In some of his last publications, R. G. Collingwood takes the position that problems in philosophy are not eternal. Such a denial, in the context of the controversies concerning the overall interpretation of Collingwood's work, is significant for at least two reasons: it seems to suggest an “atomistic” view of the history of philosophy on Collingwood's part, perhaps one that resembles that of the history of science as offered inThe Structure of Scientific Revolutions. Also, the denial seems to reverse Collingwood's (...) earlier views which insisted on aphilosophia perennis, and this would support those who maintain that at some point Collingwood's thought underwent a “radical conversion”. (shrink)

This paper discusses attempts to think historicity in the work of the theologian Rudolf Bultmann and the German philosopher Hans Blumenberg. It then draws on the work of the Jesuit theologian Robert Doran in order to suggest how an historical pragmatics without historicism might be relevant to a future theology with social import.

Lorsqu'on cherche à comprendre l'enjeu des discussions actuelles entre les philosophes anglophones de l'histoire, l'on est fatalement conduit, à un moment ou l'autre, à étudier les vues de R.G. Collingwood. Depuis la publication en 1946 de son livre posthumeL'Idée de l'histoire, les idées de Collingwood ont été à la fois un stimulant et une source de problèmes constants pour ceux qui se préoccupent de définir l'histoire comme mode d'investigation rationnelle. Au cours des trois dernières décennies, la littérature aussi bien critique (...) qu'exégétique consacrée à son œuvre s'est développée à un point tel qu'il est devenu difficile d'ignorer ses idées. (shrink)

RÉSUMÉ: Cet article discute l'idée que la philosophie tardive de Collingwood soit d'orientation historiciste et relativiste. Je soutiens que cette accusation de relativisme historique est basée sur deux erreurs, l'une exégétique et l'autre philosophique. L'erreur exégétique est le résultat de l'hypothèse d'une prétendue «conversion radicale». L'erreur philosophique repose sur la conception selon laquelle il n'y a pas de différences substantielles entre le projet d'une métaphysique descriptive et le projet de la sociologie de la connaissance. L'article essaie de saper à la (...) base l'accusation de relativisme en contestant ces deux préjugés. (shrink)

*I would like to thank Michel ter Hark, Lodi Nauta and James Connelly, for their critical reading of earlier versions of this paper and for their comments. Gilbert Ryle and R. G. Collingwood are no...