Abstract
Cette recension a pour enjeu d’inviter à croiser deux lectures, celle de
The Economy of Esteem.
An Essay on Civil and Political Society,
Oxford University Press, New York, 2004 de G. Brennan et
P. Pettit et celle du livre d’O. Ihl,
Le mérite et la République. Essai sur la société des émules,
NRF/Gallimard, Paris, 2007. Il s’agit ici de mettre en relief l’apport du second ouvrage en indiquant sur quel point il pourrait nourrir le projet d’une reformulation de l’économie de l’estime.
En un premier temps, je vais rappeler les principales orientations de
The Economy of Esteem
avant
de dégager les axes de la réflexion développée par Ihl dans
Le mérite et la république.
Sur cette
base, j’indiquerai succinctement en quoi le travail d’O. Ihl peut contribuer au développement du
projet d’une économie de l’estime.