The rule of contraposition has been investigated thoroughly by Arabic logicians. In this paper, we study the work done by Fārābā and Avicenna, the fathers of Arabic logic. Fārābā studied contraposition of universal affirmatives, discussed its four forms, and discovered a relation between one form and the conversion of negative universals. Although Fārābā and logicians before him have used contraposition only for conditionals, as well as for indefinite and universal affirmative categorical propositions, Avicenna generalized the rule to all the four (...) Aristotelian quantified categorical propositions. However, many of his ideas on contraposition were opposed by his 12th and 13th century followers, which are to be investigated later. (shrink)

Aristotle's logical and metaphysical works contain elements of three distinct types of formal theory: an ontology, a theory of consequences, and a theory of reasoning. His formal ontology (unlike that of certain later thinkers) does not require all propositions of a given logical form to be true. His formal syllogistic (unlike medieval theories of consequences) was guided primarily by a conception of logic as a theory of reasoning; and his fragmentary theory of consequences exists merely as an adjunct to the (...) syllogistic. When theories of consequences took centre stage in the Middle Ages, the original motivation for the theory of the syllogism was forgotten. (shrink)

RésuméDans cet article, je pose le problème suivant: quelles propositions ont un import dans la logique modale d'Avicenne? Lesquelles n'en ont pas? Partant de l'assomption que les propositions singulières et quantifiées ont un import si elles requièrent l'existence de leur sujet pour être vraies, j'analyse d'abord l'import des propositions absolues, ensuite celui des propositions modales en tenant compte des définitions d'Avicenne et des relations entre ces propositions. Cette analyse conduit aux résultats suivants: Avicenne défend l'opinion générale selon laquelle les affirmatives, (...) qu'elles soient modales ou assertoriques, ont un import alors que les négatives n'en ont pas. Il attribue un import aux propositions possibles affirmatives aussi bien dans l'interprétation externaliste que dans l'interprétation internaliste des logiciens post-Avicenniens, pourvu que le sujet ne soit pas impossible. Toutefois, la théorie n'est pas toujours claire, car Avicenne attribue un import aux propositions contenant ‘parfois non’ et aux nécessaires négatives contenant ‘tant qu'il est P’ malgré leur caractère négatif; les propositions nécessaires affirmatives contenant ‘tant qu'il est P’ sont considérées comme ayant un import alors qu'elles ne l'exigent pas. De plus, l'analyse qu'il donne des assertoriques spéciales E et O et de leurs contradictoires est erronée, ce qui ne permet pas de déterminer clairement leur import. Mais quand elles sont correctement analysées, ces propositions E et O n'ont pas d'import, alors que leurs contradictoires – les assertoriques spéciales I et A respectivement – ont un import. (shrink)