Pour contrer le scepticisme au sujet de la connaissance des valeurs, la plupart soutiennent avec John Rawls qu’une croyance comme celle qu’une action est bonne est justifiée dans la mesure où elle appartient à un ensemble de croyances cohérent, ayant atteint un équilibre réfléchi. Christine Tappolet s’inspire des travaux de Max Scheler et d’Alexius von Meinong pour défendre une conception opposée au cohérentisme. La connaissance des valeurs est affirmée dépendre de nos émotions, ces dernières étant conçues comme des perceptions des (...) valeurs. (shrink)

Over the last twenty years, John Rawls has developed an approach to political philosophy which appeals to the notion of reflective equilibrium. This notion has proven suggestive to those attracted to coherence approaches to justification, in ethics and in other domains as well. In this paper, I explore the question whether Rawls’s approach provides a model for a coherentist account of justification, concluding that although the discussion of reflective equilibrium has provided helpful insights it has not produced a coherentist model (...) of justification. (shrink)