Cet article présente une série d’épigrammes hellénistiques généralement peu étudiées et quelques témoignages littéraires et épigraphiques attestant le culte d’Aphrodite en tant que protectrice de la navigation. Les temples de la déesse occupaient souvent une position littorale, non parce qu’ils étaient des lieux où la « prostitution sacrée » était pratiquée, mais plutôt en raison de l’association d’Aphrodite avec la mer et de son rôle de patronne des marins. La protection qu’elle accordait était destinée à tous les navigateurs, y compris (...) la marine et les commerçants, et est attestée dans toute la Méditerranée, depuis la période archaïque jusqu’à la période hellénistique. De plus, les textes examinés révèlent un lien métaphorique entre les rôles d’Aphrodite comme protectrice de la navigation d’une part et comme déesse de la sexualité d’autre part. (shrink)