Nous vivons désormais dans un monde à la fois globalisé et culturellement différencié où les questions identitaires revêtent une importance singulière. C’est sur les différentes manières dont nous pouvons conceptualiser notre identité et nos communautés d’appartenance que sera mis l’accent dans cet article. Après avoir souligné les dangers d’une interprétation « communautarienne » de la communauté qui naturalise l’identité en la pensant comme une essence, ainsi que les apories d’une conception universaliste qui l’ouvre à l’ensemble de l’humanité sans tenir compte (...) des identités concrètes et situées, nous plaiderons ici en faveur d’une appréhension « cosmopolite » de la communauté permettant de concevoir l’identité comme plurielle et ouverte à la différence. (shrink)