Abstract
La théorie des optima de second rang est une contribution formelle au domaine de l’optimisation de l’utilité (ou du bien-être). Elle stipule que, dans certaines circonstances « imparfaites », l’approximation d’un idéal est sous-optimale. Dans cet article, nous tentons de déterminer si la théorie peut être utile aux conseillers œuvrant dans le secteur public. Nous présentons les conditions dans lesquelles la théorie pourrait s’avérer pertinente pour les conseillers du secteur public, et en particulier la condition d’inséparabilité entre différentes variables d’un problème de politiques publiques. Nous tentons aussi de déterminer si ces conditions sont réunies dans différents documents produits par les conseillers en politiques publiques. Pour ce faire, nous analysons 40 publications récentes du secteur public québécois comprenant des recommandations.