ABSTRACTWhat is it to obey the law? What is it to disobey? Philosophers have paid little attention to these questions. Yet the concepts of obedience and disobedience have long grounded many perennial debates in moral, legal, and political philosophy. In this essay, I develop systematic accounts of each concept. The Standard View of obedience—that to obey the law is to act for a certain sort of reason provided by the law—has long been taken for granted. I argue against this and (...) other views of obedience, and develop an account of the knowledge and intention required in acts of obedience. I then develop a symmetrical account of the disobedience involved in acts of civil disobedience. The purpose of the essay is to develop a more systematic understanding of these concepts, in order to identify more precisely what is at stake in debates of political obligation, civil disobedience, and the authority of law. (shrink)

RésuméSelon le scepticisme anarchiste d'A. John Simmons, il n'y a pas d'obligation d'obéir à la loi dans l’état actuel des choses, car les obligations légales n'ont de légitimité que lorsqu'elles sont volontairement contractées par la plupart ou de nombreux citoyens. Cependant, la sensibilité de Simmons à la diversité des raisons et à la possibilité d'un conflit non résolu suggère une position alternative pluraliste. Celle-ci montre que les fondements de l'autorité légitime sont pluriels et incluent la justice distributive. En outre, même (...) les obligations contractées volontairement peuvent être annulées par des raisons contradictoires, comme lorsque nous sommes liés par le devoir à un régime injuste. (shrink)

Résumé Le problème moral de l'autorité peut s'exprimer ainsi : comment l'autorité, avec la déférence qu'elle implique, peut-elle être compatible avec la liberté et la rationalité? L'approche pluraliste sépare l'obligation politique de l'autorité. Pour les pluralistes, l'autorité est à la fois injustifiable et inutile, et donc l'obligation politique légitime, y compris le devoir d'obéir à la loi, n'implique pas de déférence. Je soutiens qu'il est possible de conserver l'engagement pluraliste envers des motifs de légitimité pluriels, tout en réfutant les objections (...) pluralistes à l'autorité. En conséquence, chaque fois que l'autorité a une légitimité, la question morale de l'autorité exigera une réponse. (shrink)

Philosophy, despite its typical attitude of detachment and abstraction, has for most of its long history been engaged with the practical and mundane-seeming question of whether there is a duty to obey the law. As Matthew Kramer has recently summarized: “For centuries, political and legal theorists have pondered whether each person is under a general obligation of obedience to the legal norms of the society wherein he or she lives. The obligation at issue in those theorists' discussions is usually taken (...) to be prima-facie, comprehensively applicable, universally borne, and content-independent.” This essay is a commentary on the current state of discussion of this perennial philosophical topic. (shrink)