RésuméFred Dretske a développé, à titre de composante de sa théorie de la conscience, une théorie de I'introspection. Celle-ciprésente une plausibilityé indépendante, elle résiste à des objections qui affectent nombre d'autres théories et elle suggère des liens très féconds dans plusieurs domaines de la science cognitive. La version qu'en donne Dretske est restreinte à la connaissance introspective des états perceptuels. Mon objectif ici est d'étendre la théorie à tous les états mentaux. Le mécanisme qui est fondamental dans cette approche est (...) celui de la «conscience déplacée», c'est-à-dire le fait d'en venir à connaître quelque chose via l'expérience consciente que nous avons de quelque chose d'autre. Nous atteignons la connaissance introspective par l'application à notre propre expérience consciente du monde (et de nos corps) de la connaissance que nous avons de ce qui est de l'ordre du mental. (shrink)

RésuméJe soutiendrai que la façon dont Davidson rend compte de l'intention pure peut être comprise comme une analyse de l'intention comme étant relative à un jugement dans une perspective en première personne. Selon Davidson, avoir la pure intention de faire A, c'est formuler un jugement tout bien considéré qu'il est désirable de faire A. Dans cette analyse anti-réductionniste, l'intention est traitée comme un état irréductible du sujet. J’établirai une comparaison entre cette analyse et celle de Wright et je montrerai comment (...) la position de Davidson peut être considérée comme une analyse non-réductionniste rapportant l'intention au jugement, selon les directions suggérées par Wright. J'expliquerai ensuite comment cette analyse peut aider à éclaircir diverses difficultés qui se présentent dans la conception que Davidson se fait ultérieurement de la signification et du contenu mental. (shrink)

RésuméJe soutiendrai que la façon dont Davidson rend compte de l'intention pure peut être comprise comme une analyse de l'intention comme étant relative à un jugement dans une perspective en première personne. Selon Davidson, avoir la pure intention de faire A, c'est formuler un jugement tout bien considéré qu'il est désirable de faire A. Dans cette analyse anti-réductionniste, l'intention est traitée comme un état irréductible du sujet. J’établirai une comparaison entre cette analyse et celle de Wright et je montrerai comment (...) la position de Davidson peut être considérée comme une analyse non-réductionniste rapportant l'intention au jugement, selon les directions suggérées par Wright. J'expliquerai ensuite comment cette analyse peut aider à éclaircir diverses difficultés qui se présentent dans la conception que Davidson se fait ultérieurement de la signification et du contenu mental. (shrink)