Calvin was a man of the Church so his political doctrine stems from his ecclesiology, in response to both the Papal doctrine on the delegate power of the magistrates, and the Lutheran subordination of the Church to the civil authorities. He was not concerned with discussing the best possible regime, but rather with preparing a theological justification of civil power that would make it depend exclusively on God, not on the people. I will hold that Calvin states the people’s function (...) is merely instrumental: they accept the authority chosen by God, but do not institute it. The only really relevant element is that both political vocation and the transmission of power that is indispensable to it, derive uniquely and exclusively from God. The discrepancies apparent in different authors’ interpretations can be clarified by recovering the context of his argumentation. This is the objective of this article. (shrink)

La tolérance, telle que l'entend l'édit de Nantes, est un pis-aller. Les partis catholiques et réformés s'accordent sur l'idée que la tolérance est provisoire, car la restauration de l'unité religieuse doit demeurer la visée. Mais les réformés, minoritaires, sont en position défensive. Beaucoup parmi eux pensent que la tolérance ne tiendra que s'ils continuent de se faire craindre des catholiques. D'où la promotion, par Agrippa d'Aubigné, de l'esprit de résistance. Mais les forces armées protestantes sont réduites en 1629. En fonction (...) de ce nouveau contexte, Moyse Amyraut, tout en professant un parfait loyalisme à l'égard du monarque catholique, sera amené à formuler les linéaments d'une nouvelle théorie de la tolérance, selon laquelle la tolérance n'est plus une grâce temporaire, mais un droit. (shrink)

This research paper proceeds in three parts. After a brief presentation of Bernard Palissy, the first part examines his panpsychic ideas, the second part his ideas on art, which I connect in the third part to some of his remaining works and projects.

La tolérance, telle que l'entend l'édit de Nantes, est un pis-aller. Les partis catholiques et réformés s'accordent sur l'idée que la tolérance est provisoire, car la restauration de l'unité religieuse doit demeurer la visée. Mais les réformés, minoritaires, sont en position défensive. Beaucoup parmi eux pensent que la tolérance ne tiendra que s'ils continuent de se faire craindre des catholiques. D'où la promotion, par Agrippa d'Aubigné, de l'esprit de résistance. Mais les forces armées protestantes sont réduites en 1629. En fonction (...) de ce nouveau contexte, Moyse Amyraut, tout en professant un parfait loyalisme à l'égard du monarque catholique, sera amené à formuler les linéaments d'une nouvelle théorie de la tolérance, selon laquelle la tolérance n'est plus une grâce temporaire, mais un droit. (shrink)