1. The “puzzle” Physical objects are coloured: roses are red, violets are blue, and so forth. In particular, physical objects have fine-grained shades of colour: a certain chip, we can suppose, is true blue (unique, or pure blue). The following sort of scenario is commonplace. The chip looks true blue to John; in the same (ordinary) viewing conditions it looks (slightly) greenish-blue to Jane. Both John and Jane are “normal” perceivers. Now, nothing can be both true blue and greenish-blue; since (...) the chip is true blue, it is not greenish-blue. Hence Jane, unlike John, is misperceiving the chip. Generalizing, the conclusion is that there is widespread misperception of fine-grained shades. According to Tye (2006), and Cohen, Hardin, and McLaughlin (2006), the previous paragraph amounts to a paradox: an apparently unacceptable conclusion has been drawn from apparently acceptable premises via apparently acceptable reasoning. (See also Hawthorne and Kovakovich 2006, 180-1.) Tye swallows the conclusion, aided by a dose of evolutionary speculation. Hardin (1988), on the other hand, rejects the first premise, and denies that physical objects are coloured. Cohen (2004) and McLaughlin (2003) claim that both Jane and John have the colour of the chip right. Our opening paragraph concealed a crucial parameter. In fact, the chip looks greenish-blue-relative-to- circumstances-C to Jane, and true-blue-relative-to-circumstances-C* to John, and the chip has both these relativized colours.1 All this ingenious philosophizing would be in vain, of course, if the conclusion of the opening paragraph were not puzzling or problematic. So, why is it supposed to be? According to Tye, the conclusion is puzzling because John and Jane are both “normal perceivers” (xx). He seems to think that it is (prima facie) plausible to assume.. (shrink)

RésuméPaul Boghossian et David Velleman ont soutenu que les théories physicalistes des couleurs — celles qui identifient les propriétés de couleur avec certaines propriétés physiques des objets ou de la lumière—ne peuvent accommoder l'intuition profonde selon laquelle nous ne pouvons pas être dans l'erreur au sujet des contenus représentationnels de nos expériences de couleur. Contre Boghossian et Velleman, je soutiens que cette intuition prétendue que les théories physicalistes ne réussisssent pas à accommoder, nest pas elle-même intuitivement plausible. En fait, c'est (...) clairement un avantage des théories physicalistes que selon elles, les experiences de couleur n'affichent pas avec evidence leurs contenus représentationnels. (shrink)

RésuméFrank Jackson et Robert Pargetter défendent l'idée que la couleur rouge est lapropriété, quelle qu'elle soit, qui cause ou causerait l'apparition de rouge dans notre expérience visuelle. Ceci empêche la couleur rouge d'être une propriété dispositionnelle, soutiennent-ils, puisque les propriétés dispositionnelles sont causalement inertes. Pour des raisons similaires, Us concluent aussi que la couleur rouge ne peut pas être une propriété disjonctive. Mais, comme ils s'en rendent bien compte, plusieurs propriétés physiques différentes sont telles qu'elles causeraient l'apparition de rouge. Ils (...) suggèrent done de relativiser la couleur rouge aux observateurs, aux conditions d'observation et aux moments du temps. Je soutiens, contre Jackson et Pargetter, que leur solution se heurte aux mêmes objections que celles qu'ils adressent aux interprétations dispositionnelle et disjonctive. (shrink)