Abstract
This article argues that Clauberg defends the theory of concurrentism concerning the relationship between divine and secondary causality. It does so by examining Clauberg's theory of corporeal causation in light of his doctrines of cause in general and of corporeal substance. Clauberg's work represents one of the first attempts to reconcile Cartesian physics with the traditional doctrine in theology, according to which both God and created substances are true and immediate causes of all natural effects, in opposition to the occasionalist trend which would soon develop in the Cartesian school as well as to the conservationist alternative of Durand de Saint-Pourçain.
Cet article soutient que Clauberg défend la théorie du concurrentisme sur la relation entre la causalité divine et la causalité seconde. Il le fait en examinant la théorie de la causalité corporelle de Clauberg à la lumière de ses doctrines de la cause en général et de la substance corporelle. L'œuvre de Clauberg représente l’une des premières tentatives de réconcilier la physique cartésienne avec la doctrine théologique traditionelle, selon laquelle Dieu et les substances créées sont des causes vrais et immédiates de tout effet naturel, en opposition au courant occasionnaliste qui se développera bientôt dans l'école cartésienne ainsi qu'à l'alternative conservationniste de Durand de Saint-Pourçain.