With the publication of this inaugural issue of the internationally peer-reviewed journal Biosemiotics, our still-developing young interdiscipline marks yet another milestone in its journey towards adulthood. For this occasion, the editors of Biosemiotics have asked me to provide for those readers who may be newcomers to our field a very brief overview of the history of biosemiotics, contextualizing it within and against the larger currents of philosophical and scientific thinking from which it has emerged. To explain the origins of this (...) most twenty-first century endeavour effectively, however, will require tracing—at least to the level of a thumbnail sketch—how the ‘sign’ concept appeared, was lost, and now must be painstakingly rediscovered and refined in science. To relate this long history, this article will appear in Biosemiotics in three instalments, examining, respectively: (1) The History of the Sign Concept in Pre-Modernist Science, (2) The History of the Sign Concept in Modernist Science, and (3) The Biosemiotic Attempt to Develop a More Useful Sign Concept for Contemporary Science. In this instalment, we begin our introductory ‘stroll through the woods of sciences and signs’ by following the development of the sign concept within the context of scientific inquiry, in necessarily broad outline, from the beginnings of such inquiry in sixth century BCE, through its long development in the Middle Ages, and up unto the onset of modernity. For only within this larger historical context can our contemporary attempt to develop a naturalistic understanding of sign relations be understood. (shrink)

La doctrine scolastique des transcendantaux est dans une mesure certaine hérìtée de la philosophie arabe. La construction de la problématique de l'un transcendantal, convertible avec l'être, et de l'un numérique, non convertible, illustre bien cette dépendance: toute la discussion scolastique reproduit les grandes lignes de la position d'Avicenne, puis la critique d'Avicenne par Averroès. L'article essaie de reconstituer l'ensemble des questions, lieux et arguments qui constituent cette problématique en en suivant l'évolution grâce à l'analyse desophismataanonymes et de textes de Nicolas (...) de Paris, de Roger Bacon, d'Albert le Grand et de Jacques de Viterbe. Deux stades sont distingués: le premier centré sur la distinction entre un transcendantal et un numérique; le second, essentiellement allemand (Dietrich de Freiberg, Berthold de Moosburg), sur la subordination de l'un transcendantal (“aristotélicien”) à 1'Un transcendant (“platonicien”). Chemin faisant, on montre que, à l'exception des philosophes allemands, la compréhension de la “position d'Avicenne” reste filtrée par l'interprétation d'Averroès. (shrink)

La doctrine scolastique des transcendantaux est dans une mesure certaine hérìtée de la philosophie arabe. La construction de la problématique de l'un transcendantal, convertible avec l'être, et de l'un numérique, non convertible, illustre bien cette dépendance: toute la discussion scolastique reproduit les grandes lignes de la position d'Avicenne, puis la critique d'Avicenne par Averroès. L'article essaie de reconstituer l'ensemble des questions, lieux et arguments qui constituent cette problématique en en suivant l'évolution grâce à l'analyse desophismataanonymes et de textes de Nicolas (...) de Paris, de Roger Bacon, d'Albert le Grand et de Jacques de Viterbe. Deux stades sont distingués: le premier centré sur la distinction entre un transcendantal et un numérique; le second, essentiellement allemand (Dietrich de Freiberg, Berthold de Moosburg), sur la subordination de l'un transcendantal (“aristotélicien”) à 1'Un transcendant (“platonicien”). Chemin faisant, on montre que, à l'exception des philosophes allemands, la compréhension de la “position d'Avicenne” reste filtrée par l'interprétation d'Averroès. (shrink)