If art, science, and the humanities have shared one thing, it was their common engagement with constructions and representations of the human. Under the pressure of new contemporary concerns, however, we are experiencing a “posthuman condition”; the combination of new developments-such as the neoliberal economics of global capitalism, migration, technological advances, environmental destruction on a mass scale, the perpetual war on terror and extensive security systems- with a troublesome reiteration of old, unresolved problems that mean the concept of the human (...) as we had previously known it has undergone dramatic transformations. The Posthuman Glossary is a volume providing an outline of the critical terms of posthumanity in present-day artistic and intellectual work. It builds on the broad thematic topics of Anthropocene/Capitalocene, eco-sophies, digital activism, algorithmic cultures and security and the inhuman. It outlines potential artistic, intellectual, and activist itineraries of working through the complex reality of the 'posthuman condition', and creates an understanding of the altered meanings of art vis-à-vis critical present-day developments. It bridges missing links across disciplines, terminologies, constituencies and critical communities. This original work will unlock the terms of the posthuman for students and researchers alike. (shrink)

Michel Serres captures the urgencies of our time; from the digital revolution to the ecological crisis to the future of the university, the crises that code the world today are addressed in an accessible, affirmative and remarkably original analysis in his thought. This volume is the first to engage with the philosophy of Michel Serres, not by writing 'about' it, but by writing 'with' it. This is done by expanding upon the urgent themes that Serres works on; by furthering his (...) materialism, his emphasis on communication and information, his focus on the senses, and the role of mathematics in thought. His famous concepts, such as the parasite, 'amis de viellesse', and the algorithm are applied in 21st century situations. With contributions from an international and interdisciplinary team of authors, these writings tackle the crises of today and affirm the contemporary relevance of Serres' philosophy. (shrink)

« D’où jaillit la Musique? Des bruits du monde? Des clameurs issues des assemblées? De nos émotions? Et comment la définir? Rien de plus difficile que de répondre à ces questions. J’ai préféré dire ce qu’elle est en trois contes. Légendaire, le premier suit la vie d’Orphée, son initiation auprès des Bacchantes et des Muses, puis sa plongée dans les Enfers à la recherche d’Eurydice, son amante. Comment aimer en Musique? Autobiographique, le second envahit le Grand Récit de la connaissance (...) qui devient ici une Grande Symphonie. Peut-on penser en Musique? Biblique enfin, le dernier psalmodie, de la Genèse à la Nativité. Doit-on prier en Musique? » Michel Serres. (shrink)

Le nouveau corps confie au sport son souffle, son coeur, la sueur, courbatures et fatigue, ne travaille presque plus de force mais sur des codes; hygiéniques, hydraté, sanitaire et aseptique, rectifié par les remèdes et la prédiction médicale, il repousse la mort de trente ans et l'antique souffrance quasi définitivement; diététique, grignotant des calories du bout des dents, il absorbe ce que ses pères n'auraient pas reconnu pour nourriture ni pour breuvage, avachi devant les représentations; nu et libre sur les (...) plages mixtes, le nouveau corps sexuel se reproduit peu et artificiellement parfois, toutes nouveautés contrebalancées par les squelettes ravagés d'épidémies sans recours, se multipliant et mourant par millions vers l'hémisphère Sud, livrés à toutes les horreurs dont nous nous délivrons; comment ces corps si vite changés en moins d'un demi-siècle habiteraient-ils le même monde, sentiraient-ils par les mêmes sens, logeraient-ils la même âme ou une semblable langue que l'ancienne chair accablée ou repue, verbeuse, rigide et trop vêtue en raison de la honte ou du froid, soumise au labeur et non à l'exercice, à la morale plus qu'à la médecine, dont la philosophie de nos pères a parlé? (shrink)