon des événements - 2.2 Big Bang - 2.3 Y a-t-il des singularités ? 3. L'ontologie des singularités - Ontologie des trous noirs - L'argument du trou - Il n'y a pas des singularités Conclusions Notes Bibliographie -/- Mots-clés : relativité générale, théorie de la relativité générale, Albert Einstein, singularités, trou noir, horizon des événements, Big Bang, cosmologie, gravité -/- DOI: 10.13140/RG.2.2.28102.01606 . (shrink)
Le film est un drame psychologique se déroulant à bord d'une station spatiale en orbite autour de la planète Solaris. Les trois membres de l'équipage ont des problèmes psychologiques. Le psychologue Kris Kelvin est envoyé là pour évaluer la situation, mais il fait face aux mêmes phénomènes mystérieux que les autres. Pour Tarkovsky, le conflit existentiel exposé par Lem n'était que le point de départ du développement de la vie intérieure des personnages. DOI: 10.13140/RG.2.2.11405.49129.
Cet essai va aborder la question d'éthique normative de savoir où doit s'arrêter notre considération morale. On peut en effet se demander si nous n'avons pas des obligations morales en dehors de celles que nous avons à l'égard des représentants de l'espèce humaine que nous côtoyons. Est-il possible d'envisager des obligations à l'égard des animaux ou des générations futures? C'est une question qui fait débat dans la philosophie morale depuis l'antiquité – pour les animaux du moins – mais qui a (...) connu un regain d'intérêt depuis une quarantaine d'années, principalement dans la philosophie anglo-saxonne, et qui a parfois été appelée problème du périmètre. Nous allons nous intéresser plus particulièrement au statut moral des animaux : quelle considération morale leur doit-on? Doivent-ils être inclus dans le périmètre ou rester au-delà? (shrink)
Dans On What Matters Parfit défénd un objectivisme moral sur lequel il espère que les philosophes finiront par converger. Au cœur de cet espoir sont des vérités normatives irréductibles telles que l’affirmation que la souffrance est intrinsèquement mauvaise. Parfit se demande si Nietzsche menace son édifice et lui consacre un chapitre entier chapeautant la discussion du désaccord moral et de la convergence, et conclut que Nietzsche soit n’est pas en vrai désaccord, soit ne raisonne pas dans des conditions satisfaisantes. Je (...) mets ici à l’épreuve la prédiction de convergence de Parfit et montre que Nietzsche pose une menace encore plus sérieuse que ne le prétend Parfit. Je montre que l’idée que la souffrance peut être bonne est intelligible, cohérente et plus complexe que la lecture de Parfit ne le révèle. (shrink)
Plus qu’un régime ou un mode de vie, le véganisme est un mouvement social et politique visant à libérer les animaux du joug humain. S’opposant au carnisme, les véganes renoncent autant que possible à utiliser des produits ou des services issus de leur exploitation. Leurs arguments rencontrent aujourd’hui un écho de plus en plus favorable parmi les consommateurs, alors même que les animaux, sur terre et dans la mer, n’ont jamais été tués dans de si grandes proportions. Cet essai est (...) l’occasion pour ses auteurs de montrer que la société que les véganes appellent de leurs vœux (et préfigurent par leurs pratiques quotidiennes) repose sur une conception élargie de la justice. Une justice qui devrait embrasser l’ensemble des êtres doués de sensibilité. (shrink)
Le rapport issu de la commission Bouchard-Taylor qualifie la laïcité qui s’est implantée au Québec comme étant « plus libérale que républicaine », car elle permet à tous les citoyens « d’exprimer leurs convictions religieuses dans la mesure où cette expression n’entrave pas les droits et libertés d’autrui ». Les régimes républicains y sont présentés comme ceux qui refoulent les différences ethnoculturelles, « en les laissant en marge », tandis que le multiculturalisme accorderait une place prioritaire à la diversité. Dans (...) cet essai, je présente la relation entre le républicanisme et le multiculturalisme sous un éclairage différent. (shrink)
L'écologie préénergétique des années 1905-1935 est à la recherche de ses objets d'étude. Des unités fondamentales de la nature (telles que formation végétale, association végétale, climax, biome, communauté biotique, écosystème) se trouvent en compétition et se succèdent les unes aux autres. Autour des années 1920 et 1930, la philosophie organiciste d'Alfred N. Whitehead, ainsi que la perspective évolutionniste d'Herbert Spencer et les propositions émergentistes de Samuel Alexander et Conwy L. Morgan, deviennent des références sous-jacentes au débat épistémologique concernant les unités (...) de base de l'écologie. Des auteurs comme Frederic E. Clements et John Phillips soutiendront plusieurs formes d'organicisme écologique, tandis que Henry A. Gleason interprétera l'association végétale comme le résultat d'une juxtaposition fortuite d'individus. Enfin, et paradoxalement, l'écosystème de Arthur G. Tansley, tout en faisant partie, à l'origine, d'une perspective anti-organiciste, deviendra l'unité fondamentale de programmes de recherche qui se voudront, au moins dans leurs intentions, émergentistes. (shrink)
