Phares 12 (2) (
2012)
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Abstract
Nous éprouvons une fière réjouissance d’avoir assisté à l’événement « De la musique avant
toute chose ! » et c’est l’enthousiasme que cette rencontre aura produit qui nous aura poussé à
approfondir la réflexion entamée ce jour-là. À tel point que la pluralité et la rigueur des vues
exposées par les différentes interventions philosophiques, et encore l’exaltante performance
musicale, aurons rendu compte de l’ampleur et de la richesse que revêt la question musicale.
D’une part, nous avons compris lors de cet événement à quel point la musique est omniprésente
en notre monde et que nous devrions en éliminer sa diffusion superflue. D’autre part, nous avons
vu toute la somptuosité de cette forme d’art dans ses multiples manifestations et rapports
culturels. Enfin, nous avons appris en quoi la musique nous émeut tant selon les commentaires de
différents philosophes traditionnels à travers l’histoire. Or, il n’en demeure pas moins que nous
sommes restés dans une impasse : il nous a semblé ardu, voir inextricable, de discerner ce qui
nous permettrait de conclure sur ce qui définit ce qu’est une grande musique, de conclure sur ce
qui fait la grandeur de cette musique qui nous passionne tant. Pourtant, nous avions l’opportunité
« avant toute chose » de faire l’expérience de cette même beauté, de vivre cette grandeur
musicale. Aurions-nous dû, afin de trouver une réponse à nos questions, nous tourner vers cette
expérience même que nous vivions, réfléchir à ce que nous avions vécu, essayer de comprendre le
phénomène immédiatement vécu ? C’est cette question qui nous intéresse.