Laurence BonJour a proposé une façon novatrice de défendre son principe inductif en réponse à une proposition posée par Hume et pouvant être remise en question. Dans cet article, j’élabore et fais la critique de la stratégie de BonJour. Au cours de mon développement, j’attire l’attention sur les critiques formulées par Anthony Brueckner à l’égard de l’approche de BonJour, détaillant les raisons pour lesquelles elles ne parviennent pas à réfuter de manière cohérente l’argument de BonJour. En distinguant et en appliquant (...) deux types distincts d’évaluation des probabilités aux hypothèses de BonJour, j’avance l’argument selon lequel la stratégie déductive de BonJour échoue à fournir une argumentation convaincante en faveur du PI. Je conclus en exposant les implications des tentatives visant à défendre le principe à partir d’arguments a priori. (shrink)

Abstract: According to Laurence BonJour, the problem of induction can be solved by recognizing the a priori necessity that inductive conclusions constitute the best explanations of inductive premises. I defend an interpretation of the key probability claims BonJour makes about inductive premises and show that they are not susceptible to many of the objections that have been lodged against them. I then argue that these purportedly necessary probability claims nevertheless remain deeply problematic and that, as a result, BonJour's proposal fails (...) to provide a satisfactory resolution of the problem of induction. (shrink)