Par risques majeurs, on entend ceux qui s’attachent à des événements dont les conséquences défavorables, pour l’humanité ou pour l’environnement, sont d’une gravité exceptionnelle. On n’ajoutera ni que ces événements sont d’une intensité physique extrême, ni qu’ils surviennent rarement, car ce n’est pas toujours le cas. Seuls des risques majeurs de nature civile seront considérés dans cet ouvrage, et il s'agira, plus limitativement, de risques naturels, comme ceux d’inondation et de submersion marine, illustrés par la tempête Xynthia en 2010, de (...) risques technologiques industriels, comme celui d’une explosion d'usine, illustré par la catastrophe AZF en 2001, et de risques nucléaires, pour autant qu’ils mettent en jeu les dangers de la radioactivité, et qu’illustrent, hors de France, les catastrophes de Three Miles Island (1979), Tchernobyl (1986) et Fukushima (2011), -/- Conçu comme un rapport destiné au Conseil d'analyse économique (CAE) du Premier Ministre français, l'ouvrage comporte une introduction traitant du risque majeur pris en général (section 1). Dans sa partie principale, il aborde les trois risques majeurs qu'il a sélectionnés à travers les prismes successifs de la géographie et de la technologie (section 2), de l’histoire institutionnelle et juridique (section 3), enfin d’un bilan normatif accompagné de recommandations pour l'action publique (section 4). -/- Neuf compléments spécialisés, dus à d'autres auteurs, complètent l'ouvrage. Ils portent sur des aspects technologiques (F. Ménage; A. Quantin et D. Moucoulon; P. Saint-Raymond), juridiques (V. Sanseverino-Godfrin), économiques généraux (C. Grislain-Letrémy et B. Villeneuve; R. Lahidji; J. Percebois; A. Schmitt et S. Spaeter) et financiers (M. Pappalardo) et ils concernent principalement le risque nucléaire. -/- Dans cet ensemble de vaste format, on espère avoir su proposer, non seulement des évaluations et des préconisations destinées aux pouvoirs publics, comme il convenait au projet initial de rapport, mais aussi une synthèse qui soit utilisable par tous ceux - décideurs, scientifiques ou simples observateurs - que préoccupent les questions de risques majeurs. (shrink)
Les deux articles d’Eric Fassin, et la réponse de mon collègue Alain Policar, apportent intelligence et lucidité sur un sujet difficile, et un débat pénible que l’on peine à voir dans la polémique de Marianne (n° 1152,2-18 avril), ni malheureusement dans quelques articles sur ces sujets parus dans l’Obs. Pour une non-française, il n’est pas toujours facile de comprendre une lutte, plutôt qu’un ‘débat’, autour du mot ‘race’, qui semble spécifiquement française, mais où néanmoins les idées et textes américains (et (...) parfois anglais) font partie du champ de bataille. J’espère que cette intervention, motivée par la critique de Fassin par Policar, peut être utile même si elle manque de l’élégance et de la maitrise du contexte intellectuel français. (shrink)
Une réflexion philosophique sur l’art de la danse peut être enrichie par la thèse selon laquelle les émotions ne s’opposent pas à la rationalité. C’est du moins la conception qui sera développée ici. Loin d’être en lutte perpétuelle contre la raison, nos émotions témoignent de la complexité propre aux êtres humains que nous sommes : libres, réfléchis, capables de percevoir, de comprendre et de réagir aux choses qui nous entourent de manière objective et rationnelle – dans un sens large du (...) terme qui n’exclut pas la vie émotionnelle. Les mouvements dansés rendent également compte de cette complexité. L’objet de ce chapitre n’est cependant pas l’expression des émotions dans la danse. Il s’agit plutôt d’examiner la nature des mouvements eux-mêmes, dans la danse artistique, avec un intérêt particulier pour les styles de danse occidentale qui font un usage important du poids du corps dans les déséquilibres, les mouvements de rebond, les chutes, et la force d’inertie qui suit certains élans. Une grande partie de la danse contemporaine ou des danses dites actuelles est constituée par ce genre de mouvements dont la présence était par exemple bien plus réduite, voire nulle, dans le ballet classique connu pour son goût de la légèreté et de l’apesanteur. (shrink)
