Though the revised edition of A Theory of Justice, published in 1999, is the definitive statement of Rawls's view, so much of the extensive literature on Rawls's theory refers to the first edition. This reissue makes the first edition once again available for scholars and serious students of Rawls's work.

Evidence provided by the scientific community strongly suggests that limits should be placed on greenhouse gas emissions. This means that states, firms, and individuals will have to face potentially serious burdens if they are to implement these limits. Which principles of justice should guide a global regime aimed at reducing greenhouse gas emissions originating from human activities, and most notably from CO2emissions? This is both a crucial and difficult question. Admittedly, perhaps this question is too ambitious, given the uncertainties and (...) complexities characterizing the issue of climate change. Yet, rather than listing them all at this stage, let us address the question in a straightforward manner, introducing some of these complexities as the need arises. (shrink)

Very few moral philosophers have written on climate change.1 This is puzzling, for several reasons. First, many politicians and policy makers claim that climate change is not only the most serious environmental problem currently facing the world, but also one of the most important international problems per se.2 Second, many of those working in other disciplines describe climate change as fundamentally an ethical issue.3.

Est-il moralement acceptable de transmettre aux générations futures des déchets nucléaires ou une biodiversité réduite à une peau de chagrin ? Les personnes futures sauraient-elles être titulaires de droits alors qu'elles n'existent pas ? Est-il juste de revoir à la baisse le montant des retraites pour lesquelles des pensionnés ont cotisé toute leur vie ou de transférer aux générations à venir une dette publique considérable ? Chacune de ces questions a trait à différents domaines de notre existence. Pourtant, un fil (...) rouge les relie : celui de la justice entre les générations. Brûlantes d'actualité, ces interrogations se voient bien souvent offrir pour seule réponse le dénuement relatif de nos théories. Ainsi, des concepts comme ceux de " droit acquis " en matière de pensions ou de " développement durable " ne sauraient faire office d'arguments s'ils ne s'appuient pas sur un solide arrière-fond théorique issu de la philosophie morale et politique. Car l'économie publique ou la biologie des populations ne peuvent suffire à aiguiller les citoyens et leurs représentants sur les choix qui leur incombent en matière intergénérationnelle. La philosophie a aussi son rôle à jouer, à la condition qu'elle ait la modestie d'être à l'écoute d'autres disciplines, l'exigence d'articuler clairement ses présupposés, et le courage de se frotter à la pratique [4ème de couverture ]. (shrink)