Abstract
Pour penser philosophiquement les attitudes religieuses, le concept de croyance est parfois considéré comme inadéquat. Un des reproches souvent développés est qu’une croyance propositionnelle, croire que p, est une attitude trop théorique qui ne peut rendre compte de la foi et de la vie religieuse en général. Il est possible de répondre à ces objections mais cet article évalue la pertinence d’un concept apparemment plus fructueux : l’acceptation. Ce concept permet de rendre compte de certaines attitudes et pratiques religieuses mais aussi d’une partie de la méthode des sciences sociales et de la philosophie des religions.