Abstract
Les émotions ont souvent été considérées comme une menace pour la moralité et la rationalité ; dans la tradition romantique, les passions étaient placées au centre de l'individualité humaine et de la vie morale. Cette ambivalence a conduit à une ambiguïté entre les termes des émotions pour les vices et les vertus. Spinoza déclare que les systèmes éthiques fondés sur l'auto-préservation tiennent également compte des éléments sociaux et culturels. Spinoza nous dit que le bonheur est le pouvoir d'être libéré de la tyrannie des émotions négatives. Le bonheur n'est pas une récompense pour la vertu : c'est la vertu elle-même. Les sentiments sont nécessaires étant une expression mentale des émotions. À ce niveau, il est possible pour les émotions, à travers les sentiments, de prendre soin de son soi.
DOI: 10.13140/RG.2.2.29121.07527