Malgré l’accent porté sur les aspects publics, ritualistes de la pratique ancienne, les images et les objets grecs attestent des rencontres privées et personnelles avec des dieux. Cet article recourt à la documentation archéologique pour explorer les traits personnels, vécus, de la vie religieuse de l’Athènes attique. Bien qu’elles soient parfois décrites comme des « transactions », le développement des relations personnelles avec les dieux et de la manipulation de choses matérielles semble être l’un des éléments les plus saillants de (...) l’expérience religieuse des Grecs. Cette étude examine la matérialité religieuse et l’attitude dévotionnelle telle qu’elle existait en dehors de systèmes rituels organisés et des espaces sacrés. La documentation grecque suggère que la culture matérielle était « de la religion » sous forme physique et une part des méthodes des dévots pour développer des relations remarquablement intimes avec des figures sacrées dans un processus appelé « dévotionalisme ». Les femmes athéniennes utilisaient un objet commun de la vie quotidienne comme une forme de médium religieux: la tainia (ruban). Les femmes l’employaient dans tous les lieux de leur vie, y compris les maisons, les lieux de fêtes et les sanctuaires. La céramique suggère que les Athéniens ont employé de tels média dévotionnels pour interagir avec les défunts dans les cimetières. (shrink)

This list of the documents found in Lois sacrées des cités grecques. Supplément attempts to classify them in terms of the categories formulated in Harris, “Towards a Typology” (2015). 1. Athens (Agora). Law/decree of the polis (?) – between 510 and 480 BCE (IG I3 231; IE 7) This fragmentary inscription is written in boustrophedon, which dates the text to the late sixth or the early fifth century BCE; Clinton dates the inscription more precisely to 510-500 BCE. Perquisites for officials (...) at th... (shrink)

Les recueils des « lois sacrées » effectué par Sokolowski et Lupu sont incontestablement un instrument de travail de premier rang pour l’étude de la religion grecque. Pourtant, les documents dans ces recueils ne sont pas classés sur des critères juridiques. La présente étude vise à proposer une classification de documents en question conformément aux autorités qui les ont émis : conseils fédéraux en charge de sanctuaires panhelléniques, cités, subdivisions du corps civique (dèmes, tribus), associations privées (phratries, génè, orgéônes) et (...) donations à des autorités publiques ou à des associations privées. Il s’intéresse également aux différents moyens de faire respecter les normes concernant les pratiques religieuses, et analyse la signification de l’expression ta patria et sa relation avec les différents niveaux d’autorité religieuse. (shrink)