Les noms sous-spécifiés, qui peuvent apparaitre dans une construction spécificationnelle, de la forme Leur ambition a été d’innover, sont par ailleurs souvent des prédicats régissant des arguments, dans une phrase élémentaire de la forme Ils ont eu l’ambition d’innover, où Nss est le prédicat accompagné d’un verbe support et de ses arguments N0 et N1. Nous avons étudié des noms entrant à la fois dans les deux constructions et avec le même sens, et trouvé trois cas de figure. Avec des (...) noms tels que ambition, et ont presque le même sens. Dans d’autres entrées, telles que souvenir et preuve, les deux constructions ne sont pas équivalentes : l’attribut phrastique de est absent de, tandis que l’argument N1 de peut apparaitre comme complément de nom du Nss sujet dans, et spécifie souvent le thème du propos contenu dans l’attribut phrastique de. Enfin, d’autres noms tels que embarras ne sont pas des Nss typiques car l’attribut phrastique de y joue un rôle causal ; il n’a pas le même contenu que N1. Ainsi, dans les types souvenir/preuve et embarras, est à analyser comme une combinaison de plusieurs phrases élémentaires. (shrink)
Glоbalizatiоn is an inеvitablе and оbjеctivе trеnd; it has bоth pоsitivе and nеgativе sidеs and pоsеs fоr all cоuntriеs and pеоplеs bоth оppоrtunitiеs and challеngеs. Rеcоgnizing glоbal issuеs rеquirеs glоbal cоnsciоusnеss. Glоbal cоnsciоusnеss, accоrding tо thе authоr, has thе fоllоwing charactеristics: (i) Rеflеcting thе suprеmacy оf univеrsal valuеs; (ii) It must bе fundamеntally adjustеd in thе sеlf-cоnsciоusnеss оf еach natiоn as wеll as оf еach individual; (iii) Highly sciеntific. Tо build glоbal cоnsciоusnеss, philоsоphy plays a particularly impоrtant rоlе. This rоlе (...) manifеsts itsеlf in its twо basic functiоns: thе wоrldviеw functiоn and thе mеthоdоlоgical functiоn. (shrink)
Nous cherchons ici à étudier la signification du fait qu’un État, chez Spinoza, peut se comprendre intégralement comme étant une « âme » singulière. Nous montrons en quoi cette compréhension de l’État comme « âme » permet d’expliciter les éléments centraux de la théorie de l’obéissance chez Spinoza, et en quoi le succès du projet politique spinoziste n’est envisageable que de cette perspective. Nous soulevons en conclusion un paradoxe : Spinoza écrit (TP 3/8) que nul ne cède de sa faculté (...) de juger ; et à force de tirer sur ce fil, nous montrons que Spinoza y aborde de façon discrète et indirecte la possibilité de la disparition de l’État, dans la mesure même où il aura réussi à encourager l’obéissance et à faire en sorte que « l’âme » de tous devienne un bien commun. (shrink)
This note considers the conceptual part of Sen’s «Internal Consistency of Choice». Amongst the various claims this paper features, two are singled out. A first, negative, claim is that no formal condition of choice consistency is normatively compelling without exception. A second, positive, claim, is that a formal condition of choice consistency is normatively compelling only under some assumptions involving preference. Here, the puzzling choices Sen puts forward are scrutinized and it is argued that such a scrutiny leads to question (...) the negative claim, but in a subtle way, so that the positive claim is comforted, even strengthened. -/- Cette note examine la partie conceptuelle d’un article de Sen, «Internal Consistency of Choice». Elle isole deux thèses parmi celles que Sen défend. Une première, négative, est qu’aucune condition formelle de cohérence du choix n’est normativement valable sans exception. Une seconde, positive, est qu’une condition formelle de cohérence du choix n’est normativement valable que sous des suppositions faisant intervenir la préférence. Nous procédons à une analyse détaillée des choix énigmatiques dont Sen prend argument et affirmons que cet examen mène à remettre en cause la thèse négative, mais d’une manière subtile qui confirme — même renforce — la thèse positive. (shrink)
Citation: Christodoulou, Marina. “Philosophical An(n)ales: Laideur Abject Dégoût...comme une allergie à l’Autre (féminin),” (trans. Bertrand Naivin) in Sur la laideur. [Actes du symposium On Ugliness, organizé par Lars Aagaard- Mogensen au Wassard Elea (Ascea, Italie) en juin 2016], edited by d Bertrand Naivin and Lars Aagaard-Mogensen (Paris: Editions Complicités, 20178, 97-109. ISSN: 9782351201435 -/- -------------------- -/- Laideur Abject Dégoût ... comme une allergie à l’Autre (féminin) Sur l’art et l’esthétique sexués. -/- Pourquoi le dégoût est-il (ou peut-il être considéré) comme (...) sexiste (phallocratique et misogyne): Une allergie à l’Autre. (shrink)
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