In Greek inscriptions on cult foundations and regulations from the Hellenistic period onwards it is possible to see the development of an especial religious discourse that includes ancient and new hymnic elements, in addition to new topoi that do not belong to the Hymn tradition. This new religious discourse develops incorporating new features of Greco-Roman religion, strongly influenced by oriental cults, and at the same time well aware of the new philosophical trends that very much pervaded religion at this time. (...) Some sacred inscriptions from the third century BC onwards show precedents of elements well attested in the sacred literary prose of the second century AD. In this paper, the main topoi that constitute this new religious discourse will be analyzed looking specifically at the topoi concerning the founder of the sacred institution or norms, the god or gods worshipped and the worshippers, and also the topoi concerning the content of the foundation norms and the resources used to force the observance of the norms. (shrink)

This paper analyses the cause of disease as perceived in Classical and Hellenistic Greece, and in particular in the iamata of Epidauros, cure inscriptions collected and set up in the sanctuary of Asklepios at Epidauros in 350 BC, some of which date back to c. 450 BC. It is concluded that the iamata reflect a plurality of explanations of disease that co-existed in ancient Greece and complemented each other.

Une haute stèle de marbre opisthographe trouvée il y a quelques années à Marmarini, au nord-est de Larissa (Thessalie), propose un long texte de 54 et 82 lignes aujourd’hui lisibles. En s’appuyant sur cette inscription du milieu du iie s. av. J.-C., qui d’une part comporte un calendrier cultuel et de l’autre un certain nombre de prescriptions touchant aux rites, le présent article propose une présentation de l’aspect probable du sanctuaire (péribole, temple, autel etc.), une liste des divinités concernées — (...) Artémis Phylakè comme divinité principale, mais d’autres divinités grecques et surtout plusieurs divinités d’origine orientale jusqu’alors inconnues — et des remarques sur les modalités d’un culte qui était sans doute un culte à mystères. Ce document, par son contenu, par les détails qu’il donne, est une trouvaille exceptionnelle en Thessalie. (shrink)

Les recueils des « lois sacrées » effectué par Sokolowski et Lupu sont incontestablement un instrument de travail de premier rang pour l’étude de la religion grecque. Pourtant, les documents dans ces recueils ne sont pas classés sur des critères juridiques. La présente étude vise à proposer une classification de documents en question conformément aux autorités qui les ont émis : conseils fédéraux en charge de sanctuaires panhelléniques, cités, subdivisions du corps civique (dèmes, tribus), associations privées (phratries, génè, orgéônes) et (...) donations à des autorités publiques ou à des associations privées. Il s’intéresse également aux différents moyens de faire respecter les normes concernant les pratiques religieuses, et analyse la signification de l’expression ta patria et sa relation avec les différents niveaux d’autorité religieuse. (shrink)