Abstract
. The reasoning behind the reforms to education that began in 2000-2001 in Québec stemmed in part from a need to put the focus on the student’s intellectual development, rather than on overall personal development, as was the case in the 1970s. At this point, has intellectual development truly become a priority in teaching? Without providing a definitive or categorical answer, the author argues that, in some settings, socialization is more important than instruction and, in some subjects, knowledge as a subjective justification takes precedence over strictly epistemological grounds.
La réforme de l’éducation entamée en 2000-2001 au Québec a été justifiée en partie par la nécessité de mettre l’accent sur le développement intellectuel de l’élève et non plus, comme ça aurait été le cas dans les années 1970, sur le développement intégral de la personne. Or, aujourd’hui, le développement intellectuel est-il réellement devenu une priorité dans l’enseignement? Sans répondre de manière définitive ou catégorique, l’auteur soutient que dans certains milieux, la socialisation a plus d’importance que l’instruction et que dans certaines matières, la justification subjective de la connaissance prend le dessus sur une justification strictement épistémologique.