In Perception and the Internal Senses Juhana Toivanen offers a philosophical reconstruction of Peter of John Olivi’s (ca. 1248-98) conception of the cognitive psychology of the sensitive or animal soul.

Interpretations of Aristotle's account of the relation between body and soul have been widely divergent. At one extreme, Thomas Slakey has said that in the De Anima ‘Aristotle tries to explain perception simply as an event in the sense-organs’. Wallace Matson has generalized the point. Of the Greeks in general he says, ‘Mind–body identity was taken for granted.… Indeed, in the whole classical corpus there exists no denial of the view that sensing is a bodily process throughout’. At the opposite (...) extreme, Friedrich Solmsen has said of Aristotle's theory, ‘it is doubtful whether the movement or the actualization occurring when the eye sees or the ear hears has any physical or physiological aspect.’ Similarly, Jonathan Barnes has described Aristotle as leaning hesitantly towards the view that desire and thought are wholly non-physical. But on the emotions and sense-perception, Barnes takes an intermediate position. Aristotle treats these, he says, as including physical and non-physical components. Other writers too have sought a position somewhere in the middle. Thus G. R. T. Ross concedes that we find in Aristotle ‘what looks like the crudest materialism’. It appears that objects produce changes in an organism, ‘and the reception of these changes in the sense organ is perception’. But, he maintains, this gives us only half the picture. The complete theory ‘may in a way be designated as a doctrine of psychophysical parallelism’. W. D. Ross also seeks a middle position. He thinks that Aristotle sometimes brings out ‘the distinctively mental, non-corporeal nature of the act [of sensation].… But Aristotle cannot be said to hold successfully to the notion of sensation as a purely mental activity having nothing in common with anything physical. He is still under the influence of earlier materialism’. (shrink)

This study proposes that Neoplatonism, while not a modern philosophy, is philosophy in the modern sense. Lloyd analyzes the key structures that underlie the dogmas of the Neoplatonic world picture, including the concept of emanation, the return of the soul to the One, the place of mystical knowledge, epistemology, and Porphyry's theory of predication, and shows that they rest on original but intelligible concepts and arguments.

The Anatomy of Neoplatonism was the crowning achievement of A. C. Lloyd, the distinguished scholar of late ancient philosophy. He offers a rich and authoritative study of this school of thought, which was highly influential not only on subsequent philosophy but also on Christian theology. His discussion ranges over metaphysics, epistemology, logic, and language, and reveals the fundamental structure of Neoplatonist thought; the book is essential reading for all who work in this area. Lloyd shows that while Neoplatonism is not (...) a modern philosophy, it is indeed philosophy in the modern sense. (shrink)

CHAPTER ONE Augustine the Philosopher There are, according to Augustine in the early work entitled soliloquia, two principal (indeed, strictly speaking, ...

Everson presents a comprehensive new study of Aristotle's account of perception and related mental capacities. Recent debate about Aristotle's theory of mind has focused on this account, which is Aristotle's most sustained and detailed attempt to describe and explain the behavior of living things. Everson places this account in the context of Aristotle's natural science as a whole, showing how Aristotle applies the explanatory tools he developed in other works to the study of perceptual cognition.

v. 1. Classical roots and medieval discussions -- v. 2. Renaissance controversis, later scholasticism, and the elimination of the intelligible species in modern philosophy.

This book is a philosophical analysis of Plotinus' views on sense-perception. It aims to show how his thoughts were both original and a development of the ideas of his predecessors, in particular those of Plato, Aristotle and the Peripatetics. Special attention is paid to Plotinus' dualism with respect to soul and body and its implications for his views on the senses. The author combines a historical approach to his subject, setting Plotinus' thought in the context of thinkers who preceded and (...) succeeded him, with a proper analysis of his ideas and, where appropriate, of those from which they derived. (shrink)

Dans cet article nous avons essayé d'examiner la valeur de l'attribution traditionelle du commentaire De Anima à Simplicius. En comparant ce traité aux grands commentaires de Simplicius (sur les Catégories, la Physique et le De Caelo d'Aristote), nous avons été en effet frappés par les divergences de style, et de langue, ainsi que par la différente manière de commenter. Dans la première partie nous démontrons que l'auteur de l'In D.A. a écrit également la Metaphrasis in Theophrastum, qui nous a été (...) transmise sous le nom de Priscien le Lydien. 1° Dans le In D.A. l'auteur renvoie à une de ses œuvres, qu'il appelle „Epitomé de la Physique de Théophraste". En réalité, cette référence se rapporte à un passage de la Métaphrase de Priscien, où la même problématique est exposée dans des termes identiques. — 2° Une comparaison détaillée, qui porte sur l'ensemble des deux œuvres, nous révèle une telle ressemblance de style et de pensée — il y a même des phrases à peu près identiques — qu'elle ne peut s'expliquer que par l'hypothèse de l'identité de l'auteur. Dans la deuxième partie nous essayons d'identifier l'auteur de ces deux œuvres qui pourtant nous ont été transmises sous deux noms différents. L'étude de la tradition directe et indirecte n'apporte guère de solution, puisque l'attribution des deux textes, l'un à Simplicius, l'autre à Priscien, y paraît très solide. Ce n'est donc que par une critique interne de l'In D.A., notamment par la confrontation avec les commentaires de Simplicius, dont l'attribution est certaine, que la question pourra être tranchée. 1° Dans l'In D.A. l'auteur renvoie trois fois à son commentaire sur la Physique. Pourtant, il est bien difficile de retrouver dans le grand commentaire de Simplicius trois passages dont le contenu et surtout le vocabulaire prouvent que l'auteur s'y réfère. — 2° Dans l'In D.A. on ne retrouve pas les traits caractéristiques de la méthode de commenter de Simplicius, ni l'approche du texte par la documentation historique, ni les longues discussions avec les exégètes antérieurs, ni l'exposé prolixe et bien structuré; d'autre part aucun des commentaires de Simplicius ne témoigne de la phraséologie tortueuse de notre oeuvre, ni de ses formules stéréotypées. — 3° La différence doctrinale est encore plus importante. Nulle part chez Simplicius n'apparaît la théorie de l'âme comme όριστική, qui est si fondamentale dans l'In D.A. (όρίζω y est un concept-clé). Les rares digressions de l'In D.A. à propos de questions physiques et logiques ne correspondent pas aux exposés de Simplicius sur les mêmes problèmes. Ainsi nous avons confronté la doctrine de la ‚physis', de l'âme et de son ‚automotion’ et enfin le rapport entre le ‚genre’ et les différences ‚constitutives’ et ‚diérétiques’. De tout cela se dégage une telle divergence entre l'In D. A. et les autres commentaires qu'elle ne peut s'expliquer par une évolution chez Simplicius lui-même. L'in D.A. lui est donc faussement attribué; et puisque nous avons établi que ce commentaire est du même auteur que la Métaphrase, nous pouvons conclure qu'il a été vraisemblablement écrit par Priscien le Lydien, un philosophe néoplatonicien dont nous savons seulement qu'il a accompagné Damascius et Simplicius en exil en Perse. (shrink)