In 1956 Jacques Lacan proposed as interpretation of Edgar Allan Poe's "Purloined Letter" that at once challenged literary theorists and revealed a radically new conception of psychoanalysis. Lacan's far-reaching claims about language and truth provoked a vigorous critique by Jacques Derrida, whose essay in turn has spawned further responses from Barbara Johnson, Jane Gallop, Irene Harvey, Norman Holland, and others. The Purloined Poe brings Poe's story together with these readings to provide, in the words of the editors, "a structured exercuse (...) in the elaboration of textual interpretation. The Purloined Poe reprints the full text of Poe's story, followed by Lacan's "Seminar on 'The Purloined Letter,'" along with extensive commentary by the editors. Marie Bonaparte's and Shoshana Felman's discussions of traditional and contemporary approaches to "psychoanalysing" texts precede Alan Bass's new translation of Derrida's "Purveyor of Truth." The subsequent essays join the Lacan-Derrida debate and offer alternative readings by literary theorists, philosophers, psychologists, and psychoanalysts. The Purloined Poe convenes much of the most important current scholarship on "The Purloined Letter" and presents a rich sampling of poststructuralist discourse. (shrink)

Introduction. The roots of liberal-democratic theory -- Problems of interpretation -- Hobbe : the political obligation of the market. Philosophy and political theory -- Human nature and the state of nature -- Models of society -- Political obligation -- Penetration and limits of Hobbe's political theory -- The Levellers : franchise and freedom. The problem of franchise -- Types of franchise -- The record -- Theoretical implications -- Harrington : the opportunity state. Unexamined ambiguities -- The balance and the gentry (...) -- The bourgeois society -- The equal commonwealth and the equal agrarian -- The self-cancelling balance principle -- Harrington's stature --Locke : the political theory of appropriation. Interpretations -- The theory of property right -- Class differentials in natural rights and rationality -- The ambiguous state of nature -- The ambiguous civil society -- Unsettled problems reconsidered -- Possessive individualism and liberal democracy. The seventeenth-century foundations -- The twentieth-century dilemma -- Appendix : Social classes and franchise classes in England, circa 1648. (shrink)

Donner, est-ce possible? Dès lors qu'il engage dans le cercle de l'échange, le don semble s'annuler. Pour donner, il faudrait ne rien attendre en retour. Rien espérer, rien escompter de ce qui doit rester incalculable. Plus gravement encore, et avant même que rien ne s'inscrive dans une économie des signes ou des choses, il suffit peut-être qu'il y ait intention de donner, il suffit que le don apparaisse comme tel à la conscience ou que dans son sens il devienne présent (...) pour disparaître et se perdre aussitôt en faisant retour : comme s'il était impossible de connaître par l'expérience ce que nous pensons et désirons sous le nom de don ; comme si même il était impossible de désirer le don ou de vouloir donner ; comme si le don était voué à l'irresponsabilité ; comme si, pour dire " il y a don ", il fallait renoncer au présent - et à dire : " le don est " ou " le don existe ". Renouant avec le fil d'analyses antérieures, Jacques Derrida tente ici de formaliser les conditions et les effets de cette aporie, à savoir l'incompatibilité apparente du don et du présent. La nécessité pour le don d'excéder le retour circulaire à son origine implique une interprétation du temps, qui fut souvent représenté comme un cercle. Avec la question du don et du présent, comme question de la répétition, il y va donc du temps : du temps de l'être, du temps du monde, du temps social, du temps de la conscience et de l'inconscient. A travers des lectures de Heidegger, de Mauss ou de Benveniste ; il s'agit ici de ressaisir la grande question du don à la racine commune de l'ontologie et de la sémantique, de l'anthropologie et de l'économie politique. Et de la littérature, : la seconde partie de ce premier volume est en effet consacrée à la lecture d'un bref récit de Baudelaire, La fausse monnaie, qui oriente en vérité tout l'ouvrage. (shrink)