In this famous work by a pioneer in the movement to free art from the bonds of tradition—a work long considered essential to understanding the evolution of 20th-century art—Kandinsky explores the role of the line, point and other key elements of non-objective painting. 127 illustrations.

... Let me start my investigation by taking a brief look at the way in which self-awareness is expressed linguistically, as in the sentences "I am tired" or ...

Edmund Husserl published in his lifetime only works which represent a compilation of individual phenomenological analyses or which have the character of an introduction to his phenomenology. It always made him uneasy that he did not publish any systematic work in phenomenology. In his later years, from the beginning of the 1920s, he tried several times to write such a work, but in vain. The masterplan for this work, which his assistant Eugen Fink sketched out in 1930/31 is preserved. According (...) to this plan, the Phänomenologie der Instinkte has attracted very little attention in Husserl studies until now, takes a central and fundamental position in the whole system of his mature transcendental phenomenology. In this book, Nam-In Lee reconstructs the Phänomenologie der Instinkte on the basis of the already published works and, above all, of the unpublished manuscripts of Husserl. Moreover, he draws out the consequences which the Phänomenologie der Instinkte bears for the whole system of phenomenology. Transcendental phenomenology, in its form of a genetic phenomenology of which the Phänomenologie der Instinkte is the concluding part, can, according to him, no longer be considered as one-sided philosophy of consciousness in the traditional sense, as it has often been thought of hitherto. Thus, the author presents a new face of phenomenology; one which has scarcely been noticed in the field of Husserl studies until now. (shrink)

Le christianisme bouleverse notre conception de l'homme parce qu'il refuse la manière dont celui-ci se comprend depuis toujours à partir du monde, de sa vérité et de ses lois. Selon le christianisme, l'homme ne procède pas du monde mais de Dieu: il est son " Fils ". Or Dieu est Vie, Vie qui ne se montre en aucun monde, qui s'éprouve elle-même dans son intériorité invisible. L'autorévélation de la Vie est l'essence de Dieu. Cette épreuve de soi de la Vie (...) fonde tout Soi et tout Moi, toute individualité et tout individu - tout " homme " concevable. L'opposition de la Vérité de la Vie et de la vérité du monde permet, d'autre part, de savoir que Jésus est le Christ. Dans le monde, Jésus a l'apparence d'un homme. C'est seulement en se plaçant à l'intérieur du mouvement de la Vie qu'on peut saisir comment celle-ci génère en elle un Premier Vivant et, en lui, tout vivant possible. Ce livre ne demande donc pas si le christianisme est vrai ou faux. Il met à nu le genre de Vérité que le christianisme professe et propose aux hommes. A partir d'une phénoménologie radicale du concept de " Vie ", il donne une idée extrêmement neuve, originale et forte de la Vérité du christianisme. (shrink)

Nam-In Lee’s impressive study of “instinct” in Husserl1 gives a new sense to Husserl’s self-description of his work as a preoccupation with beginnings (see p. x) because it seeks not only to integrate the theme of instinct systematically into Husserl’s transcendental phenomenology but to demonstrate that it has a fundamental position. I believe the author has successfully demonstrated his contention that other students of Husserl who have treated the theme of instinct as a marginal consideration failed to see that Husserl’s (...) genetic phenomenology requires the theory of instinct as its fundamental ingredient (Urstück, 10). The theme of instinct therefore informs the sense of Husserl’s later understanding of transcendental subjectivity and monadology. The book is so packed with discussions that the inevitable omissions of a review run the risk of distorting the merits of the work. (shrink)

En reposant la question fondamentale de la phénoménologie, et de la philosophie — la question de la donation —, en interprétant celle-ci non plus seulement, selon la pensée traditionnelle de l'Occident, comme apparition dans un monde mais comme l'étreinte invisible de la vie en son propre pathos, la phénoménologie matérielle soulève des problèmes nouveaux et paradoxaux. Trois d'entre eux font l'objet des présentes études : 1 / La matière de la conscience, l'Impression, n'est plus un contenu opaque attendant l'éclaircissement de (...) la forme intentionnelle, ne s'exhibant que dans l'Ek-stase du Temps : elle accomplit la Révélation en elle-même, dans sa chair affective. Au lieu de définir une discipline mineure, vite oubliée, la phénoménologie hylétique — matérielle — dessine la tâche de l'avenir. 2 / La possibilité de connaître la vie invisible donne son sens au problème de la méthode phénoménologique et exige que celle-ci soit repensée entièrement. 3 / La relation à autrui change elle-même de nature si, avant de pouvoir être reconnue au milieu du monde, elle prend corps dans la vie où naissent tous les vivants, l'autre aussi bien que moi-même — si elle est un « pathos-avec ». — Michel Henry —. (shrink)

The rift which has long divided the philosophical world into opposed schools-the "Continental" school owing its origins to the phenomenology of Husserl and the "analytic" school derived from Frege-is finally closing.