Berlin / Münster et al.: LIT Verlag (
2017)
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Abstract
Cet ouvrage oriente la réflexion philosophique sur le romantisme allemand dans une voie nouvelle ayant pour point de départ la singularité des paysages peints par Caspar David Friedrich, et pour concept opératoire majeur la romantisation du monde, dont Novalis a fait le programme d’une philosophie spécifique. Analyser la critique par Hegel du style de Friedrich ; étudier l’invention par Novalis, dans le prolongement de Herder, de quelque chose comme un paysage-corps ; suivre au-delà de Kant le destin du concept de sublime : tels sont les moments principaux d’un parcours qui permet de mettre au jour les liens existant entre la peinture de Friedrich et la problématique de la « révélation » énoncée par Novalis dans ses fragments sur la philosophie romantique.