Charles Sanders Peirce was acknowledged by William James as the founder of pragmatism; however, while James’ appreciation for psychology is well taken into account in his philosophy, the role that psychological inquiry played in Peirce’s thought remains largely unexplored. Few excellent studies indicate Peirce as the first American experimental psychologist (Cadwallader 1974, 1975; Fisch 1986) and as the first to perform a truly modern experiment in psycho-physics (Hacking 1988). Nonetheless, Peirce’s commitment to psycho-physics fails to be fully integrated with the (...) broader project of his philosophy. This integration is crucial to gain a better understanding of the complexity of Peirce’s system of thought and of his position in the psychologistic-antipsychologistic divide. On the logical side, making Peirce’s position on psychology explicit leads to investigating his material logic; on the psychological side, Peirce’s scientific approach to psychology has its theoretical foundation in Kant and further marks the distinction between Peirce’s pragmatism and James’. (shrink)

In his influential Laws of Thought , the mathematician George Boole presented a formulation of logic using algebraic expressions and manipulations. His widow, Mary Everest Boole, undertook an ambitious project of disseminating his ideas by introducing lay audiences to the law of pulsation, a prescription for correct reasoning that incorporates two of his fundamental insights. Contemporary scholarship presents a fragmented picture of Mary Boole, regarding her largely as a source of information on the religio-psychological impetus for her husband's contributions to (...) logic, among other matters. Some studies rightly acknowledge that her better-known commentary on educational reform relates to a promotion of the Laws of Thought, yet these typically fail to expand on how she articulated such relationships for readers. This paper provides a more complete understanding of her efforts by examining texts on various subjects motivated by a dedication to propagating as much as fulfilling the intellectual legacy she associated with her husband. In doing so it considers her interventions – like those undertaken by other Victorian women who sought to cultivate scientific enterprises – within a contextual framework broad enough to include strategic responses to cultural realities and possibilities. (shrink)

Il est une actualité de la syllogistique aristotélicienne qui impose encore aujourd'hui les règles de l'argumentation logique dans la production du savoir scientifique. Le moyen terme y régule la structure et la forme du raisonnement — cet ensemble de jugements — élaboré de telle sorte que la conclusion découle nécessairement des prémisses. Chez Aristote, le jugement requiert ainsi une multitude de procédures d'application à la réalité. Or, Boole trouve en cela un problème méthodologique largement négligé par les logiciens et certains (...) historiens des sciences modernes : le problème d'Aristote sur le moyen terme, le moyen terme étant à la fois cause, matière et forme du syllogisme catégorique. Les deux penseurs visent pourtant l'infaillibilité du raisonnement par l'élimination du moyen terme dans les procédures de la recherche de la vérité. Ce qui les divise est à la fois d'ordre méthodologique et de degré. Car, Aristote élimine le moyen terme de la conclusion et selon les lois ultimes de l'objet. Boole, en revanche, élimine le moyen terme du raisonnement symbolique sur la base des lois ultimes de la pensée pure en lui reniant le statut que lui conférait Aristote. Cet article vise à montrer, à la lumière de cette éclipse du moyen terme pour Aristote que, pour Boole, la solution nécessaire au problème d'Aristote est la « théorie générale des signes » qui, elle, consacre l'élimination du moyen terme du raisonnement symbolique. C'est une exigence de la pensée connaissante en ce qu'elle constitue son caractère méta-méthodologique. La théorie générale des signes rendrait ainsi l'actualité de l'aristotélisme plus persistante si tant est qu'il est admis que Boole ne s'en est lui-même pas encore démarqué. (shrink)