This paper, written in Romanian, compares fictionalism, nominalism, and neo-Meinongianism as responses to the problem of objectivity in mathematics, and then motivates a fictionalist view of objectivity as invariance.

In this paper I would like to indicate that this interpretation of Gödel goes far beyond what he really proved. I would like to show that to get from his result to a conclusion of the above kind requires a train of thought which is fuelled by much more than Gödel's result itself, and that a great deal of the excessive fuel should be utilized with an extra care.

European Journal of Philosophy, Volume 30, Issue 2, Page 578-600, June 2022.

For several decades, Carnap's philosophy of mathematics used to be either dismissed or ignored. It was perceived as a form of linguistic conventionalism and thus taken to rely on the bankrupt notion of truth by convention. However, recent scholarship has revealed a more subtle picture. It has been forcefully argued that Carnap is not a linguistic conventionalist in any straightforward sense, and that supposedly decisive objections against his position target a straw man. This raises two questions. First, how exactly should (...) we characterise Carnap's actual philosophy of mathematics? Secondly, is his position an attractive alternative to established views? I will tackle these issues by looking at Carnap's response to the incompleteness theorems. Drawing on arguments put forward by Gödel and Beth, I show that some crucial aspects of Carnap's positive account have remained underdeveloped. Suggestions on what a full evaluation of Carnap's position requires are made. (shrink)

Cet article discute des analyses de Gödel sur la réalité des objets mathématiques. Nous distinguons trois énoncés :(i) Les mathématiques décrivent une réalité non sensible, qui existe indépendamment des actes et des dispositions de l’esprit humain.(ii) Les théories mathématiques ne sont pas créées par l’ego à partir de rien.(iii) Les mathématiques (ou quelque chose dans les mathématiques) sont indépendantes des propriétés spécifiques de l’esprit humain.En nous appuyant sur ses archives, nous soutenons que Gödel ne peut pas adopter le platonisme fort (...) de l’énoncé (i) après 1954. Sa position est mieux décrite par les deux énoncés, plus faibles, (ii) et (iii). Ceux-ci offrent deux sens, indépendants, de ce qu’est « l’objectivité » en mathématiques, et l’on peut très bien accepter l’un sans l’autre. (shrink)

Cet article discute des analyses de Gödel sur la réalité des objets mathématiques. Nous distinguons trois énoncés :(i) Les mathématiques décrivent une réalité non sensible, qui existe indépendamment des actes et des dispositions de l’esprit humain.(ii) Les théories mathématiques ne sont pas créées par l’ego à partir de rien.(iii) Les mathématiques (ou quelque chose dans les mathématiques) sont indépendantes des propriétés spécifiques de l’esprit humain.En nous appuyant sur ses archives, nous soutenons que Gödel ne peut pas adopter le platonisme fort (...) de l’énoncé (i) après 1954. Sa position est mieux décrite par les deux énoncés, plus faibles, (ii) et (iii). Ceux-ci offrent deux sens, indépendants, de ce qu’est « l’objectivité » en mathématiques, et l’on peut très bien accepter l’un sans l’autre. (shrink)