_ Source: _Page Count 29 Underdetermination arguments for skepticism maintain that our common sense view of the external world is no better, evidentially speaking, than some skeptical competitors. An important and well-known response by dogmatists, those who believe our commonsense view is justified, appeals to abduction or inference to the best explanation. The predominant version of this strategy, going back at least to Locke, invokes Occam’s razor: dogmatists claim the common sense view is simpler than any of its skeptical alternatives (...) and so has more to recommend it, evidentially speaking. This dispute has overshadowed another possible view: skeptical dogmatism. Skeptical dogmatists hold that we are justified in believing that the common sense view is probably false. I argue that skeptical dogmatism presents some interesting complications to the dialectic between the dogmatist and the skeptic. On the one hand, even if the dogmatist’s use of Occam’s razor is sufficient to rebut skepticism, in itself it is not sufficient to refute skeptical dogmatism. On the other hand, skeptics themselves, ironically, must, given the assumptions of the paper, appeal to something like Occam’s razor in order to avoid capitulating to skeptical dogmatism. (shrink)

La notion d'objet physique est au cceur de la problématique métaphysique du réalisme: réalistes et antiréalistes construisent habituellement leurs positions sur la base de différentes conceptions de cette notion. De façon générale, les réalistes prétendent que les objets physiques existent et possè-dent des propriétés intrinsèques les définissant indépendamment de nos facultés de perception et de conceptualisation. Par rapport à cette caractérisation, qui nous accompagnera tout au long du texte, nous nous plaçons dans le clan des antiréalistes. Toutefois, notre but présent (...) n'est pas tant de critiquer la conception réaliste de l'objet physique que de proposer les grandes lignes d'une forme d'antiréalisme cohérente. Pour nous situer dans le débat contemporain nous contrasterons nos idées avec le réalisme interne de Putnam et le phénoménalisme, deux positions qui se rapprochent de la nôtre par leur réjet de la notion réaliste d'objet physique. Cependant, le réalisme interne et le phénoménalisme, nous le verrons, prennent souvent la forme de thèses portant sur le langage, ce que nous voudrons éviter de faire. II est à notre avis avantageux, pour répondre à la question qui sert de titre à ce texte, de ramener le débat en deçà des questions de langage, au niveau de la perception non épistémique, oùl'on peut encore, selon les termes de Dretske, voir sans croire. (shrink)

RÉSUMÉMalgré son usage très répandu, l'inférence à la meilleure explication a souvent été considérée avec suspicion par des théoriciens d'allégeances diverses. On lui a reproché à maintes reprises defaire reposer son recours à la simplicité et ses autres vertus explicatives sur des présuppositions métaphysiques douteuses. J'aborde ces questions, dans le présent article, dans le contexte d'une discussion large de l'usage de l'IME pour fonder notre croyance au monde extérieur. Distinguant entre la légitimité et l'efficacité de l'IME, je soutiendrai qu'elle constitue (...) bien une forme légitime d'inférence, mais que son efficacité dépend de la fonction de la théorie de la connaissance qui la supporte. (shrink)

Properly understood, foundationalism as a meta‐epistemic theory is consistent with skepticism. This article outlines five possible points of overlap between the two views, and shows that arguments against foundationalism posited on its inability to refute skepticism are improperly framed.

Naturalistic epistemology is accused of ruling out the normative element of epistemology. Different naturalistic responses are considered. It is argued that the content of attributions of knowledge is best understood in purely descriptive terms. So their normative force is merely hypothetical. Attributions of justified belief, on the other hand, do have intrinsic normativity. This derives from their role in our first-person deliberation of what to believe. It is suggested that the content of them is best captured in naturalistic terms by (...) accepting a dispositional analysis of justification that is a species of the generic dispositional conception of value. (shrink)