Abstract
Samuel Buchoul, dans « Homo Scribens : vers une bio-graphie qui ne recherche plus rien », cherche à articuler écriture et vie en se demandant pourquoi la vie écrit-elle. Dès lors que les concepts de biographie et de biologie s’entrelacent tout au long de La vie la mort, Buchoul interroge le concept derridien d’écriture à travers l’étude croisée de Jacob, Heidegger, Nietzsche et Freud, et le relit à la lumière de quelques arguments de Jean-Paul Sartre et de Bernard Stiegler. Son analyse débouche sur l’hypothèse d’une liaison conceptuelle aussi bien qu’historique entre la pratique de l’écriture et la condition existentielle de l’homme.