Cette communication proposee a un colloque franco-Americain est l'analyse de la situation philosophique francaise actuelle. Apres quelques considerations sur la signification politique et historique d'un colloque international de philosophie, L'auteur pose la question de l'homme et de ses fins (au sens a bigu de mort et de finalite), Telle qu'elle fascine la philosophie francaise aujourd'hui. Pour comprendre en quels termes se pose aujourd'hui cette question en france, Il faut tenir compte de la lecture qui a ete faite par les deux (...) dernieres generations de kant, Hegel, Husserl et heidegger. A un premier niveau, Cette lecture a meconnu, De maniere tres significative, La critique de l'anthropologisme, Sinon de l'humanisme, Qui est a l'oeuvre chez ces quatre philosophes. Les principaux arguments de cette critique sont reconstitues au cours d'une premiere etape. Mais a un deuxieme niveau, Il apparait qu'un humanisme profond soutient cette critique. Demonstration en est faite, Avec une attention particuliere en ce qui concerne heidegger, Dont la situation est plus difficile et plus decisive. C'est cette dermiere analyse qui est presupposee par toute la critique de l'humanisme qui domine aujourd'hui en france. (shrink)

This essay examines Jacques Derrida’s contribution to recent debates in animal philosophy in order to explore the critical promise of his work for contemporary discourses on animal ethics and vegetarianism. The essay is divided into two sections, both of which have as their focus Derrida’s interview with Jean-Luc Nancy entitled “‘Eating Well’, or the Calculation of the Subject.” My task in the initial section is to assess the claim made by Derrida in this interview that Levinas’s work is dogmatically anthropocentric, (...) and to determine whether Levinas’s conception of ethics leaves a place for animals. In the second half of the essay I turn to an analysis of Derrida’s discussion of vegetarianism and its critical relation to the humanism and anthropocentrism that he is calling into question. The main argument that I seek to advance here is that deconstruction should not be strictly identified with vegetarianism (as certain of Derrida’s readers have suggested), but rather that what is needed is a thorough deconstruction of existing discourses on vegetarianism, a project that remains largely to be developed. (shrink)