Abstract
Dans cet article, j’examine comment Augustin Dibi Kouadio répond à la question du début de l’histoire de la philosophie. En suivant son argumentation telle qu’elle se déploie dans son livre majeur et dans d’autres textes, je découvre que Dibi Kouadio est influencé d’une part par G. W. F. Hegel lorsqu’il s’agit de définir la philosophie, et d’autre part par Paulin Hountondji, pour ce qui concerne la critique de l’ethnophilosophie. Combinées, ces deux influences conduisent Dibi Kouadio à tenir, en rapport avec la philosophie africaine, une position que je me propose de dévoiler et de critiquer, à savoir l’absence de philosophie dans le passé du continent.