Al-Ghazālı̄ famously claims in the Incoherence of the Philosophers that al-Fārābī and Avicenna are unbelievers because they hold philosophical positions that conflict with Islam. What is less well-known, however, is that Averroës claims in the Decisive Treatise that al-Fārābī and Avicenna are not unbelievers; rather, al-Ghazālı̄ is the true unbeliever for writing the Incoherence of the Philosophers. In this paper, my aim is to present a sustained reconstruction of Averroës’ legal and philosophical argument for why al-Ghazālı̄ is an unbeliever. The (...) crux of Averroës’ argument is that al-Ghazālı̄ has expressed false allegorical interpretations of scripture to unqualified persons, which has led them into unbelief. By being causally responsible for other people’s unbelief, al-Ghazālı̄ is an unbeliever as well. (shrink)

RésuméDans cet article, je propose d'explorer la structure logique de l'argument d'al-Bāqillānī en faveur de l'existence de Dieu et de montrer en quoi cet argument ne peut être rangé au sein de la classification classique des arguments de type ontologique, cosmologique et de dessein. La particularité de l'argument d'al-Bāqillānī réside dans le concept de Dieu qu'il présuppose. En me servant de l'analyse de Herbert Davidson et en critiquant l'interprétation de cet argument par Majid Fakhry, j'espère clarifier ce concept de Dieu (...) par le concept d'agent. Pour résumer, je tente de démontrer qu'al-Bāqillānī présente un type d'argument particulier que nous appellerons “l'argument cosmologique à partir de l'agent”. Je le considère cosmologique parce qu'il s'agit d'une inférence qui part de l'univers pour aboutir à l'existence de Dieu. Néanmoins, cet argument est différent de l'argument cosmologique classique car il laisse une plus grande place au concept d'agent ainsi qu’à l'idée d'un dieu personnel. (shrink)