A discussion of Rose's new theory which argues that life depends on the interactions within cells, organisms and ecosystems and is not wholly dependent on DNA.

In his classical paper C. Wright Mills suggests a novel view of the motives within the framework of sociology of knowledge. Contrasting an approach of sociology of knowledge to subjectivistic understanding of the motives as outer manifestation of the inner elements, Mills locates a particular types of action within typical frames of normative actions and socially situated clusters of motive. Motives is something that is imputed and avowed by actors, therefore it is necessary to consider, first, how different motives are (...) assigned by different actors to themselves and others in certain social and historical situations, and second, how different vocabularies of motive conflict with each other and replace each other over time. In this case motives are not a manifestations of some inner impulses but a justifications of the behavior. (shrink)

What has happened to the project of ‘symmetrical anthropology’ in the last twenty years? What difference does it make to consider a multiplicity of cultures over the background of a unified nature, or a multiplicity of natures in addition to a multiplicity of cultures? In which way does it open up another type of scientific anthropology, no longer based on comparison but on ‘diplomacy’? Can modernity, as an interpretation of the former West, be recalled? Translated by Stephen Muecke.

De la notion de vie on pourrait dire ce que saint Augustin disait du temps : "Si personne ne me demande ce que c'est, je le sais; mais si on me le demande et que je veuille l'expliquer, je ne le sais plus." L'ouvrage s'efforce de saisir cette notion à travers les écrits des plus grands théoriciens de la vie, de l'Antiquité à l'aube de la biologie moderne. Il s'agit d'un guide de lecture et d'une gigantesque somme de textes - (...) plus de mille extraits d'ouvrages essentiels - commentés et critiqués dans une perspective historique, philosophique et scientifique. C'est aussi la tentative d'éclaircir, par l'histoire d'une notion, la philosophie sous-tendant les sciences biologiques actuelles. Hippocrate, Platon, Aristote et Galien ouvrent une réflexion systématique sur la vie. Leurs théories subsisteront jusqu'à la Renaissance, où la chimiatrie les conteste, et au XVIIe siècle où le mécanisme les remplace par une conception issue de la nouvelle physique (Von Helmont, Harvey, Descartes, Malebranche). Au siècle des Lumières, médecins et naturalistes (Boerhaave, Stahl, Bonnet, Bichat, entre autres) poursuivent la recherche en des voies diverses et parfois divergentes, mais sans parvenir à des résultats comparables à ceux qu'obtient la physique newtonienne à la même époque. Ce n'est qu'au XIXe siècle et au début du XXe que la biologie moderne trouve ses véritables pères fondateurs (Lamarck, Claude Bernard, Darwin, Mendel, Weismann, De Vries). L'ouvrage est composé d'un texte principal illustré par de nombreuses citations. Texte principal et citations sont différenciés typographiquement. Deux niveaux de lecture sont possibles, soit l'ensemble du texte et des citations, soit le seul texte principal qui forme un tout en lui-même. (shrink)