BackgroundResearch with cerebral organoids is beginning to make significant progress in understanding the etiology of autism spectrum disorder (ASD). Brain organoid models can be grown from the cells of donors with ASD. Researchers can explore the genetic, developmental, and other factors that may give rise to the varieties of autism. Researchers could study all of these factors together with brain organoids grown from cells originating from ASD individuals. This makes brain organoids unique from other forms of ASD research. They are (...) like a multi-tool, one with significant versatility for the scope of ASD research and clinical applications. There is hope that brain organoids could one day be used for precision medicine, like developing tailored ASD drug treatments.Main bodyBrain organoid researchers often incorporate the medical model of disability when researching the origins of ASD, especially when the research has the specific aim of potentially finding tailored clinical treatments for ASD individuals. The neurodiversity movement—a developmental disability movement and paradigm that understands autism as a form of natural human diversity—will potentially disagree with approaches or aims of cerebral organoid research on ASD. Neurodiversity advocates incorporate a social model of disability into their movement, which focuses more on the social, attitudinal, and environmental barriers rather than biophysical or psychological deficits. Therefore, a potential conflict may arise between these perspectives on how to proceed with cerebral organoid research regarding neurodevelopmental conditions, especially ASD.ConclusionsHere, we present these perspectives and give at least three initial recommendations to achieve a more holistic and inclusive approach to cerebral organoid research on ASD. These three initial starting points can build bridges between researchers and the neurodiversity movement. First, neurodiverse individuals should be included as co-creators in both the scientific process and research communication. Second, clinicians and neurodiverse communities should have open and respectful communication. Finally, we suggest a continual reconceptualization of illness, impairment, disability, behavior, and person. (shrink)

Cet article analyse les représentations de soi dans une campagne menée sur les réseaux sociaux contre la discrimination des personnes handicapées. Nous nous intéressons plus particulièrement à la manière dont ces représentations sont liées à divers récits et discours, et à la manière dont elles adhèrent ou défient les discours normatifs, ou encore offrent des contre-discours. Étant donné que nos représentations culturelles sont influencées par les représentations auxquelles nous sommes exposés, nous discutons également les représentations potentielles de soi que cette (...) campagne propose à son public. Notre matériel empirique est constitué d’une campagne d’activisme numérique menée sur Instagram en Suède en 2016 et construite à partie d’un ensemble de représentations de soi (photos et textes courts). La recherche combine analyse du discours et analyse visuelle en mettant l’accent sur la manière dont les personnes se présentent, dont le handicap est mentionné et/ou présenté, et dont une présentation adhère à, ou conteste, un modèle de compréhension du handicap, tel que le modèle médical ou le modèle social. Globalement, nous trouvons un ensemble diversifié de revendications, toutes ayant pour objectif commun de reconnaître et de rendre visible la discrimination, et d’apporter des changements. Les récits identifiés montrent la variété de stratégies adoptées pour comprendre le handicap et les diverses manières dont les gens se rapportent aux discours établis sur le handicap. Grâce à cette campagne, les blogueurs ont pu trouver et apporter un soutien, mais ils ont également pris la parole en demandant au public d’écouter. La campagne examinée dans cette recherche peut en outre être perçue comme un effort et un pas en avant vers une visibilité et une politisation accrue du handicap. (shrink)

Cet article examine la politique autrichienne en matière de handicap concernant le travail protégé dans le cadre des lois régionales sur le handicap. L’analyse s’appuie sur le modèles paternaliste, libertaire et socio-relationnel, trois modèles théoriques des relations de service social dans le triangle des prestataires de services, des acteurs de l’État et de la personne concernée. À travers ce prisme, une analyse approfondie du contenu des lois, des règlements et des rapports de suivi a été réalisée. Cet article souligne que (...) les perspectives paternalistes et dis/ableist sur les personnes handicapées prédominent dans les lois fédérales sur le handicap, tandis qu’il n’y a qu’une faible présence des services de soutien qui fournissent l’éducation et les compétences pour un travail en désinstitutionalisation ou qui soutiennent les mesures d’emploi sur le marché du travail ouvert. La plupart des services d’aide concernent des emplois à vie avec de l’argent de poche, sans droits à l’emploi, dans des marchés du travail de substitution ségrégués. Les résultats montrent que, bien que la législation contient souvent une rhétorique progressiste promettant une plus grande autodétermination et une meilleure inclusion, il s’agit surtout d’une tentative des politiques d’austérité de masquer l’absence d’un soutien véritablement centré sur la personne pour obtenir un emploi rémunéré sur le marché du travail régulier. Ainsi, le système juridique crée une vulnérabilité inutile, c’est-à-dire pathogène, pour les personnes handicapées. (shrink)

This article aims to address the importance of Black Theology of Liberation mainly focussing on the unheard cry of people living with disabilities. Black Theology in its origin is linked to communities of black oppressed beings; its task is to seriously consider the experiences and situation of those who reside in the zone of non-being. In this article, people living with disabilities represent those who reside underside modernity and history, which simply entails that people living with disabilities lack the quality (...) of being recognised as human beings, but as sub-humans who are lifeless. Some scholars of Black Theology eloquently wrestles with the lifelessness fruit which the empire continues to bear by arguing that the Black Theology of Liberation is a theology that aims to give life to victims of lifelessness. It is argued that people living with disabilities in black communities experience a lack of accessibility to transportation, the health sector, education, and building infrastructures in South Africa. The lack of accessibility to opportunities and resources for people living with disabilities portrays a denial of human rights and equality; it instead, promotes the state of lifelessness to people living with disabilities. Contribution: The article adopts ‘The Cry for Life’ declaration which stresses the affirmation of life to all human beings despite their disabilities. The cry for impilo [life] by people living with disabilities is what makes Black Theology an epistemological tool that is derived from below in the search for impilo. (shrink)