It is in the scholium of thePrincipiaon time, space, place and motion that Newton delivers what is — arguably — a reluctant kiss of betrayal to empiricism. Right there, ‘in the main body of his chief work,’ as E.A. Burtt observes, the deed is done: ‘When we come to Newton's remarks on space and time … he takes personal leave of his empiricism.’ Reichenbach registers the event less charitably, dismissing the ‘crude reification of space that Newton shares with the epistemologically (...) unschooled mind in its naive craving for realism.’ Injury is then added to insult as Reichenbach holds Newtonian mechanics to task for arresting the analysis of the problems of space and time for more than two centuries. (shrink)

On rencontre encore cette idée d'une triple révolution: Copernic, Darwin, Freud. La première phase fera l'objet de nos réflexions. Elle a été conçue par Freud comme une blessure au narcissisme humain. « Le narcissisme universel des hommes, leur amour d'eux-mêmes, nous dit Ricœur expliquant Freud, a, jusqu'à présent, subi trois sévères coups de la part de la science: ce fut d'abord la position centrale de la terre qui fut contesée par Copernic, puis … « Freud lui-même nous dit que pour (...) l'homme pré-copernicien » la position centrale de la terre indiquait qu'elle jouait un rôle dominant dans l'univers et concordait avec la tendance qu'il avait à se considérer comme maître du monde «. Et à l'époque de Freud des historiens de la science abondèrent dans le même sens: au « moyen âge », la terre et l'homme étaient au centre de l'univers et cette position était la plus honorable. (shrink)