Abstract
Les vertus de l’écrit sur l’oîkos (l’habitation chez les grecques) ou les récits du Domus (l’habitation chez les romains) et les conditions dont ces derniers leurs favorisent l’écriture posent l’hypothèse sur la nature des relations qui existent entre l'expérience de l’habiter et sa sémantique spatiale, l’écrit des philosophes contemporains dans ce domaine est, cependant convergeant vers un savoir qui s’articule au niveau de la configuration d’un seuil interprétatif très complexe. En effet, en tant que précurseurs dans la compréhension de la demeure humaine, les philosophes s’interrogent souvent dans leurs écrits sur l’existence d’un réel concept de l’habiter, est-il marqué par une rupture entre sa conception architecturale et son instanciation physique ? Où peut-on distinguer l’écart qui réside entre la synchronie de la conception et la réalisation diachronique du projet architectural de l’habiter ?