De la nature des choses singulières chez Spinoza

Dissertation, University of Paris 8 (2012)
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Abstract

Le mémoire de Master 2. Soutenu en 2012 à Paris VIII sous la direction de Ch. Ramond. A study of Spinoza's account of "singular things" in the Ethics along with the classic French literature on the subject. TABLE DES MATIÈRES: INTRODUCTION GENERALE (p. 3 – 4) PREMIERE PARTIE : DE LA NATURE DE DIEU AUX CHOSES SINGULIERES (p. 5 – 97) INTRODUCTION (p. 5 – 16) : DU RAPPORT DE L’INFINIMENT INFINI ET DU FINI. Pourquoi l’Éthique commence par l’infiniment infini (Dieu). De l’immanentisme spinoziste. Abrégé de la réalité des choses singulières. Que celles-ci sont « en autre chose » et que cet autre est Dieu. Rôle important de la « cause de soi » dans l’ontologie spinoziste. Description de la démarche à suivre. PREMIER PAS (p. 17 – 39) : DE LA « CAUSE DE SOI ». Sur la définition de la « cause de soi ». De la méthode géométrique, et de la raison pour laquelle l’Éthique commence avec cette définition d’un Ens causa sui. Comment la notion de la « cause de soi » fonde l’idée de Dieu. Du monisme intégral chez Spinoza. De « l’esprit » du spinozisme et du déterminisme absolu. Du dédoublement de Dieu. INTERMEDE (p. 40– 60) : DE LA PROPOSITION 16 ET DES MODES INFINIS. Derechef, du dédoublement de Dieu, et en particulier, du renversement de la situation théorique du qualitatif et du quantitatif dans le système. Rôle de la Proposition 16 dans le système. Comment celle-ci scelle le passage de l’Ens causa sui à l’Ens effectus sui. Pourquoi I 16 est controversé. Comment I 16 nous apprend que Dieu ne produit nécessairement tout qu’à condition de produire de l’intelligible. De l’intellect de Dieu. Des modes, et des modes infinis en particulier. À propos du souci néoplatonicien. SECOND PAS (p. 61 – 91) : DE L’ESSENCE ET L’EXISTENCE DES CHOSES EN ÉI. Les Propositions 24 et 25. Comment Dieu scinde les essences des existences. Que toute chose finie est par essence dans un rapport intime avec sa cause infinie et verticale. Le Scolie de la Proposition 25. Sur la démonstration de la définition des « choses particulières ». Sur la controverse de l’attribut. Les Proposition 26 et 28. Comment les choses existent. De la causalité horizontale et de l’indéfini. Analyse de la notion de l’infini. De l’impossibilité de comprendre totalement l’existence d’une chose. Ce qui veut dire « Deus quatenus ». FIN DE LA PREMIERE PARTIE (p. 92 – 97) : DE LA NATURE NATURANTE ET LA NATURE NATUREE. Analyse du Scolie de la Proposition 29. De l’asymétrie du dédoublement de la Nature. Du salut spinoziste. DEUXIEME PARTIE : DE L’UNITE DES CHOSES SINGULIERES (p. 98 – 153) INTRODUCTION (p. 98 – 102) : DU RAPPORT DE L’ESSENCE A L’EXISTENCE. Ce qui se passe lorsqu’on quitte une Partie de l’Éthique. De ce qu’on a vu dans notre Première Partie. De la causalité verticale et de la causalité horizontale. Comment les essences peuvent-elles retrouver les existences, et vice versa. Description de la démarche à suivre. PREMIER PAS (p. 103 – 127) : DE L’ESSENCE Sur la définition d’une « essence ». De sa positivité. Que ce qu’un individu est par essence n’est que ce qu’il peut comprendre. De la Proposition 8, de son Corollaire et de son Scolie. Que l’existence de l’essence d’une chose ne se confond pas avec l’existence de la chose elle-même. Contre l’idée que les essences sont des choses « possibles ». Sur la notion des « grandeurs intensives » et sur la notion du « profondeur » chez Spinoza. SECOND PAS (p. 128 – 149) : DU CONATUS A LA PHYSIQUE Sur le concept du conatus. Du fait qu’il est l’essence actuelle d’une chose. Qu’on ne peut pas distinguer entre notre puissance ou effort pour persévérer dans l’être et l’être dans lequel nous nous persévérons. Du dynamisme introduit par le biais du conatus. Du rapport du quantitatif et du qualitatif, de l’idée des instants d’éternité, et du problème des essences qui sont instantanées. De la « petite physique » dans la Deuxième Partie de l’Éthique. Sur ses enjeux théoriques. Sur le matérialisme de Spinoza. De la définition de l’Individu comme rapport fixe de mouvement et de repos. Des corps simples, et que pour toute chose existante il n’est pas donné une essence. De la définition des choses singulières, et encore de la mutabilité ontologique de celles-ci. FIN DE LA DEUXIEME PARTIE (p. 150 – 153) : DE LA FINITUDE Sur l’Axiome de la Quatrième Partie de l’Éthique. Que certains rapports de mouvement et de repos en remplacent d’autres. Sur la raison pour laquelle tout rapport ne peut pas coexister. Que la destructibilité vient du biais de l’Étendue, et en particulier, du problème de l’espace. Que la chose singulière véhicule une tension entre la partie et le tout, et encore, du salut spinoziste. CONCLUSION GENERALE (p. 154 – 157) ENGLISH SUMMARY (p. 158 – 159) BIBLIOGRAPHIE (p. 160 – 165) TABLE DES MATIERES (p. 166 – 169)

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Jack Stetter
University of Wisconsin, Madison

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2021-09-25

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