This paper addresses the need for, and ultimately proposes, an educational framework to develop competencies in attending to ethical issues in mental health and substance use health (MHSUH) in healthcare ethics consultation (HCEC). Given the prevalence and stigma associated with MHSUH, it is crucial for healthcare ethicists to approach such matters skillfully. A literature review was conducted in the areas of bioethics, health professions education, and stigma studies, followed by quality improvement interviews with content experts to gather feedback on the (...) framework’s strengths, limitations, and anticipated utility. The proposed framework describes three key concepts: first, integrating self-reflexive practices into formal, informal, and hidden curricula; second, embedding structural humility into teaching methods and contexts of learning; and third, striking a balance between critical consciousness and compassion in dialogue. The proposed educational framework has the potential to help HCEC learners enhance their understanding and awareness of ethical issues related to structural stigma and MHSUH. Moreover, context-specific learning, particularly in MHSUH, can play a significant role in promoting competency-building among healthcare ethicists, allowing them to address issues of social justice effectively in their practice. Further dialogue is encouraged within the healthcare ethics community to further develop the concepts described in this framework. (shrink)

Les systèmes de santé canadiens sont confrontés à des défis sans précédent en matière de recrutement et de fidélisation du personnel. La littérature sur l’épuisement professionnel dans le secteur de la santé et l’abandon professionnel suggère de multiples causes qui se recoupent. Le manque de personnel, les traumatismes résiduels, l’usure de la compassion, les horaires contraignants, les hiérarchies rigides et la détresse morale s’imbriquent et se combinent pour créer et entretenir la crise actuelle de l’épuisement professionnel. Face à cette réalité (...) effrayante, les établissements de santé et les gouvernements investissent des milliards dans des programmes de bien-être visant à attirer de nouveaux travailleurs et à encourager la fidélisation du personnel. Dans ce contexte d’évolution rapide, notre atelier a posé la question suivante : L’éthique clinique a-t-elle un rôle à jouer dans la lutte contre l’épuisement professionnel? Si, comme le suggère la recherche, la détresse morale et le préjudice moral sont les principaux moteurs du problème de l’épuisement professionnel, la bioéthique devrait-elle faire partie de la solution de « bien-être »? (shrink)