RÉSUMÉMalgré son usage très répandu, l'inférence à la meilleure explication a souvent été considérée avec suspicion par des théoriciens d'allégeances diverses. On lui a reproché à maintes reprises defaire reposer son recours à la simplicité et ses autres vertus explicatives sur des présuppositions métaphysiques douteuses. J'aborde ces questions, dans le présent article, dans le contexte d'une discussion large de l'usage de l'IME pour fonder notre croyance au monde extérieur. Distinguant entre la légitimité et l'efficacité de l'IME, je soutiendrai qu'elle constitue (...) bien une forme légitime d'inférence, mais que son efficacité dépend de la fonction de la théorie de la connaissance qui la supporte. (shrink)

RÉSUMÉMalgré son usage très répandu, l'inférence à la meilleure explication a souvent été considérée avec suspicion par des théoriciens d'allégeances diverses. On lui a reproché à maintes reprises defaire reposer son recours à la simplicité et ses autres vertus explicatives sur des présuppositions métaphysiques douteuses. J'aborde ces questions, dans le présent article, dans le contexte d'une discussion large de l'usage de l'IME pour fonder notre croyance au monde extérieur. Distinguant entre la légitimité et l'efficacité de l'IME, je soutiendrai qu'elle constitue (...) bien une forme légitime d'inférence, mais que son efficacité dépend de la fonction de la théorie de la connaissance qui la supporte. (shrink)

Abstract In her recent discussion of the problem of the empirical basis, Susan Haack sets out to show that the solutions offered by the Popperian school are all inadequate. Her objectives, however, go well beyond the mere refutation of such?claims. She also tries to explicate the contribution of experience to the justification of one's belief, thus adjudicating between founda?tionalism and coherentism. She puts forward what she calls a ?foundherentist? account of the structure of justification which, she claims, retains the virtues (...) of both foundationalism and coherentism while avoiding their vices. In this article I shall try to show that, in addition to failing to explicate the justificatory role of experience, her proposal is actually a version of coherentism and that a coherentist need not find her account of the contribution of experience to justification particularly objectionable. (shrink)