This paper tries to demonstrate that some passages of Pliny's Naturalis historia on metallurgical materials are influenced by the Stoic philosopher Posidonius' view that surfaces possess a physical existence. Indeed, Pliny reports that copper surfaces are material, both acting towards drawing a patina to themselves, and being acted upon; i.e. they are both chemically modified by air and fire, and subject to mechanical removal. Also relatable to Posidonius, namely to his view of the interaction between soul and body, is Pliny's (...) account of lead and tin, which can be united thanks to the action they mutually exert on each other, since each metal holds together both itself and what is outside itself. A further influence from the ‘aetiologist’ Posidonius is also betrayed in the care Pliny exercises in describing not only metal corrosion and soldering, but also their causes. Both the scientific and the philosophical imports of these passages are compared with passages by Plato and Plutarch on metallurgical subjects; they are also discussed in the light of the theories on ‘mixture’ propounded by Aristotle and by the Old Stoics. It is shown that Pliny's account compares favorably with Posidonius' doctrine, whereas it is at striking variance with the other ancient reports. Introduction Philosophical and literary evidence 2.1 Pliny 2.2 Posidonius 2.3 Plato and Plutarch Discussion Conclusion. (shrink)

Le texte de SVF III 514 reproduit un texte tiré de la correspondance du rhéteur Fronton (De el. II, 4-5) contenant une classification d’officia. La place de cette théorie dans la topique stoïcienne du καθῆκον, où von Arnim l’insère, ainsi que sa fonction dans l’argumentation de Fronton ne sont pas évidentes. Plusieurs commentateurs ont essayé d’expliquer l’un ou l’autre enjeu, mais une étude approfondie qui intègre les deux aspects manque. Dans cette contribution nous tentons de combler ce vide en analysant (...) l’ensemble des lettres de Fronton thématiquement liées à celle où la classification des officia apparaît et en rapprochant celle-ci de plusieurs témoignages stoïciens sur les καθήκοντα. Nous en concluons que la théorie rapportée par Fronton se situe du côté de la question de la « découverte de l’acte convenable » et constitue une application de la doctrine stoïcienne des « genres ». Le rhéteur recourt à cette théorie pour persuader son correspondant, Marc Aurèle, de l’urgence qu’il mette en pratique le style oratoire que Fronton lui a enseigné ; Fronton emploie cette théorie pour convaincre Marc Aurèle à travers un dogme emprunté à la philosophie stoïcienne, chère à l’Empereur. Par cette étude nous espérons enrichir la discussion entre les spécialistes de la pensée frontonienne et du stoïcisme. (shrink)