Paris: Villegagnons-plaisance Editions (
2016)
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Abstract
Premier ouvrage de l’histoire de la philosophie à être totalement consacré au concept d’entéléchie, il ne s’agira pas de proposer un essai historique allant de la mise en place de cette notion chez Aristote jusqu’à la conception biologique développée par Hans Driesch. Inscrit dans un projet plus global de compréhension du temps aristotélicien, c’est à une véritable refondation métaphysique du concept que ce travail nous convie. Si Kant, à l’ultime fin de sa première critique, avait admis qu’il n’existait que deux voies possibles de fondation de l’a priori - la voie historique (platonicienne) empruntée par Hegel et la voie physiologique (aristotélicienne) qui sera la nôtre - la première partie de ce second volume prendra pour acquis qu’il n’existe pas de théorie qui puisse unifier ces deux pôles du savoir. Cela impliquera une scission entre deux mouvements irrationnels que sont le mouvement entéléchique aristotélicien et le mouvement dialectique platonicien. A partir du corps a priori du surhomme, le premier mouvement sera à la racine de la théorie de la connaissance (De la science) alors que le second sera au fondement de la théorie des valeurs (De l’Idéologie). En circonscrivant le mouvement dialectique dorien autour du noûs perse (iranien), ce travail offrira une première définition totalement négative du mouvement entéléchique appuyé, lui, sur le noûs ionien (« phénicien ») dont la seconde partie sera l’objet. De l’analyse de la substance première en passant par l’étude phénoménologique des schèmes de la camusité et du membre moteur, cette étude reviendra sur l’élasticité du tendon afin d’approcher non-phénoménalement le concept lui-même et tenter ainsi une première symphyse avec les rythmes circadiens de la biologie contemporaine.