According to Husserl, the epochè must be left incomplete. It is to be performed step by step, thus defining various layers of “reduction.” In phenomenology at least two such layers can be distinguished: the life-world reduction, and the transcendental reduction. Quantum physics was born from a particular variety of the life-world reduction: reduction to observables according to Heisenberg, and reduction to classical-like properties of experimental devices according to Bohr. But QBism has challenged this limited version of the phenomenological reduction advocated (...) by the Copenhagen interpretation. QBists claim that quantum states are “expectations about experiences of pointer readings,” rather than expectations about pointer positions. Their focus on lived experience, not just on macroscopic variables, is tantamount to performing the transcendental reduction instead of stopping at the relatively superficial layer of the life-world reduction. I will show that quantum physics indeed gives us several reasons to go the whole way down to the deepest variety of phenomenological reduction, may be even farther than the standard QBist view: not only reduction to experience, or to “pure consciousness,” but also reduction to the “living present.”. (shrink)

According to Husserl, the epochè (or suspension of judgment) must be left incomplete. It is to be performed step by step, thus defining various layers of “reduction.” In phenomenology at least two such layers can be distinguished: the life-world reduction, and the transcendental reduction. Quantum physics was born from a particular variety of the life-world reduction: reduction to observables according to Heisenberg, and reduction to classical-like properties of experimental devices according to Bohr. But QBism has challenged this limited version of (...) the phenomenological reduction advocated by the Copenhagen interpretation. QBists claim that quantum states are “expectations about experiences of pointer readings,” rather than expectations about pointer positions. Their focus on lived experience, not just on macroscopic variables, is tantamount to performing the transcendental reduction instead of stopping at the relatively superficial layer of the life-world reduction. I will show that quantum physics indeed gives us several reasons to go the whole way down to the deepest variety of phenomenological reduction, may be even farther than the standard QBist view: not only reduction to experience, or to “pure consciousness,” but also reduction to the “living present.”. (shrink)

Comment Richard Wolin a-t-il pu, à deux ans d'intervalle, publier deux fois le même volume dans des maisons d'édition différentes, et pourquoi cellesci ont-elles accepté un tel marché? On se trouve en effet ici en présence de deux ouvrages, ayant même directeur de publication et même titre, portant tous deux sur le nazisme de Heidegger, et qui plus est, ayant exactement le même contenu à une différence près! En fait, c'est le résultat d'une rocambolesque histoire impliquant Heidegger, Derrida et Wolin (...) lui-même, exégète minutieux du corpus politique heideggerien. Mais avant de relater cette aventure, laquelle, bien que révélatrice, relève tout au plus de la petite histoire, parlons d'abord de l'histoire avec un grand «H», celle qui, sous la forme du nazisme, s'est engouffrée à la dérobée dans l'œuvre du penseur de Fribourg, et qui menace actuellement d'entacher la philosophie tout entière de celui que d'aucuns appelaient encore, il y a peu, le «plus grand philosophe du XXe siècle». (shrink)

Comment Richard Wolin a-t-il pu, à deux ans d'intervalle, publier deux fois le même volume dans des maisons d'êdition différentes, et pourquoi celles-ci ont-elles accepté un tel marché? On se trouve en effet ici en présence de deux ouvrages, ayant même directeur de publication et même titre, portant tous deux sur le nazisme de Heidegger, et qui plus est, ayant exactement le même contenu à une différence près! En fait, c'est le résultat d'une rocambolesque histoire impliquant Heidegger, Derrida et Wolin (...) lui-même, exégète minutieux du corpus politique heideggerien. Mais avant de relater cette aventure, laquelle, bien que révélatrice, relève tout au plus de la petite histoire, parlons d'abord de l'histoire avec un grand «H», celle qui, sous la forme du nazisme, s'est engouffrée à la dérobée dans l'œuvre du penseur de Fribourg, et qui menace actuellement d'entacher la philosophie tout entière de celui que d'aucuns appelaient encore, il y a peu, le «plus grand philosophe du xxe siècle». (shrink)