Abstract In this paper, I ask why Aristotle thinks that ethical virtue (rather than mere self-control) is required for practical wisdom. I argue that a satisfactory answer will need to explain why being prone to bad appetites implies a failing of the rational part of the soul. I go on to claim that the self-controlled person does suffer from such a rational failing: a failure to take a specifically rational kind of pleasure in fine action. However, this still leaves a (...) problem: could there not be someone who (unlike the self-controlled person) took the right kind of pleasure in fine action, but who failed to be virtuous on account of bad appetites? If so, would such a person be practically wise but not virtuous? I end with some suggestions about how Aristotle might answer this. (shrink)

In this incisive study Sarah Broadie gives an argued account of the main topics of Aristotle's ethics: eudaimonia, virtue, voluntary agency, practical reason, akrasia, pleasure, and the ethical status of theoria. She explores the sense of "eudaimonia," probes Aristotle's division of the soul and its virtues, and traces the ambiguities in "voluntary." Fresh light is shed on his comparison of practical wisdom with other kinds of knowledge, and a realistic account is developed of Aristototelian deliberation. The concept of pleasure as (...) value-judgment is expounded, and the problem of akrasia is argued to be less of a problem to Aristotle than to his modern interpreters. Showing that the theoretic ideal of Nicomachean Ethics X is in step with the earlier emphasis on practice, as well as with the doctrine of the Eudemian Ethics, this work makes a major contribution towards the understanding of Aristotle's ethics. (shrink)

" Faire d'Aristote un Aufklârer serait méconnaître ce qu'il y a en lui de religiosité authentique, cette intuition de la transcendance et du chorismos, qui sont la raison profonde de sa prudence spéculative. Faire d'Aristote un tragique serait méconnaître cette confiance en l'homme, en sa recherche et en son action, qui tranche sur les lamentations du chœur de la tragédie et sur une certaine résignation socratique et, avant la lettre, stoïcienne. Mais Aristote exalte l'homme sans le diviniser ; il en (...) fait le centre de son éthique, mais il sait que l'éthique n'est pas ce qu'il y a de plus haut, que Dieu est au-delà des catégories éthiques, ou plutôt que l'éthique se constitue dans la distance qui sépare l'homme de Dieu. Livré à ses seules forces par un Dieu trop lointain, qui est suffisamment visible pour être désiré, mais se tient trop à distance pour être possédé, l'homme est en butte, dans la région du monde qu'il habite, à un hasard qu'il ne peut entièrement dominer. Ou plutôt la vie de l'homme se meut entre deux hasards : le Hasard fondamental de la naissance, qui fait que la bonne nature n'est pas également partagée ; le hasard résiduel de l'action, qui fait que les résultats ne sont jamais tout à fait prévisibles. Mais le hasard de la naissance est le hasard résiduel de l'action divine, et la grandeur de l'homme consiste, en prolongeant par la prudence l'action d'une Providence défaillante, à reculer le plus possible les limites de l'imprévisible et de l'inhumain. " Pierre Aubenque. (shrink)

Argues that the central cognitive component of ethical virtue for Aristotle is awareness of the value of particulars.

Pt. I. The apparent good. Evaluative cognition -- Perceiving the good -- Phantasia and the apparent good -- pt. II. The apparent good and non-rational motivation. Passions and the apparent good -- Akrasia and the apparent good -- pt. III. The apparent good and rational motivation. Phantasia and deliberation -- Happiness, virtue, and the apparent good -- Practical induction -- Conclusion : Aristotle's practical empiricism.